Et la situation sur le continent africain ???

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samael
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Et la situation sur le continent africain ???

Message par samael » 29 juin 2005, 13:28

Je pense à l'afrique sub-saharienne.

Je n'ai plus les chiffes exacts en tête (2003) - mais cette région est la grande oubliée :
- famine endémique
- conflits violents ouverts un peu partout, grande instabilité
- oubliée de la mondialisation et de ses "bienfaits" (investissement zéro, salaire zéro, rien, nib, kedal...)
- le sida est une catastrophe, une véritable épidemie
- écrasé par la dette
- fontières poreuses
- zones anarchiques
etc
etc
etc
...

Tout stagne et aucun espoir ne semble apparaître à l'horizon. Personnellement, je n'irais pas là-bas, à leur place je détesterais tout ce qui touche à la civilisation occidentale.

Pourtant il y a beaucoup de ressources minérales (diamant, bauxite...), mais les richesses dégagées ne profitent qu'aux conflits armés. Il y a aussi du pétrôle (les US sont sur le coup).

A lire les cartes (que j'ai relu cette nuit because trop chaud pour dormir pff...), on dirait déjà une situation de chute après pétrôle.

En tout cas ils sont vraiment mal barrés, je les pleind, mais on ne peut vraiment rien faire à part avoir honte.

Vous pensez qu'on peu faire (sérieusement, sans phantasmer) un rapprochement ?

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Message par epe » 29 juin 2005, 14:35

Ne pas oublier que le chaos en Afrique est entretenu par les anciennes puissances coloniales et autres pays occidentaux. L'Afrique est aujourd'hui plus et plus efficacement pillée qu'elle ne l'était à l'époque coloniale. Il y en a que ça arrange que le bordel continue. Résultat : on leur achète les matières premières pour des cacahouettes ou on les fait bosser dans des plantations de café ou autres denrées exotiques, terres enlevées à l'agriculture de subsistance. Et avec le peu d'argent qu'ils gagnent ils achètent du blé ou du riz... importé.
Franchement, si on leur lache la grappe, ils ne s'en porteront pas plus mal. Je dirais même que se le système s'effondre chez nous dans l'anarchie la plus complète et que nous aussi serions réduits à une économie de subsistance (quoi que je ne suis pas de ceux qui pensent à un avenir aussi sombre), question de mode de vie tribal et de débrouille pour la subsistance, ils auront une sacrée avance sur nous et moins de mal que nous à s'adapter.

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Message par Oilive » 29 juin 2005, 14:56

epe a écrit :Franchement, si on leur lache la grappe, ils ne s'en porteront pas plus mal.
Si on prend l'exemple de la perche du Nil, les tanzaniens pourront enfin manger le poisson qu'ils pêchent aujourd'hui pour un salaire de misère pour des industriels l'envoyant au Nord par avion. Avions remplis d'armes dans l'autre sens pour ne pas voyager à vide, faire tourner nos économies pacifiques, et entretenir la misère sur le continent Africain en entretenant les conflits armés.

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Message par epe » 23 juil. 2005, 11:03

Pétrole : Les Etats-Unis doivent sécuriser le Golfe de Guinée
Les Etats Unis devraient renforcer leur présence diplomatique et militaire dans les pays du Golfe de Guinée pour y protéger la production pétrolière, estime un rapport du Centre d'études stratégiques et internationales (Centre for Strategic and International Studies, CSIS).

"Le Golfe de Guinée est lié aux intérêts vitaux de la politique étrangère américaine", juge ce document.

La région représente déjà 15% des importations pétrolières des USA. Ce niveau devrait atteindre 25% d'ici 2015, avec la mise en exploitation de nouveaux gisements.
Le Nigeria, l'Angola, la Guinée équatoriale et le Gabon sont les principaux pays producteurs du Golfe de Guinée, devant Sao Tomé, le Cameroun, le Tchad et le Congo, qui sont en train d'augmenter leur production.
La production régionale devrait ainsi passer dans les cinq prochaines années de deux à trois millions de barils de brut par jour.
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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Message par epe » 21 sept. 2005, 14:35

Afrique: un choc pétrolier à l'envers

Il n'est plus question de songer à un retour du prix du baril aux alentours de 30-35 dollars, «la fourchette généralement souhaitée par l'OPEP entre 40 et 45 dollars pourrait finir par s'imposer», estime le président de Total Thierry Desmarest. ouais, bon...

Si les pays occidentaux ne sont pas, aujourd'hui, frappés par un embargo ni par un quadruplement du prix du brut, comme au lendemain de la guerre du Kippour en 1973, le choc pétrolier actuel n'en est pas moins préoccupant.

Certes, le caractère rampant de ce nouveau choc qui a porté le prix du baril à près de 60 dollars depuis la mi-juin altère structurellement la capacité des économies des pays consommateurs mais entraîne aussi, même si c'est moins immédiatement perceptible, d'autres changements de structures dans les pays producteurs en développement.

En Afrique subsaharienne, le Tchad, la Mauritanie, la Guinée-équatoriale, le Soudan et Sao-Tomé-et-Principe émergent comme de nouveaux producteurs.

Aux côtés de plus anciens, comme le Gabon - confrontés à l'épuisement prévisible de ses réserves - tous doivent faire face à une soudaine augmentation des ressources et une réévaluation de leur rôle géostratégique. un choc qui soumet ces pays producteurs pauvres à des défis colossaux.

La hausse des gains du secteur pétrolier et gazier fait brusquement grimper les coûts des biens, des services et des salaires, ce qui affecte la compétitivité des autres secteurs, notamment le secteur manufacturier qui travaille pour l'exportation. Et où les appareils d'Etat sont fragiles s'ajoutent d'autres dommages collatéraux liés aux luttes politiques et sociales pour le partage, voire la captation du pactole. Comme l'or et le diamant, le pétrole porte une responsabilité dans l'émergence et la persistance des conflits qui minent l'Afrique.

Au sud du Sahara plusieurs pays exportent depuis longtemps comme le Nigeria, l'Angola, le Congo-Brazaville ou le Cameroun. Les hydrocarbures constituent entre 40 et 70% du revenu national de ces pays, plus de 80% des recettes fiscales et souvent 90% des exportations mais leurs indicateurs de développement n'en sont pas meilleurs pour autant.

Troisième producteur de l'Afrique subsaharienne, la Guinée-équatoriale est, à cet égard, exemplaire. Depuis la mise en production, en 1997, son PIB a progressé de 36% en moyenne par an, mais les conditions de vie de la population ont, pourtant, continué à se dégrader.

Alors comment endiguer sinon gérer ce choc pétrolier à l'envers?

Au Tchad - par exemple - la banque mondiale expérimente des mécanismes d'épargne et de placement essayant d'affecter une partie des ressources pétrolières à la lutte directe contre la pauvreté.

Mais ce volontarisme qui nécessite une vraie rigueur d'arbitrage en matière de dépenses et d'investissement publics nécessite aussi une rénovation approfondie des capacités institutionnelles des pays, petits producteurs de pétrole. Parce que c'est encore l'Etat, plus que le marché qui peut atténuer les conséquences structurelles du nouveau choc pétrolier.
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Message par energy_isere » 22 sept. 2005, 21:33

http://today.reuters.com/News/CrisesArt ... =L22476568
Shell prepares to evacuate Nigeria oil workers
Thu 22 Sep 2005 8:35 AM ET
(Adds preparations for evacuation)

By Estelle Shirbon

PORT HARCOURT, Nigeria, Sept 22 (Reuters) - Oil company Royal Dutch Shell <RDSa.L> <RDSb.L> prepared to evacuate some workers from the Niger Delta on Thursday after ethnic militants threatened violence over the arrest of their leader.

The company made plans to withdraw non-essential staff from at least one oil production platform as a judge ordered militia leader Mujahid Dokubo-Asari to be detained for two week pending treason charges.

Soldiers and riot police set up checkpoints across the delta's largest city, Port Harcourt, and armoured personnel carriers thundered through the potholed streets.

Militants of the Niger Delta People's Volunteer Force (NDPVF) threatened on Tuesday to cause mayhem and close down oil facilities in the delta, which pumps all of Nigeria's 2.4 million barrels per day, unless Asari was released.

"The situation is very tense. A decision has been made to evacuate people when and where necessary. So far there is no impact on production and exports," a Shell official said, asking not to be named.

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Message par MadMax » 22 sept. 2005, 22:02

Je tiens à préciser au sujet de Thierry Desmarest qu'il annonçait en février/mars un baril à 35-40$ en moyenne pour 2005. Déjà, à cette époque, ça m'avait bien fait marrer (pourtant j'ignorais tout du PPP), alors maintenant...

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L'immondialisation et ses méfaits

Message par kraveunn » 23 sept. 2005, 13:51

Le tsunamis de la croissance va broyer le continent noir que les Plans d’ajustement structurel avaient déjà noyé.


http://www.legrandsoir.info/article.php ... ticle=2689

Quelques extraits :
Aujourd’hui, le nouveau mot magique, chargé de sauver le continent, (et le monde !) c’est : « la croissance ». La logique de la « croissance », imposée grâce à la définitive dépendance assurée par l’endettement, et posée sur la misère, va assurer une destruction physique, morale et écologique du continent.

En effet, lassés d’un quotidien de privations constantes, de souffrances sans issue, de décès aberrants, les Africains tombent dans le panneau de la consommation effrénée à tout prix. Le manque du nécessaire rend chacun plus avide de superflu, selon une logique humaine inaccessible au raisonnement logique : en Europe, les catégories sociales les plus démunies se surendettent pour consommer plus que les classes moyennes qui, elles, en auraient les moyens mais restent souvent plus raisonnables.

Acheter le dernier téléphone portable, devenu accessible puisque bas de gamme fabriqué en Chine par des esclaves, pour l’exposer sur la table du bar où on échange ses problèmes est devenu plus important que d’acheter la moustiquaire qui sauvera ses enfants du paludisme car le paludisme est devenu une fatalité contre laquelle on ne lutte plus.

Les panneaux publicitaires ont remplacé dans toutes les rues du continent les panneaux de prévention sanitaire : peu de gens savent encore aujourd’hui les causes, les vecteurs des maladies de base (amibes, kwashiorkor, etc.) qui étaient enseignées à l’école ou lors des campagnes nationales de prévention, avant que les PAS n’imposent des restrictions budgétaires draconiennes afin d’assurer « l’équilibre macro-économique du budget », c’est-à-dire rembourser la dette et exonérer de taxes les investisseurs étrangers.

La santé et l’école sont devenues payantes : seule une élite pourra respecter l’hygiène, prévenir les maladies les plus bénignes, être consciente des dangers de l’existence et de ses secrets, s’informer, préserver l’environnement etc.

L’eau et l’électricité, délaissées par l’Etat appauvri, sont devenues hypothétiques sauf pour les plus riches qui peuvent s’offrir container de réserves, surpresseur et groupe électrogène.

Les transports publics ont disparu, laissant la place à une jungle de véhicules privés aux abois. Les axes routiers n’ont jamais été construits ou ne sont plus entretenus faute de budget étatique. Or, les paysans, sans ces axes, ne peuvent plus survivre, incapables de transporter en ville leurs productions éphémères et périssables.

Alors, l’espérance de vie diminue chaque année, pour cause de Sida selon les Institutions Internationales, mais en réalité surtout car la majorité de la population n’a plus accès aux soins.
Et il y en a certains qui s'offusquent encore devant notre espoir trop assumé à voir tomber le capitalisme et la civilation marchande mondialisée...moi ce genre d'article me donne serieusement envie de gerber, non pour son contenu, mais pour les faits qu'il dénnonce... la mondialisation et la société de consommation qui en découle : "c'est vraiment de la merde !" :evil:

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Message par Sylvain » 23 sept. 2005, 15:01

Déplacé dans la rubrique « Afrique ». :D
La géologie pétrolière se moque de votre envie de conduire une automobile.

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Message par marchenchuches » 24 sept. 2005, 06:23

Pourquoi déplacé ?

C'est une mise en perspective et, en tout état de cause, la seconde moitié décrit assez bien le situation dans au moins certaines parties de L'Afrique.

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Message par marchenchuches » 24 sept. 2005, 06:24

Mile excuses, je n'ai peut être pas compris le sens de déplacé

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Message par MadMax » 24 sept. 2005, 14:39

NIGERIA Des séparatistes contrôlent une station de pompage
Menace sur les puits de pétrole nigérians

Tanguy Berthemet (Avec AFP)
[24 septembre 2005]


La tension ne baisse pas autour de l'or noir nigérian. Jeudi, une centaine de militants séparatistes armés ont pris le contrôle d'une station de pompage plantée au coeur de la région du delta du Niger, au sud du pays. Le raid n'a pas vraiment surpris. Depuis plusieurs jours, les miliciens de la Niger Delta People's Volunteer Force (NDPVF), un mouvement sécessionniste illégal, menaçaient de s'en prendre aux sites d'extraction.

Une colère liée à l'arrestation, deux jours plus tôt, de leur chef Alhaji Mujahid Dokuba Asari. Accusé de "trahison" à la suite d'un entretien accordé à un journal local, l'homme a été incarcéré à Abuja, la capitale fédérale. Son avocat a lui aussi été emprisonné. Hier, comme pour répondre à cette double arrestation, le numéro deux de la NDPVF, Alali Horsefall, a encore haussé le ton. Dans un "dernier avertissement", il a laissé "48 heures" au gouvernement pour libérer le leader du mouvement, avant de "tuer toutes les opérations pétrolières dans le Delta". "Nous détruirons tout et tous", ajute-t-il. Mais, de son côté, le président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, a promis à plusieurs reprises de ne jamais céder aux revendications des séparatistes.

Par précaution, Chevron a immédiatement fermé une seconde station de pompage, réduisant sa production de 27 000 barils par jour. Déjà visé par la première opération, le géant américain n'ignore pas qu'en dépit des systèmes de sécurité, ses installations isolées dans l'immense marécage qu'est le delta demeurent des cibles faciles. Jeudi, il n'a fallu que quelques minutes aux 120 miliciens arrivés à bord de 8 puissants "speed-boats" pour désarmer les 6 militaires nigérians et les vigiles affectés à la surveillance des lieux. Les autres compagnies occidentales, notamment Shell, Mobil et Total, elles aussi directement menacées, n'avaient pas, hier, ralenti leur production. Plusieurs dizaines d'expatriés ont néanmois été évacués vers des sites plus sûrs. "Nous surveillons de près la situation", expliquait hier le groupe français; Attaques, rackets et "commandos" contre des stations de pompages ne sont, il est vrai, pas rares dans cette région. L'an dernier, près de 2 000 personnes seraient mortes, victimes de la violence qui mine la zone. Le delta du Niger, au sol détrempé et gorgé de brut, fournit la plus grande partie des 2,5 millions de barils par jour produits par le pays. Le chiffre place le Nigeria au premier rang des producteurs africains et à la sixième place mondiale. Mais le delta, loin de profiter de cette manne, reste l'une des régions les plus misérables de la fédération. Un paradoxe qui a fait le lit de puissantes frustrations et alimenté les vieilles rivalités ethniques.

La NDPVF est parvenue à fédérer une partie des rancoeurs en revendiquant pour les locaux le contrôle des ressources pétrolières et en exigeant la tenue d'une conférence nationale souveraine pour discuter des problèmes du pays. Le mouvement accuse notamment le gouvernement et les géants pétroliers étrangers d'avoir fait des profits énormes sans payer aucune compensation pour la pollution des terres. Mais il se place également en champion de la défense des intérêts de la tribu Ijaws. Ces derniers affirment être marginalisés politiquement, notamment par rapport aux Itsekiris, alors qu'ils sont majoritaires dans la zone.

En mars 2003, de très violents heurts entre les 2 groupes avaient forcé les 3 multinationales pétrolières à évacuer une partie de leurs installations, provoquant une chute de la production nigériane de pétrole d'un peu plus de 800 000 barils. Les marchés mondiaux avaient alors tremblé. Cette fois, la menace paraît moins sérieuse, selon plusieurs spécialistes. Reste que dans le contexte actuel, où le prix du baril atteint des records alors qu'un nouvel ouragan, Rita, s'apprête àfrapper le golfe du Mexique, une flambée de violence au Nigéria pourrait avoir un tout autre impact.

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Message par mehdiclean » 14 déc. 2005, 11:02

Afrique du Sud : une pénurie de carburant paralyse l’aéroport du Cap
De nombreux vols en partance de l’aéroport du Cap ont été retardés, le week-end dernier, en raison d’une pénurie de carburant, rapporte le Mail and Guardian. La situation pourrait revenir à la normale ce lundi, alors que les autorités ont demandé aux automobilistes du Cap et de Johannesbourg de se ravitailler en essence tant qu’ils le peuvent encore.
ce qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité... c'est qu'on la trouve !

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Cameroun : émeutes

Message par mrlargo » 26 févr. 2008, 17:51

Point à noter concernant les émeutes de Douala.
Le Monde a écrit :Le mouvement organisé par les transporteurs et les moto-taxis, tout-puissants au Cameroun, pour protester contre l'envolée des prix, notamment ceux des carburants, devait seulement bloquer la circulation automobile. Il a été le prétexte à une flambée d'émeutes dans la ville côtière.
Voir ici

J'ai envie de dire, et un pays de plus... :cry:
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)

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Re: Cameroun : émeutes

Message par oursbrun » 26 févr. 2008, 19:39

mrlargo a écrit :Point à noter concernant les émeutes de Douala.
Le Monde a écrit :Le mouvement organisé par les transporteurs et les moto-taxis, tout-puissants au Cameroun, pour protester contre l'envolée des prix, notamment ceux des carburants, devait seulement bloquer la circulation automobile. Il a été le prétexte à une flambée d'émeutes dans la ville côtière.
Voir ici

J'ai envie de dire, et un pays de plus... :cry:

Un peu plus au sud:

- la Guinée équatoriale
- le Gabon
- le Congo
- l'Angola

Il pourrait y avoir traînée de poudre!

Des pays avec des dictateurs aux commandes, une raison de plus de tenter le coup de force!

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