Angola

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Re: Angola

Message par Raminagrobis » 24 déc. 2017, 09:29

lien L'angola s'attend à une baisse de 36% de la production de pétrole d'ici 2023 si de nouveaux projets ne sont pas lancés.

lien Intéressant : la production par concession.
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Re: Angola

Message par energy_isere » 20 janv. 2018, 13:30

Production pétrolière : l’Angola est tout proche du seuil fixé par l’OPEP

Agence Ecofin 17 janv 2018

En Angola, la production pétrolière actuelle est de 1,6 million de barils par jour alors que le seuil à ne pas dépasser qui est fixé par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) est de 1,678 million de barils par jour.

Pour Estêvão Pedro, le représentant de l'Organisation africaine des producteurs de pétrole (APPO), il est nécessaire d’investir davantage pour atteindre les 78 000 barils de pétrole par jour, restants afin de mieux profiter de la remontée des cours du brut. Une déclaration faite lors de la réunion extraordinaire du Comité d'experts de l'APPO, qui se tient actuellement à Luanda, la capitale angolaise. Le responsable a également salué les efforts consentis par l’Angola et les autres producteurs de l’OPEP depuis 2016 pour respecter les quotas de réduction de l’offre. A l’en croire, ce sont ces efforts combinés qui ont permis la remontée des cours au-delà de la barre des 60 dollars le baril.

« Le souci de l’APPO est d’atteindre la stabilisation du marché concernant l’offre (…) pour permettre à l’organisation de relever les défis actuels du secteur.», a-t-il indiqué selon des propos rapportés par Angola Press.

De son côté, le secrétaire d'Etat angolais au Pétrole, Paulino Jerónimo, a déclaré que le prix actuel sur le marché international oblige tous les opérateurs et fournisseurs de services à être plus compétents dans la recherche de solutions pour réduire les dépenses sans compromettre la production. Ceci permettrait d’augmenter les marges de bénéfices pour de meilleurs revenus pétroliers pour l’Angola.

L’Angola est le deuxième plus grand producteur de pétrole en Afrique, derrière le Nigéria et devant l’Algérie.
https://www.agenceecofin.com/production ... par-l-opep

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Message par Raminagrobis » 24 janv. 2018, 23:14

lien une étude sur le secteur pétrolier angolais et son avenir. On trouve notamment un tableau des projets en cours.
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Re: Angola

Message par Raminagrobis » 29 avr. 2018, 00:33

lien

La production de pétrole de l'Angola se casse la figure : entre le dernier trimestre 2017 et le premier trimestre 2018, une baisse de 60 kb/j (4%). C'est énorme. Et ça semble s'accélérer.

Les gisements en offshore profond déclinent rapidement ce n'est pas une découverte. Après 3 ans environ leur production diminue fortement.

Néanmoins TOTAL a un gros projet, le gisement Kaombo, qui doit produire 115 kb/j dans quelques mois et le double en phase 2. Mais après ça, on ne verra plus grosse mise en service à court terme. Y'a bien le projet Palas-Astraea-Juno de BP (125 kb/j) mais c'est en 2024.

Le pays a passé son pic début 2010.
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Re: Angola

Message par energy_isere » 03 mai 2018, 20:51

Angola : la pêche en remède à la «pétro-dépendance» ?

Par Ristel Tchounand 03/05/2018

Deuxième pays producteur de pétrole en Afrique, l’Angola est resté jusqu’ici tributaire de l’évolution des cours sur les marchés internationaux. Au moment où ceux-ci peinent à retrouver leurs niveaux d’il y a quelques années et que la compagnie pétrolière nationale peine à sortir de son gouffre financier, Luanda, dans son plan de diversification économique, explore une autre piste : la pêche. Les détails.

Frappé à son tour par l'urgence de la diversification économique qui frappe ces dernières années les pays «pétro-dépendant», l'Angola a décidé de faire de la pêche l'un des principaux secteurs de son économie.


«La diversification de l'économie est notre priorité. [...] Nous allons relancer la pêche et l'agriculture et ouvrir le pays aux investissements étrangers», déclarait récemment le président Joao Lourenço, rapporte l'AFP.

Une priorité née des contre-performances enregistrées par le pétrole ces dernières années. Même si les cours commencent à se révéler peu à peu, la dégringolade spectaculaire d'il y a quelques années avait enfoncé l'économie du deuxième pays producteur d'Afrique. La situation était telle que le taux de croissance du PIB a flanché, passant de 12,6% entre 2006 et 2010 à 4,7% entre 2011 et 2015, selon les données de la Banque africaine de développement. En 2016, le pays touchait le fond avec une croissance de 0,1%. Même s'il a connu un léger rebond l'an dernier à 2,1%, le pays reste encore loin de ses performances d'antan. Tout cela jumelé à la dépréciation de la monnaie locale, la raréfaction des devises, la baisse des investissements, ou encore la descente aux enfers de la compagnie pétrolière nationale dont le gouffre financier reste abyssale.

En misant sur la pêche, Luanda s'attaque à un secteur qui, aujourd'hui, ne représente que 1% du PIB. La tâche s'avère donc assez ardue, puisque le pétrole dont il ne veut plus dépendre fait jusqu'à 70% du PIB. Mais le gouvernement reste très optimiste, se basant sur le potentiel halieutique. Un potentiel d'ailleurs décrie dans un rapport de la Conférence Ministérielle sur la Coopération Halieutique entre les États Africains Riverains de l'Océan Atlantique réalisé en 2014 :


«Outre ses ressources pétrolières et minières, sa situation géographique et sa topographie lui offrent un secteur primaire prospère tant au niveau de la pêche et de l'agriculture qu'en ce qui concerne les capacités énergétiques naturelles»

«Avec 1 650 kilomètres de côtes baignées par les courants chauds de Guinée et froid du Benguela, et 10 000 kilomètres de rivières, l'Angola dispose d'abondantes ressources halieutiques qui ne sont que partiellement exploitées».

Selon la même source, ces ressources halieutiques concernent principalement le chinchard, les crevettes, le thon, le crabe rouge, les sardines ou encore les langoustes.

Pour combler ses lacunes dans le développement de son secteur de la pêche, Luanda a déjà lancé plusieurs pistes, notamment celle des infrastructures. Dans ce sens, le gouvernement prépare l'achat prochain d'un bateau de pêche spécialisé, pour 3,7 millions de dollars. Le ministère des Pêches porte lui aussi un projet de construction d'un nouveau port avec entreposage frigorifique à Tombwa, pour un buget estimé à 23,5 millions de dollars.
A l'horizon 2020, Luanda ambitionne d'augmenter sa production halieutique de 16% à 614 000 tonnes. Si pour l'instant le pays dispose en main des cartes qui lui permettront de booster déjà sa production de farine de poisson, le challenge s'avère énorme pour arriver le faire du poisson le nouveau «pétrole» de l'Angola.
https://afrique.latribune.fr/economie/2 ... 77334.html

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Message par energy_isere » 12 mai 2018, 12:52

Angola : moins de deux mois après sa mise en production, le champ Ochigufu monte à 24 000 b/j

Agence Ecofin 10 mai 2018

Mercredi, Eni a annoncé qu’en Angola, le champ pétrolifère d'Ochigufu, dans l'offshore profond, génère désormais 24 000 barils par jour, seulement deux mois après sa mise en production.

Cette performance permet à la production totale du bloc 15/06, l’un des plus importants du pays, de se stabiliser au-dessus de 150 000 barils par jour et correspond à l'objectif d'ajouter 54 000 barils par jour à la production du bloc d'ici 2019.

Les futurs projets qui entreront en production sur ce bloc sont les champs Mpungi (East Hub) et Vandumbu (West Hub). Ils ajouteront 30 000 barils de pétrole supplémentaires par jour à la production globale du bloc. Eni pense que la production pourrait dépasser 170 000 barils par jour en 2019.

Le gisement regorgerait de plus de 3 milliards de barils de pétrole en place et 850 millions de barils de réserves.

Cette annonce représentera une véritable bouffée d’oxygène pour la production locale qui régresse depuis quelques mois, en raison de l’arrivée à maturité de nombreux champs producteurs.
https://www.agenceecofin.com/production ... 24-000-b/j

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Message par energy_isere » 28 mai 2018, 18:58

Total signe un accord d'exploration en eaux "ultra profondes" en Angola

28/05/2018 PARIS (Agefi-Dow Jones)

Le groupe pétrolier Total a annoncé lundi la signature avec le groupe parapublic Sonangol d'un contrat d'exploration en eaux "ultra profondes" au large de l'Angola.

"Total et Sonangol sont associés à 50/50 pour mener l'exploration sur le bloc 48 dans les eaux ultra profondes offshore Angola avec une première phase de deux ans qui comprendra le forage d'un puits", a indiqué le groupe dans un communiqué.

Total prévoit également de développer avec Sonangol un réseau de stations-services dans le pays, dans le cadre d'une future coentreprise.

Ces accords ont été signés officiellement à l'occasion de la visite en France du Président de la République d'Angola, João Lourenço.

"Total, en tant que premier partenaire pétrolier de l'Angola, continuera de contribuer au développement des ressources pétrolières et gazières du pays", a commenté Patrick Pouyanné dans un communiqué. Le PDG de Total a par ailleurs salué "les travaux réalisés conjointement par les autorités angolaises, Sonangol et l'industrie pour adapter le cadre fiscal et règlementaire" qui permettront de "relancer l'investissement dans ce secteur clé de l'économie angolaise et de mettre en oeuvre de nouveaux projets".

Présent en Angola depuis 1953, Total est le premier opérateur pétrolier du pays.
https://www.zonebourse.com/TOTAL-4717/a ... -26669464/

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Message par energy_isere » 28 juin 2018, 20:30

Angola : Subsea 7 retenu par Total pour des conduites sur Zinia 2

Publié le 28/06/2018

Subsea 7 a remporté un contrat auprès de Total pour l’ingénierie, la fourniture, l’installation et la mise en service de conduites destinées à la phase 2 du projet angolais Zinia.

Image
Le projet de développement Zinia 2 prévoit le raccordement de deux réservoirs au FPSO existant « Pazflor », sur le bloc angolais 17. (Photo : Total)
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... ur-zinia-2

Pazflor (Total) avait été inauguré en Novembre 2011, voir ce post : viewtopic.php?p=305152#p305152

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Re: Angola

Message par energy_isere » 30 juin 2018, 13:23

Sonangol et Equinor signent un MoU pour relancer la production pétrolière de l’Angola

Agence Ecofin 28 juin 2018

Jeudi, les sociétés publiques pétrolières de l’Angola et de la Norvège, Sonangol et Equinor ont signé un protocole d’accord de coopération pour permettre à cette dernière de continuer à investir dans le pays, notamment dans l’exploration et la production.

L’accord prend entre autres en compte, l’exploration des blocs prolifiques 5/06 et 18/15, selon des précisions de Carlos Saturnino, le PDG de Sonangol. Celui-ci a aussi mentionné que le document ouvre la possibilité à l’exploration de nouveaux bassins comme le Congo et le Kwanza.

« Equinor a l'intention de se positionner comme une importante société d'exploitation dans les concessions d'hydrocarbures et nous voulons le faire ensemble.», a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par l’agence de presse Bernama.

Par ailleurs, les deux parties ont manifesté un intérêt particulier pour le bassin de Benguela.
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... e-l-angola

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Message par energy_isere » 27 juil. 2018, 18:40

Total : Kaombo, projet phare du deep offshore en Angola, entre en production

Claude Leguilloux, le 27/07/2018 Boursier.com

Total a démarré la production de Kaombo, le plus grand projet en eaux profondes d'Angola récemment construit, situé à 260 kilomètres des côtes de Luanda. Kaombo Norte, première unité flottante de production et de stockage (FPSO) aujourd'hui mise en fonctionnement, produira environ 115 000 barils de pétrole par jour, alors que le démarrage du second FPSO, Kaombo Sul, est attendu l'année prochaine. La production globale atteindra environ 230.000 barils de pétrole par jour au plateau et le gaz associé sera exporté vers l'usine d'Angola LNG. Construits à partir de navires pétroliers convertis (Very Large Crude Carriers), les deux FPSO seront connectés à 59 puits via l'un des plus grands réseaux sous marins au monde et permettront de développer les ressources de six champs différents (Gengibre, Gindungo, Caril, Canela, Mostarda et Louro) répartis sur 800 kilomètres carrés dans les parties centrale et sud du permis.

"Le démarrage de Kaombo est une étape majeure pour Total. Développer les 650 millions de barils de réserves estimées contribuera au cashflow et à l'augmentation de la production du Groupe en Afrique" a déclaré Arnaud Breuillac, directeur général Exploration-Production de Total. "Total se félicite de mettre à profit son expertise dans le deep offshore pour opérer le plus grand projet récemment mis en production en Angola, qui représentera 15% de la production de pétrole du pays. Cela démontre de nouveau l'engagement du Groupe à participer sur le long terme au développement du secteur pétrolier et gazier en Angola, comme nous continuerons à le faire dans les années à venir, notamment en relançant l'exploration dans des zones comme le bloc 48."

Total est opérateur du bloc 32 dans lequel il détient une participation de 30%, aux côtés de Sonangol P&P (30%), Sonangol Sinopec International 32 Limited (20%), Esso Exploration & Production Angola (Overseas) Limited (15%) et Galp Energia Overseas Block 32 B.V. (5%).
https://www.boursier.com/actions/actual ... 71912.html

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Re: Angola

Message par energy_isere » 14 oct. 2018, 10:53

Angola : le gouvernement n’exclut pas une cotation partielle en bourse de la société publique du pétrole

Agence Ecofin 12 oct 2018

En Angola, la société publique du pétrole, Sonangol, pourrait être partiellement cotée en bourse. L’information a été donnée par le ministre du Pétrole, Diamantino Azevedo, lors d’une intervention à la télévision publique, hier.

« Sonangol à la bourse à l’avenir, c’est une possibilité. Mais aucune décision n’a encore été prise dans ce sens », a déclaré ce matin, au micro de Reuters, un porte-parole du ministère.

Celui-ci a cependant indiqué que si cette introduction en bourse devait réellement se faire, elle n’interviendra qu’après juin prochain, lorsque la restructuration en cours de l'entreprise sera terminée.

La restructuration de Sonangol comprend la scission d'actifs non essentiels et la séparation des responsabilités réglementaires de la société pour former une nouvelle agence pétrolière.

L'Angola espère que l’opération contribuera à renverser la tendance à la baisse de la production pétrolière, en réduisant la bureaucratie et en accélérant le rythme de l’arrivée des investissements dans le secteur.

Sonangol devrait s’appuyer sur cette introduction en bourse pour lever des fonds afin d’investir dans de nouveaux projets. Le pays fait actuellement face à une arrivée à maturité de ces principaux périmètres de production
https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... du-petrole

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Re: Angola

Message par energy_isere » 03 nov. 2018, 10:58

Angola : le Belge QWAY désire implanter 500 MW de centrales d’énergies renouvelables

Agence Ecofin. 1 nov 2018

Le développeur belge QWAY a annoncé son ambition de mettre en place 500 MW de centrale d’énergies renouvelables en Angola. Il est prévu que 250 à 300 MW de cette capacité soient constitués de centrales solaires. Le reste sera constitué de centrales éoliennes et à biomasse. Selon QWAY le ministère de l’Energie a évalué à 55 GW, le potentiel solaire photovoltaïque du pays.

Pour atteindre son objectif, le Belge s’est associé avec la compagnie locale, Thueia, spécialisée dans les centrales à biomasse. Les deux entités prévoient que la phase de développement de ces projets s’achèvera d’ici 2020 et que la construction des infrastructures pourra démarrer.

La réalisation de ces centrales permettra au pays de se rapprocher de son objectif qui est d’atteindre 100% de taux d’électrification d’ici 2025. Pour cela, le pays compte porter ce chiffre à 50% d’ici 2022, 60% d’ici 2025. Des études ont récemment révélé qu’il faudrait 200 000 nouvelles connexions chaque année afin d’atteindre l’objectif le plus proche.

L’Angola a actuellement un taux d’électrification de 40%.
https://www.agenceecofin.com/energies-r ... ouvelables

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Message par energy_isere » 10 nov. 2018, 14:23

Total et l'Angola inaugurent un nouveau champ offshore très attendu

AFP le 10 nov. 2018

L'Angola et Total ont inauguré samedi un nouveau champ pétrolier en eaux profondes opéré par le groupe français, un coup de fouet très attendu à la production du pays africain depuis la chute des cours du brut qui a plongé son économie en crise en 2014.

Localisé à 250 km au large de la capitale Luanda, le projet Kaombo est la importante opération offshore jamais lancée en Angola et a coûté 16 milliards de dollars.

Deux bateaux de plus de 300 m de long doivent y pomper le brut le brut de six nappes éparpillées sur 800 km2, l'équivalent de la surface de Paris. Un réseau de plus de 300 km de tubes, record mondial, a été posé jusqu'à 2.000 m sous la mer pour remonter les hydrocarbures en surface.

Le premier des deux navires, Kaombo Norte, a produit sa première huile en juillet dernier. Il devrait rejoint à la mi-2019 par son double, Kaombo Sul.

A terme, ils doivent produire 230.000 barils par jour, soit 15% de la production actuelle du pays, pour des réserves totales estimées à 660 millions de barils.

Le projet dirigé par le groupe français -- en partenariat avec la compagnie nationale angolaise Sonangol, SSI (Sonangol et le Chinois Sinopec), Esso (Etats-Unis) et Galp (Portugal)-- intervient à point nommé pour les autorités angolaises.

Total produit 40% du brut extrait d'Angola, deuxième fournisseur d'Afrique subsaharienne derrière le Nigeria.

"Nous allons maintenir notre production pour les prochaines années", a promis après l'inauguration le PDG de Total Patrick Pouyanné. "Il y a une dynamique très positive, les prix du pétrole sont plus élevés et la volonté du gouvernement angolais de favoriser l'industrie pétrolière est la bienvenue", a-t-il ajouté devant la presse.

Au début des années 2000, l'Angola a connu une période de très forte croissance à deux chiffres nourrie par le pétrole. Mais en 2014, la forte baisse des prix du brut, dont la vente représente 90% de ses exportations et 70% de ses recettes, a précipité le pays dans la récession et fait chuter la devise nationale.

Le cours du baril a atteint son plus haut depuis quatre ans le mois dernier mais s'est récemment tassé.

Le président angolais Joao Lourenço, élu en 2017 après trente-huit ans du règne de Jose Eduardo dos Santos, a promis au pays un "miracle économique" qui passe par la relance de sa production pétrolière en baisse depuis des anées -- aujourd'hui 1,5 millions de barils par jour -- et la diversification de ses activités.

"Nous avons comme objectif de maintenir la production, le gouvernement s'est engagé à ce que ce chiffre ne baisse pas pendant son mandat", a déclaré le ministre du Pétrole Diamantino Azevedo.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ndu-181110

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Re: Angola

Message par energy_isere » 13 nov. 2018, 12:51

Au large de l'Angola, un espoir pétrolier nommé Kaombo

AFP 13/11/2018

La longue torchère qui s'échappe de sa proue éclaire la nuit à des milles nautiques à la ronde. Depuis trois mois, le "Kaombo Norte" a jeté l'ancre au large des côtes nord de l'Angola et aspire goulûment le brut caché dans les profondeurs de l'océan.

Pour le gouvernement angolais, l'arrivée du dernier-né de l'armada du groupe pétrolier français Total a pris des allures de bouée de sauvetage.

Précipité dans la crise par la dégringolade des cours il y a quatre ans, le deuxième producteur d'or noir d'Afrique subsaharienne veut croire que son entrée en activité amorce enfin la reprise du secteur qui a fait sa fortune pendant une décennie.

Vu de l'hélicoptère qui vous dépose en douceur sur le pont arrière, le "Kaombo Norte" a fière allure.

Sur plus de 300 m de long, le pont de cet ancien tanker reconverti en usine flottante est recouvert d'un dédale de tubulures et de cuves où sont traités les hydrocarbures.

Ses entrailles peuvent contenir 2 millions de barils. Mais c'est au-dessus de son étrave que bat le coeur du navire. Un donjon d'acier de 86 m de haut et d'un poids de 10.000 tonnes d'où plonge jusqu'à 2.000 m de fond le tuyau qui remonte le brut.

"Ce touret est fixé au fond et posé sur un roulement très précis qui permet au bateau de tourner de 360 degrés sur lui-même selon les vents et les courants", explique fièrement le chef du projet chez Total, Cyril de Coatpont. "C'est de l'horlogerie à l'échelle industrielle, une des prouesses techniques de ce bateau".

La partie sous-marine de l'installation est tout aussi ambitieuse.

Plus de 300 km d'oléoducs - record mondial - ont été posés au fond de l'eau pour relier les six nappes du nouveau champ éparpillées sur 800 km2, l'équivalent de la surface de Paris et de sa proche banlieue.

- "Dynamique positive" -

"Kaombo Norte" sera rejoint à la mi-2019 par son double, "Kaombo Sul". Tous les deux devraient extraire 230.000 barils par jour, 15% de la production actuelle du pays.

La facture du projet, le plus important jamais lancé offshore en Angola, est salée: 16 milliards de dollars.

Mais le premier opérateur pétrolier du pays (40% de la production avec 600.000 barils par jour) en a fait un des axes du maintien de son niveau d'activité en Angola, une de ses têtes de pont historiques en Afrique.

"Nous allons maintenir notre production pour les prochaines années", promet le PDG de Total Patrick Pouyanné. "Il y a une dynamique très positive, les prix du pétrole sont plus élevés et la volonté du gouvernement de favoriser l'industrie pétrolière est bienvenue".

Pour le président angolais Joao Lourenço, il y a urgence.

Depuis qu'il a succédé à Jose Eduardo dos Santos il y a un an, il promet à qui veut l'entendre un "miracle économique".

Dans les années 2000, l'or noir a assuré au pays une croissance à deux chiffres. Mais en 2014, la chute des cours, dont la vente représente 90% de ses exportations et 70% de ses recettes, l'a précipité dans la récession.

Faute d'avoir su diversifier son économie, l'Angola ne peut se relever que grâce à son pétrole.

"La production a baissé considérablement ces dernières années, nos zones de production ont atteint leur maturation", concède le patron de la compagnie nationale Sonangol, Carlos Saturnino. "Pour inverser la tendance, il faut découvrir de nouvelles réserves".

- "Talon d'Achille" -

Le gouvernement a adopté une série de mesures fiscales destinées à inciter les "majors" à relancer l'exploration, à pomper les dernières gouttes des champs dits subsidiaires et à mieux utiliser le gaz produit par l'extraction pétrolière.

Le boom de l'or noir est fini mais l'Angola veut stabiliser le plus longtemps possible la production à son niveau actuel de 1,5 million de barils par jour.

"Nous sommes prêts à lancer des appels d'offres pour de nouveaux blocs d'exploration dès l'an prochain", répète son ministre du Pétrole, Diamantino Azevedo.

Le groupe Total a promis d'y prendre sa part en annonçant ou confirmant de nouveaux forages.

Sur tout le continent, la récente remontée des cours du brut - ils ont atteint leur plus haut niveau en quatre ans le mois dernier avant de retomber - a donné un coup de fouet aux projets d'exploration. Mais leur rentabilité reste à confirmer, mettent en garde les analystes.

"Convertir les volumes en profits constitue sans doute le talon d'Achille de l'Afrique subsaharienne", résume Adam Pollard, du cabinet Wood Mackenzie's.

C'est vrai pour les "majors" comme pour les Etats.

"La remontée des prix du brut est une bonne chose pour l'Angola", note le patron du magazine économique angolais Expansao, Carlos Rosado de Carvalho. "Mais on estime que 60 à 70% des revenus sont déjà réservés au remboursement de sa dette. Ses effets seront limités".

En attendant la découverte éventuelle de nouveaux champs, le "Kaombo Norte" a commencé à pomper les 660 millions de barils espérés du "bloc 32". Un travail de vingt ans. L'aventure pétrolière de l'Angola, prédisent les experts, sera alors proche de sa fin.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d4d032f0ae

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Message par energy_isere » 12 déc. 2018, 22:12

Le Fonds monétaire international prête 3,7 milliards de dollars à l'Angola

Par RFI Publié le 12-12-2018

Le Fonds monétaire international (FMI) vient d'allouer 3,7 milliards de dollars en trois ans à l'Angola en soutien aux réformes structurelles engagées par Luanda.

Il y a deux ans, malgré une situation économique catastrophique, l'Angola refusait l'aide financière du Fonds monétaire international (FMI). Depuis, João Lourenço à succédé à Eduardo Dos Santos à la présidence, promettant à ses concitoyens un miracle économique qui se fait toujours attendre. Faute de recettes budgétaires suffisantes, le gouvernement n'a pas les moyens de ses ambitions.

L'enveloppe du FMI devrait lui redonner une marge de manoeuvre et permettre, entre autres, d'alléger le poids de la dette et de poursuivre les réformes structurelles. La monnaie, le kwanza, a été dévaluée. Les entreprises publiques ont commencé à être assainies et le gouvernement a enclenché la lutte contre la corruption et la fuite des capitaux. Des dizaines de milliards de dollars dorment en effet sur des comptes à l'étranger. Une amnistie fiscale a été promise à ceux qui les rapatrient pour investir dans l'économie.

L'enveloppe du FMI va aussi aider à améliorer le niveau de vie des Angolais dans un pays où l'inflation atteint 20%. Le pays est plongé dans sa troisième année de récession consécutive. Le pouvoir d'achat diminue. L'Angola, véritable puissance pétrolière, est aussi le pays le plus inégalitaire du continent.
http://www.rfi.fr/afrique/20181211-fond ... angola-fmi

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