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Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 15 déc. 2014, 20:34
par energy_isere
Usine Nouvelle en fait un article aussi :

Dans le désert marocain, GDF-Suez et Nareva lancent l'exploitation du parc éolien de Tarfaya au taux de charge record

et ca dit :
......
Tarfaya, petit port de pêche atlantique, est aussi connu pour avoir été une escale régulière de l’aviateur Saint-Exupéry dans les liaisons aéropostales vers Dakar notamment. Mais la particularité principale du site est un taux de charge éolien qui devrait rivaliser avec les meilleurs niveaux mondiaux, de l’ordre de 45% comparable aux champs offshore danois ou des Shetlands.

Cette performance est à mettre au compte du régime régulier des alizés qui soufflent venant du nord-ouest sur cette région désertique, rafraichissant aussi les températures.
C’est là un facteur clé de l’équation économique du projet car il n’existe pas de tarif de rachat de l’électricité d’origine renouvelable au Maroc.

................

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 19 déc. 2014, 10:12
par energy_isere
Maroc : la centrale hybride solaire-gaz d'Abengoa à l'honneur

19 Dec 2014 enerzine

L'entreprise Abengoa vient de recevoir le troisième prix d'excellence décerné par la Banque africaine de développement pour la centrale à cycle combiné d'Ain Beni Mathar.

L'objectif de ce prix est de reconnaître l'excellence dans des projets qui contribuent au développement durable en Afrique.

Avec un total de 160 hectares de surface et située 81 km au sud d'Oujda et à environ 30 km de la frontière algérienne, Ain Beni Mathar a été inaugurée en mars 2010 comme la première centrale thermosolaire en Afrique. C'est également la première centrale équipée de la technologie Cycle Solaire Combiné Intégré (ISCC) à exploitation commerciale dans le monde.

La centrale, qui combine l'énergie solaire, le gaz naturel et vapeur possède une capacité de 472 MW fournis grâce à un pipeline de 12,6 km relié au gazoduc Maghreb-Europe.

Ain Beni Mathar génère 10 % de l'électricité consommée au Maroc.

Abengoa, présente en Afrique depuis plus de 35 ans, est actuellement en train de développer des usines de dessalement dans des pays africains (Afrique du Sud, Algérie et Maroc) avec la capacité de traiter plus de 660.000 m3 d'eau par jour, ainsi que plus de 1.600 km de lignes de distribution et des centrales solaires d'une capacité de 870 MW.

Tous ces projets doivent contribuer au développement d'infrastructures énergétiques sur le continent africain.
http://www.enerzine.com/10/17976+maroc- ... neur+.html

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 19 déc. 2014, 14:40
par energy_isere
Le Maroc mise gros sur le GNL et va construire un terminal méthanier

le 18/12/2014

Le ministre marocain de l’Énergie, Abdelkader Amara, a annoncé le 16 décembre un vaste plan d’investissement dans le gaz naturel liquéfié afin de réduire la consommation du pays en fuel et de ne plus dépendre du gaz algérien, acheté dans le cadre de son transit par gazoduc vers l’Espagne.
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... n-terminal
Le Maroc veut injecter du gaz naturel dans son mix énergétique, un projet à 4,6 milliards de dollars

17 dec 2014 Usine Nouvelle

Le Maroc envisage de tripler la part du gaz dans sa production électrique actuellement de 10%. C'est l'hypothèse explorée par le Plan national de développement du gaz naturel liquéfié. Coût estimé : 4,6 milliards de dollars.

De 10% à 30%. C'est la part du gaz naturel dans la production d'électricité que souhaite voir augmenter le Maroc selon la feuille de route 2025 du Plan national de développement du gaz naturel liquéfié (GNL) présentée ce 16 décembre à Rabat par Abdelkader Amara, ministre de l'énergie. Ce, dans un contexte où la demande électrique devrait croitre de plus de 6% par an d'ici à 2025.

Pour cela, le ministre envisage de mettre en place un programme d'investissements en infrastructures et moyens de production notamment la construction d'un terminal méthanier maritime à Jorf Lasfar, au sud de Casablanca, pour réceptionner du GNL acheté sur les marchés internationaux et acheminé par navires.

Un paradoxe car l'Algérie voisine est richement dotée en gaz naturel. Mais les relations politiques tendues entre les deux pays rendent difficiles des échanges commerciaux "standards". De plus, la convention existante de transit du gaz algérien par le GME (gazoduc Maghreb Europe) au terme de laquelle le Maroc peut préléver une partie du gaz circulant et le contrat de fourniture de gaz entre l'ONEE (la société électrique nationale marocaine) et la compagnie pétrolière nationale algérienne Sonatrach expirent tout deux à partir de 2021.

Une fois arrivé au terminal méthanier, le gaz naturel devra être transporté à travers le Maroc pour alimenter plusieurs centrales à gaz à cycle combiné à construire (voir détails ci-dessous). Dans le cas où un terminal serait installé à Jorf Lasfar "pour transporter le GNL vers les autres sites, un gazoduc reliant le terminal GNL au GME en passant par Mohammedia, Kenitra et Dhar Doum, d’une longueur de 400 km environ sera réalisé en plus des bretelles reliant ce gazoduc aux centrales électriques CCGT", indique ainsi le ministre marocain de l'Energie.

La capacité électrique fonctionant au gaz naturel pourrait passer ainsi de 600 MW (actuellement deux turbines à gaz de 300 MW chacune, à Mohammedia et Kenitra) à un maximum de 3 900 MW. Pour rappel, la capacité électrique actuelle du royaume est de l'ordre de 7 GW. Pour ces projets, la durée de construction est estimée à 48 mois pour le terminal de regazéification, 36 mois pour les centrales CCGT et 36 mois pour la jetée et le gazoduc. Facture totale estimée : 4,6 milliards de dollars.

La consommation de gaz naturel du royaume passerait, elle de 0,9 milliard de m3 en 2014, à 3,5 milliards de m3, à 90% pour le secteur électrique, le solde pouvant être utilisé dans l'industrie. Par comparaison, la France consomme environ 45 milliards de m3 de gaz naturel par an. Et le terminal méthanier actuellement en construction à Dunkerque coûte 1,2 milliard d'euros pour une capacité prévue de 13 milliards de m3 par an.

A la différence de l'Algérie, le royaume chérifien est quasiment dépourvu d'hydrocarbures et notamment de gaz même si plusieurs travaux d'exploration sont actuellement menés. Sa production de gaz, marginale, s'élève à environ 70 millions de m3.

Cet intéret du Maroc pour le gaz naturel s'explique pour partie par la montée en puissance des énergies renouvelables (solaire et éolien) pour la production d'électricité . Selon les plans du gouvernement, ces énergies vertes devraient représenter 42% de la capacité électrique totale installée à l'horizon 2020. Elles généreraient alors par nature de fortes variations de production sur le réseau (intermittence) que pourraient compenser les centrales à gaz très flexibles.

Pour rappel, à côté de ces projets, le royaume qui importe plus de 15% de son courant d'Espagne est en train de renforcer fortement ses capacités électriques en production de base au charbon grâce à deux nouvelles tranches sur la centrale de Jorf Lasfar (Taqa Maroc) et à la future grosse centrale de Safi développée par le groupe français GDF-Suez et son partenaire marocain Nareva Holding.

Si ces projets charbon sont bel et bien engagés, le plan gaz naturel ne relève lui pour l'instant que d'une hypothèse de travail des pouvois publics marocains. Alors que l'ONEE connait des difficultés financières recurrentes, le recours ou non à des opérateurs privés et les schemas de financement seront des étapes clés pour la mise en oeuvre de ce plan.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... rs.N303966

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 20 déc. 2014, 14:03
par energy_isere
suite.
Le Maroc va investir 4,6 milliards de dollars dans le gaz naturel liquéfié

Agence Ecofin 18 décembre 2014

Le Maroc compte investir 4,6 milliards de dollars d'ici 2021 dans un vaste projet de développement de gaz naturel liquéfié (GNL) en vue de renforcer son «mix énergétique», a annoncé le ministre marocain de l'Energie, Abdelkader Amara, le 16 décembre. « Le deuxième élément de notre stratégie énergétique nationale, après l’introduction des énergies renouvelables, est la réorganisation de notre bouquet fossile avec le développement du gaz naturel liquéfié», a souligné M. Amara.

Dans le cadre de ce programme, un projet de terminal de GNL doit notamment voir le jour d'ici cinq ans sur le site de Jorf Lasfar. Plusieurs centrales à cycle combiné seront aussi construites pour convertir le GNL en électricité. Selon M. M. Amara, le royaume chérifien espère ainsi produire 2700 mégawatts d'électricité à partir du GNL.

Image

Plus gros importateur d'énergie de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, le Maroc s'est par ailleurs lancé au cours des dernières années dans un vaste programme de développement des énergies renouvelables, qui doivent lui permettre de couvrir 42% de ses besoins en 2020. Le coût total des différents projets en matière d'énergies renouvelables est estimé à 13,1 milliards de dollars, soit 60% des investissements en énergie du Maroc jusqu'en 2020.
http://www.agenceecofin.com/gaz-naturel ... l-liquefie

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 25 déc. 2014, 10:23
par energy_isere
Maroc : Circle Oil découvre un petit gisement de gaz exploitable au nord-est de Kenitra

Par Nasser Djama - Publié le 22 décembre 2014

La société irlandaise d'exploration pétrolière et gazière Circle Oil annonce une découverte de gaz faisant suite aux résultats préliminaires de forage du puits KSR-12 dans le permis Sebou, au nord-est de Kenitra au Maroc. Confirmée par l'Onhym, la découverte, modeste, pourrait faire l'objet d'une exploitation.

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http://www.usinenouvelle.com/article/ma ... ra.N304836

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 10 janv. 2015, 13:42
par energy_isere
Maroc: la Banque mondiale prévoit une croissance située entre 4% et 4,5% en 2015

Agence Ecofin 08 janv 2015

Le directeur du département Maghreb à la Banque mondiale, Simon Grey, a estimé que la croissance de l’économie marocaine devrait se situer entre 4% et 4,5% 2015.

M. Grey a également précisé, dans un entretien publié le 7 janvier par journal marocain L’Economiste, que le Maroc devrait bénéficier de la baisse des prix mondiaux du pétrole, indiquant que la croissance s’accompagnera d'une amélioration soutenue des équilibres internes et externes. Il a, cependant, recommandé aux autorités marocaines de renforcer la productivité et d’améliorer le climat des affaires.

«L'économie marocaine est sur une bonne trajectoire, mais à moyen terme, les bases structurelles d'une croissance dépendront de l'action sur trois facteurs clés: la productivité, l'environnement des affaires et le capital immatériel», a déclaré M. Grey.

Le responsable de la Banque mondiale a, par ailleurs, relevé que les perspectives de l'économie marocaine continueraient de dépendre de la poursuite de politiques macroéconomiques saines, et de l'accélération des stratégies sectorielles et réformes structurelles, notamment liées à la fiscalité et aux régimes de retraite.
http://www.agenceecofin.com/gestion-pub ... -5-en-2015

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 17 janv. 2015, 13:02
par energy_isere
Maroc: Acwa Power remporte la réalisation des phases 2 et 3 du projet solaire Noor

Agence Ecofin 12 janv 2015

Le groupe saoudien Acwa Power, chef de file d’un consortium formé avec l’espagnol Sener, a remporté l’appel d’offres pour la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance des phases 2 et 3 de la centrale du complexe solaire Noor au Maroc.

Noor II, d’une puissance de 200 MW avec une capacité de stockage de 7 heures, aura recours à la technologie thermo-solaire à capteurs cylindro-paraboliques, à l’instar de Noor I, selon l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) qui a rendu publics vendredi dernier les résultats de cet appel d’offres.

Cependant, la phase 3 du projet, Noor III, aura une puissance de 150 MW avec une capacité de stockage comprise entre 7 et 8 heures et introduira une diversification technologique avec une sous-technologie thermo-solaire, CSP Tour.

Il restera la dernière tranche Noor IV du complexe solaire d’Ouarzazate qui sera développée, apprend-on, en utilisant la technologie photovoltaïque, avec une puissance minimale de 50 MW.
http://www.agenceecofin.com/solaire/120 ... laire-noor

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 31 janv. 2015, 13:39
par energy_isere
suite de ce post du 05 sept 2014 viewtopic.php?p=364897#p364897
Maroc: San Leon effectue des tests positifs sur l’huile de schiste de Timahdit, selon le procédé Enefit

Agence Ecofin 26 janv 2015

Au Maroc, San Leon Energy plc, coté à Londres, poursuit de « façon prudente » ses efforts de développement de sa superficie Timahdit qui regorge d’importantes ressources d’huile de schiste, a indiqué Oisin Fanning, Président exécutif du pétro-gazier, dans une mise à jour opérationnelle le 21 janvier dernier.

Selon la compagnie d’exploration, le bench-testing de l'entreprise estonienne Enefit, en matière d’huile de schiste, a été appliqué avec succès sur les échantillons prélevés à Timahdit et a révélé une importante quantité d’hydrocarbure C5+, dans une proportion de près de 86%.

Environ 10 tonnes d’huile de schiste ont été traitées et les différents échantillons ont été broyés et traités dans conditions différentes, apprend-on. Le pétro-gazier basé à Dublin indique que, d’après Enefit, qui a développé une technologie de production du pétrole et du gaz à partir de l’huile de schiste, il s’agit des résultats « positifs ».

« L’adéquation du procédé d’Enefit à notre huile de schiste est très encourageante et constitue l’épine dorsale de l’actualisation de l’étude de préfaisabilité qui aidera à fournir un modèle financier optimisé pour attirer les investissements de mise en valeur », a commenté Oisin Fanning.

Outre la licence Timahdit couvrant 36 km2, San Leon Energy plc détient des intérêts dans les licences offshores Foum Draa et Sidi Moussa au Maroc, dont 60% d’intérêt dans le puits d’exploration SM-1 sur le bloc Sidi Moussa.

Image
http://www.agenceecofin.com/gaz-de-schi ... ede-enefit

il s'agit en fait de schiste bitumineux.

Et avec un baril à 50$ maintenant je sais pas si ça va être rentable .........

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 14 févr. 2015, 20:07
par energy_isere
L’espagnol Gamesa et le saoudien Acwa veulent créer une usine de fabrication de pâles au Maroc

Agence Ecofin 12 fev 2015

L’espagnol Gamesa participe, en consortium avec le saoudien Acwa, à l’appel d’offre de l’Office nationale de l’énergie et de l’eau potable relatif à la réalisation d’une usine de fabrication de pâles à Tanger. Ce marché entre dans le cadre d’un vaste plan d’investissement de plus de 1 milliard d’euros, destiné à la création d’une filière industrielle dans l’énergie éolienne au Maroc.

L’usine de pâles, objet du présent marché, sera installée à Tanger sur une superficie globale de 40 000 m2 avec une capacité annuelle de production de 1000 pales pour un coût allant de 20 à 50 millions d’euros.

Cette production est destinée non seulement à alimenter un parc éolien de 850 MW, mais aussi à l’exportation vers l’Europe et le Moyen-Orient. A pleine capacité, l’usine de pâles devrait créer un millier d’emplois directs et autant d’emplois indirects. Un plan de formation est prévu à cet effet, en partenariat avec une université locale afin de répondre aux exigences en matière de compétences.

Avec les nombreux parcs dans le monde entier, dont 6 d’une capacité de 238 MW au Maroc où il est présent depuis 10 ans, Gamesa a de fortes chances de se voir octroyer la réalisation de ce marché.
http://www.agenceecofin.com/eolien/1202 ... s-au-maroc

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 14 févr. 2015, 20:14
par GillesH38
energy_isere a écrit :
L’espagnol Gamesa et le saoudien Acwa veulent créer une usine de fabrication de pâles au Maroc
de visages pâles, ou de pales ? :)

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 15 févr. 2015, 14:03
par mahiahi
y'en a qui se seront marrons dans l'histoire

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 03 mars 2015, 21:15
par energy_isere
D’échec en échec, l’exploration pétrolière au Maroc désormais face à un défi majeur

Publié le 02.03.2015 à Par Ristel Tchounand

Après plusieurs compagnies, Kosmos Energy vient d’annoncer l’abandon du premier puits foré dans le cadre de ses activités au large de la ville de Boujdour, dans le Sud du royaume. C’est le énième cas d’échec d'une opération d’exploration pétrolière au Maroc qui impose désormais un défi aux compagnies opérantes. Détails.

C’est dans un communiqué conjoint que l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la compagnie américaine Kosmos Energy ont annoncé l’échec du forage du puits d’exploration CB-1 sur les permis de recherche Cap Boujdour offshore au large de la ville de Boujdour. « Jugé non commercial, le puits sera fermé et abandonné », indique la note publiée sur le site web de l’institution dirigée par Amina Benkhadra. Des résultats tombés plus tôt que prévu, car le directeur communication de Kosmos avait confié à Médias 24 que le forage de Cap Boujdour lancé le 19 décembre dernier devait durer environ 90 jours.

Plusieurs abandons de forage en quelques mois

C’est le énième échec de forage annoncé ces derniers mois. En novembre 2014, la compagnie turquo-anglaise Genel Energy annonçait l’abandon de ses activités de forage à Sidi Moussa, près d’Agadir, après celui de Tarfaya, faisant valoir que le pétrole découvert était « fracturé et béchique ».

Plus tôt au mois de juillet, l’australienne Tangiers Petroleum – après avoir affiché un fort optimisme - obtenait des résultats négatifs de son forage à Tarfaya. En mai, c’est la compagnie irlandaise Fasnet qui signait également l’arrêt définitif de ses activités au niveau du bloc Foum Assaka, suite aux résultats négatifs du forage. En mars, l’écossaise Cairn Energy abandonnait ses activités au large de Tarfaya pour cause de recherche infructueuse.

Voilà donc quelques compagnies étrangères engagées dans l’exploration pétrolière au Maroc qui, malgré le traditionnel optimisme de départ, ont fini par essuyer des échecs, compromettant le rêve de découverte de pétrole nourrie par le vaste programme du royaume qui avait prévu la réalisation de 30 forage en 2014.

Défi majeur

Malgré tout, Amina Benkhadra et son équipe se montrent toujours confiantes pour la suite. « L’ONHYM et ses partenaires comptent poursuivre l’exploration de ce vaste domaine de l’offshore atlantique marocain qui comporte plusieurs plays de types différents », indique l’institution dans son communiqué, soulignant que les informations recueillies dans le cadre du forage de Cap Boujdour « permettront d’optimiser le positionnement d’un éventuel futur puits d’exploration ».

Mais Kosmos Energy, qui va creuser d'autres puits afin de poursuivre son programme d'exploration au large de Boujdour, retient tout de même une leçon. « À l'avenir, le défi majeur de l'exploration est de trouver des réservoirs de taille commerciale et de qualité, a déclaré Andrew Inglis, le PDG de Kosmos Energy, rapporte la presse spécialisée anglaise. Et c’est peu de le dire, puisque les annonces liées au potentiel pétrolier du royaume chérifien suscitent toujours beaucoup de faux espoirs, puisque jusqu’ici, il n’y a jamais eu de véritable découverte de pétrole au Maroc. Ayant retenu les leçons de l’affaire Talsint, l’ONHYM ne tombe plus dans le piège de la surenchère, n’hésitant pas à recadrer la presse quand il faut, comme en septembre dernier, lorsque San Leon Energy la réussite du procédé pour extraire et transformer le kérogène contenu dans la roche pour en faire du pétrole exploitable.
http://www.yabiladi.com/articles/detail ... maroc.html

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 23 mars 2015, 14:52
par energy_isere
GDF Suez se positionne sur le méga plan gazier du Maroc

Par Pierre-Olivier Rouaud - Usine Nouvelle le 23 mars 2015,

Des dirigeants de GDF Suez, ont indiqué, à Casablanca, le 19 mars, que le groupe était prêt à participer aux grands projets du Maroc en matière de développement de ses infrastructures gazières. Un projet à 4,6 milliards de dollars qui vise notamment à diversifier le mix de production électrique du royaume, où le groupe français est déjà très présent dans l'énergie.

Le nouveau plan gaz du Maroc attire les convoitises. Après le groupe Shell début février, puis la filiale marocaine du groupe d'Abu Dhabi, Taqa début mars, c'est au tour du français GDF Suez d'entrer dans la danse.

A l'occasion d'une conférence de presse à Casablanca, le 19 mars, Jean-Claude Depail, directeur général adjoint de GDF Suez, en charge de la branche Infrastructures, a indiqué que son groupe était prêt à s'engager dans le projet des autorités marocaines, jugé "pertinent".

Pour rappel, le Maroc a annoncé le 16 décembre vouloir tripler d'ici à 2025 la part du gaz dans sa production électrique, actuellement de 10%, via un Plan national de développement du gaz naturel liquéfié (GNL). En vue ? un programme d'investissement en infrastructures gazières et électriques estimé par Abdelkader Amara, le ministre de l'Energie, à 4,6 milliards de dollars, ce en partenariat public privé.

Ce plan prévoit notamment la construction d'un terminal méthanier dans le port de Jorf Lasfar, à 100 km au sud de Casablanca, pour réceptionner du GNL. Les relations politiques tendues avec l'Algérie voisine, pourtant richement dotée en gaz, rendent quasi impossible les échanges commerciaux entre les deux pays. Et le Maroc s'approvisionnerait sur les marchés mondiaux (Qatar, Nigeria, Russie, etc)

Ce GNL pourrait alimenter un réseau, à étendre, de centrales électriques à gaz à cycle combiné jusqu'à 3 900 MW (600 MW en place actuellement).

L'intéret du Maroc pour le gaz naturel s'explique notamment par la croissance des énergies solaires et éoliennes dans son mix électrique. Au total, les énergies vertes devraient peser 42% de la capacité électrique installée à l'horizon 2020, générant une forte intermittence que pourraient compenser les centrales à gaz, très flexibles.

GDF Suez est un des grands opérateurs mondiaux de la chaîne gazière, et deuxième opérateur européen de terminaux méthaniers et s'intéresse logiquement au projet. D'autant que le groupe est déjà très présent au Maroc. Il a construit et exploite avec Nareva (filiale de SNI, holding de la famille royale) le parc éolien de Tarfaya inauguré fin 2014 et un des plus grands d'Afrique.

Toujours avec Nareva, et avec le japonais Mitsui, il est un des trois partenaires de la future centrale à charbon géante de Safi. Et enfin, le groupe français s'est aussi positionné, en association avec le danois Vestas, sur un important appel d'offres éolien de 850 MW lancé par l'Office de l'électricité (ONEE) du Maroc et dont le résultat est attendu cette année.

Par ailleurs, le groupe Suez Environnement, détenu à 35% de Suez est un des importants acteurs au Maroc de l'eau ou des déchets, via notamment sa filiale Lydec qui gère les utilités (eau, électricité) de Casablanca... une cité dépourvue, encore, de gaz de ville.
http://www.usinenouvelle.com/article/gd ... oc.N320327

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 24 mars 2015, 15:59
par Raminagrobis
C’est le énième échec de forage annoncé ces derniers mois. En novembre 2014, la compagnie turquo-anglaise Genel Energy annonçait l’abandon de ses activités de forage à Sidi Moussa, près d’Agadir, après celui de Tarfaya, faisant valoir que le pétrole découvert était « fracturé et béchique ».
Béchique signifie "qui guérit la toux". Je suppute le problème de traduction :lol:

Re: Maroc / énergie - environnement

Publié : 04 avr. 2015, 12:59
par energy_isere
Maroc : la première centrale de Ouarzazate raccordée au réseau électrique national

Agence Ecofin 02 Avril 2015

L’Office nationale de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a raccordé avec succès le complexe solaire de Ouarzazate au réseau électrique national. Cette opération a été faite à travers la construction et la mise en service d’une ligne de 225kV entre le poste ONEE de la ville de Ouarzazate et la centrale. La nouvelle ligne transportera l’énergie produite par la centrale Noor I d’une capacité de 160 MW qui sera mise en service en octobre prochain.

D’autres infrastructures de renforcement du réseau électrique ont également été mises en service dans la région. Au nombre de ces dernières, la nouvelle ligne de raccordement de 225kV entre Errachidia et Ouarzazate et le nouveau poste 225/60kV Tinghir II.

Le coût de ces différentes infrastructures s’élève à près de 500 millions de dirhams financés par la Banque africaine de développement, l’Agence française de développement, la KfW (Allemagne) et l’Union Européenne.

L’ONEE a également annoncé avoir initié la réalisation d’autres infrastructures de transport de l’énergie en perspective de la mise en service des centrales Noor II, Noor III et Noor IV d’une capacité totale 390 MW, annoncée pour 2018.
http://www.agenceecofin.com/solaire/020 ... e-national