On a franchit le mur du con.

L'humour dans un monde sans pétrole.

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nemo
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On a franchit le mur du con.

Message par nemo » 18 oct. 2005, 07:47

La libre Belgique
Chronique - À CONTRE-COURANT

Le croquemitaine de la pénurie pétrolière
Corentin DE SALLE
Mis en ligne le 12/10/2005
- - - - - - - - - - -


Non, nos ressources naturelles ne sont pas limitées. Oui, le prix du pétrole n'a cessé de décroître dans l'histoire. Et non, les stocks pétroliers ne vont pas s'épuiser. Aberrant? Vous allez voir...

Chroniqueur

Deux contrevérités ressurgissent dans le sillage de la récente flambée des prix pétroliers: nos ressources de matière première se raréfient et l'épuisement des réserves pétrolières est inéluctable à long terme. Derrière ces idées partagées quasi-unanimement se profile une idéologie «culpabilisatrice».

Aussi aberrant que cela puisse paraître, la vérité est que nos ressources naturelles ne sont pas limitées et que les stocks pétroliers ne vont pas s'épuiser.

Les ressources naturelles sont-elles limitées? Cette question est bien plus complexe qu'on ne se l'imagine. On a tort de considérer les ressources naturelles comme des matériaux clairement définis dont on pourrait dresser l'inventaire comme on le fait pour des boîtes de conserve dans une étagère. Une matière première ne devient telle qu'à partir du moment où le besoin s'en fait sentir. On ne peut pas dire qu'elle «existe» au sens plein et entier du terme avant son extraction. Pourquoi? C'est l'esprit humain qui nomme et délimite les choses. Il procède à un découpage à même la matière pour n'en soutirer que la partie totalisant un certain nombre de propriétés jugées intéressantes pour une utilisation possible correspondant à l'état de la technique à tel ou tel moment. C'est l'homme qui «constitue» la matière première. La ressource naturelle est un concept. Or, une quantité conceptuelle n'est finie, affirme l'économiste Julian Simon, que si l'on délimite de manière extrêmement étroite l'objet qu'il désigne.

Cela explique la difficulté de quantifier l'objet: c'est chose coûteuse, malaisée voire souvent impossible. Nous devons, au mieux, nous contenter d'estimations. Dans l'inventaire du cuivre, doit-on comptabiliser les sels de cuivre dissous dans la mer? Cet objet est mouvant: nous pouvons aujourd'hui exploiter du minerai de cuivre de qualité inférieure jugé inutilisable avant. La définition d'une ressource est, on le voit, opérationnelle.

Ces considérations philosophiques visent à montrer que la notion mathématique de «limite» est impropre au regard du concept de ressources naturelles. On confond ici le registre de l'ingénieur et de l'économiste. La plupart des choses composant notre quotidien sont chiffrables et quantifiables. On s'imagine qu'il en est de même à l'échelle de la planète. Or, se faisant, on s'interdit de comprendre cette chose tout à fait surprenante: le coût et la rareté des matières premières diminuent au fur et à mesure que ces dernières sont consommées.

L'étude de l'histoire du marché confirme cette loi. Les matières premières (bois, métaux, etc.) coûtent en moyenne à peine le cinquième du prix qu'elles valaient il y a un siècle. Comment expliquer cela? Lorsqu'elles se raréfiaient, les prix ont monté, ce qui a poussé à inventer des substituts qui se sont vite avérés plus performants que la ressource en question dont le prix a, dès lors, chuté. Entre-temps, l'optimalisation de la production et de la consommation desdites ressources a permis d'augmenter le stock dans des proportions appréciables. Production et consommation pétrolières se sont accrues mais le stock disponible a augmenté dans des proportions encore plus considérables. Ainsi qu'en attestent les chiffres officiels du ministère américain du Commerce et en dépit de l'hallucinante voracité taxatoire de l'Etat, le prix du pétrole relativement aux salaires et à l'indice des prix à la consommation a chuté de manière spectaculaire de 1870 à nos jours: les quelques «pics» (1973, 1980, etc.) sont imputables à des causes politiques (Opep) et n'affectent pas cette tendance à la baisse.

En 1980, désireux de démontrer publiquement l'absurdité des thèses relatives à la raréfaction des ressources et à la hausse de leur prix, Julian Simon paria 10000 $ avec Paul Ehrlich - alors l'écologiste le plus connu de la planète - et plusieurs professeurs de Princeton que la valeur d'un panier composé de 5 matières premières - dont le choix était laissé aux opposants - baisserait après une période de dix ans. C'est ce qui advint pour chacune des matières sélectionnées et, en 1990, les écologistes durent signer le chèque. On aurait pu espérer voir s'effondrer le mythe de la raréfaction. Il n'en fut rien. On continue à répéter sottement que nos ressources s'épuisent. Un ouvrage baptisé «Halte à la croissance» promu à grand frais par le Club de Rome - qui l'a pourtant désavoué depuis - a contaminé les esprits. Le fondateur du Club, Aurelio Peccei, a reconnu que ce livre alarmiste trompait intentionnellement le public de manière à le «sortir de l'illusion que la croissance est indéfinie». Vendu alors à 4 millions d'exemplaire, ses thèses erronées sont devenues indétrônables. Le public a la mémoire courte. «Halte à la croissance» prévoyait l'épuisement des ressources (pétrolières et bien d'autres) pour 1992. En 1992, justement, paraissait «Beyond the Limits», l'édition révisée de l'ouvrage qui annonce la pénurie pétrolière pour 2031 et de gaz pour 2050. Inutile de dire qu'on attend avec impatience l'édition de 2050...

Les producteurs, finançant la plupart des recherches, ont également intérêt à accréditer cette idée. C'est une vieille loi de marketing: dépêchez-vous d'acheter, les stocks sont limités! «Miraculeusement», les réserves restent constamment légèrement supérieures à la demande.

D'accord, dira-t-on, les estimations étaient erronées et peut-être le seront-elles encore. Mais n'y a-t-il pas forcément un moment où le stock de ressources sera épuisé? Et bien non. Certes, les ressources sont «limitées» au sens où leur masse n'excède évidemment pas celle de la terre mais sont illimitées au même titre que le nombre de points dans un segment de droite de 3 cm. Au plus ces ressources sont exploitées, au plus l'homme accroît sa marge de manoeuvre pour «inventer» de nouvelles ressources plus rentables. Il n'y a, dès lors, plus de limites ainsi qu'en témoigne, par exemple, l'explosion des biotechnologies.

Non, les réserves de pétrole ne vont pas s'épuiser et nous contraindre à vivre dans des cavernes ainsi que l'espèrent beaucoup d'écologistes. Au XIXe siècle, Stanley Jevons, un scientifique de premier ordre pensait avoir démontré que la croissance anglaise, dépendante du stock de charbon, ne pourrait se poursuivre indéfiniment vu que ce dernier était épuisable. On sait que, non seulement des sources alternatives d'énergie ont pris le relais mais que le charbon est resté surabondant: on a dû fermer des mines produisant un charbon dont plus personne n'a besoin. Il en sera de même pour le pétrole. Il sera déclassé. Pas nécessairement parce que son prix augmentera mais parce que d'autres sources énergétiques assurant les mêmes services s'avéreront plus avantageuses et nous resterons avec de gisements gigantesques. Des sources alternatives d'énergie - les schistes bitumineux - sont déjà exploitées depuis 30 ans à un coût de production encore supérieur au pétrole. Certes, nul n'est devin et il serait déraisonnable d'affirmer que jamais nous ne manquerons de ressources. Illimitation ne signifie pas disponibilité: des facteurs de tout ordre - principalement politiques - peuvent affecter le processus d'exploration, d'extraction, de production, de transport, de transformation et de distribution de ces ressources infinies mais ces pénuries artificielles ne résultent pas de l'épuisement des ressources proprement dites. Aucune contrainte naturelle ne nous limite (si ce n'est la bêtise de certains).

Une double exigence morale nous enjoint à maintenir notre croissance. D'abord, nous sommes responsables envers les plus démunis. Si, égoïstement, nous estimons - à tort d'ailleurs - que les impératifs de la croissance nous détournent d'une meilleure qualité de vie, il faut savoir que le rattrapage économique des populations du tiers-monde dépend essentiellement de notre croissance et de ses retombées (scientifiques, technologiques, médicales, etc.). Ce n'est pas ici une question d'état d'âme mais de survie. Comment, par exemple, sans les biotechnologies de type OGM, envisager de nourrir 9 milliards d'individus d'ici 2050? Notre second devoir concerne les générations futures. Ce que nous devons leur léguer, c'est un capital et des connaissances leur permettant de tirer le meilleur parti de l'environnement et non pas des stocks de matière première dormant dans le ventre de la terre: cette dernière idée, partagée par les adeptes de la sobriété énergétique, est inepte car, à suivre cette logique et à supposer même que nous ne consommions plus qu'un seul baril de pétrole par an, viendra fatalement un moment où une génération X n'en aura plus du tout. Il est vrai, néanmoins, que limiter les dépenses énergétiques permet aux entreprises de rentabiliser les coûts de production.

En définitive, ce débat oppose les tenants - majoritaires - de la conception du monde comme système fermé et ceux, parmi lesquels nous comptons, qui estiment vivre dans un système ouvert et qui prisent avant tout les ressources inépuisables du génie humain.

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fabinoo

Message par fabinoo » 18 oct. 2005, 08:29

C'est un article de La Libérale Belgique, c'est ça ?

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Message par AJH » 18 oct. 2005, 09:01

Corentin DE SALLE n'a certainement pas lu le Rapport Meadows (le rapport du Club de Rome) ..
Jamais ils n'ont parlé de pénurie de pétrole pour 1992, par exemple.
Cet article est un tissus d'inepsies..
Si vous voulez en savoir plus à propos de ce rapport Meadows, lire
http://www.societal.org/docs/cdr1.pdf
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Message par phylippe » 18 oct. 2005, 09:07

Waouw. Je suis scié. Toute les conneries Néo-Libérales misent bout à bout dans un seul article. Quel talent. L'a pas froid aux yeux lui. Il faut lui mettre une camisole pour l'empecher de nuire.
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fabinoo

Message par fabinoo » 18 oct. 2005, 09:13

Si vous voulez en savoir plus sur la connerie de Corentin de Salle, tapez Corentin de Salle sur Google.
Vous y trouverez ce genre de choses :
Chers tous,



Dimanche sera le jour des AMOUREUX de la LIBERTE.



.Ce dimanche 7 décembre, à 13 h 00, le CAPITALISME - la création de l'homme la plus bénéfique de l'humanité - a besoin de vous.


Un peu bizarre, sans doute, de présenter le capitalisme en ces termes tant l'on a coutume d'entendre ce mot profere au pire comme une insulte, au mieux comme un mal nécessaire.


En réalité, si l'on y reflechit, le capitalisme est un véritable "acquis social" qui fait vivre des centaines de millions de familles de par la monde. Aucune autre doctrine sur terre n'a amene davantage de prosperite, de bien etre et de paix. Les chiffres, les statistiques, l'histoire economique le prouvent sans aucune contestation possible. Aucune ne s'est jamais montre plus modeste et moins verbeuse

Le capitalisme est synonyme de prospérité et est seul en mesure d'assurer materiellement le minimum necessaire a la dignité humaine. Une entreprise qui fait vivre ne fût ce que 20 familles exerce une action autrement benefique que n'importe quelle ong se gorgeant de mots. Quiconque se donne la peine de se documenter sur ces questions sans parti-pris ne peut que constater les bienfaits de la mondialisation (la pauvreté, l'analphabetisme, la faim dans le monde, la mortalité diminuent alors que l'esperance de vie augmente a un rythme soutenu). Cfr Human Development Report, 1997 (New York: Oxford University Press for the United Nations Development Program, 1997) ; World Development Report 2000/2001 et une multitude d'autres rapports en ligne de la World Bank..



Le capitalisme est pacificateur. Hegel - qui n'etait pourtant pas un thuriferaire du capitalisme - disait de l'action civilisatrice du commerce qu'elle etait a l'image de ces vieilles pieces de monnaie qui, passant de main en main ont ete adoucies et polies par l'usage.



Le capitalisme, c'est aussi le progres. Et le progres, qu'est-ce que c'est ? Tout simplement, le fait de pouvoir vivre en moyenne jusqu'a 76 ans dans les societes technologiques avancées qui sont les notres, ce qui serait tout bonnement impossible sans l'infrastructure mise en place et soutenue par le capitalisme, l'esprit d'entreprise, la faculté d'innovation et les richesses produtes par ces derniers. Santé, bien-être, éducation, logement pour tous, minimum vital, autant de choses qui n'existeraient pas (et cesseraient rapidement d'exister) sans le capitalisme.



Malheureusement, par betise, par ignorance, par entetement, par romantisme, par paresse intellectuelle, par souci des apparences, un grand nombre de personnes continuent a voir dans le capitalisme la source de tous les maux sur terre. Il est vrai qu'il s'agit d'un bouc emissaire bien commode, personne ne s'avisant de descendre dans la rue pour defendre cette entité qui semble prendre très bien soin d'elle-meme : en general, on ne parle ni ne celebre les trains qui arrivent a l'heure.



Ces personnes hostiles au capitalisme - d'autant plus nuisibles qu'elles sont souvent genereuses et sinceres - sont malheureusement omnipresentes dans les secteurs de la presse, de l'education, du show-biz et de la politique (gagnee chaque jour davantage, par opportunisme, lachete ou incurie, a la dangereuse rhetorique altermondialiste). Le tiers-monde souffre de ce deficit de liberalisme. Le commerce est effectivement "inequitable" mais cela resulte du caractère hautement protectionniste de nos economies occidentales. Pas du capitalisme qui, au contraire, ameliore sensiblement les conditions de vie dans ces pays.



En Europe, en Belgique, le climat devient de plus en plus antiliberal et on entend des personnes influentes proferer, a propos du capitalisme et de la mondialisation, des enormites sans que personne ne s'en emeuve. Le fait que, quoiqu'on en dise, le parti liberal n'existe tout simplement plus dans la partie francophone de notre pays et qu'aucun autre parti ne soit encore - jusqu'a present ! - apparu pour defendre les idéaux de la liberté, rend la situation encore plus dramatique. Il ne faut pas sous-estimer la capacite de nuisance des ennemis du capitalisme. Le capitalisme est bel est bien menace par les politiques liberticides pour l'emploi, le travail et la croissance en Europe. On prevoit 8,2 % de croissance aux Etats Unis ce trimestre. En Europe, on prevoit tout simplement 0% !! L'axe franco-allemand (plus justement appele "l'axe des tricheurs") dont l'economie degenere chaque jour davantage, vient encore de donner le ton recemment en refusant de s'appliquer les criteres de la politique monetaire mise en place par lui-même dans le passe. L'avenir n'est pas rose...



Certes, le capitalisme n'est pas la panacee. Certes, toute époque doit affronter de nombreux problèmes et constamment réflechir à des solutions inedites pour y repondre. Mais le capitalisme est, avec l'Etat de droit, la democratie et les droits de l'homme, l'une des pieces les plus fondamentales de toute societe libre, son véritable moteur. Reflechissons a notre futur mais conservons cette plateforme a partir de laquelle nous repondrons aux defis de demain.



Perdre le capitalisme, c'est TOUT perdre. Non pas parce que le capitalisme represente la totalite des choses auxquelles nous tenons mais parce que ces dernieres dependent materiellement de lui. Comme le disait FA von Hayek: " Nous ne devons pas defendre le capitalisme parce que nous l'aimons. Nous devons le defendre parce que le sort de l'humanite en depend".



Rejoignez nous donc quelques dizaines de minutes a cette deuxieme edition bruxellois de la marche pour le capitalisme ce dimanche en debut d'apres midi ! La manifestation, partant du boulevard Albert, sera, comme l'annee passee, liberale et bon enfant, composée de gens provenant de tous horizons et tout etonnes (et vivifies) d'en recontrer une multitude d'autres ne communiant pas dans le politiquement correct et la hargne antiliberale. Le nombre de participants grandit d'année en année. Le mot d'ordre ? Point de recriminations ni de revendications, seulement la volonte de montrer notre attachement au fait de vivre dans une societe - quoique tres imparfaitement - liberale mais aussi une réelle inquietude face a la lame de fond altermondialiste qui monte...



A dimanche ,



Corentin de Salle

Ps: Cfr ma contribution "Le Capitalisme, un idéal haissable ?" http://www.objectivisme.org/walkforcapi ... 11-fr.html

----

Corentin de Salle

Codirecteur Institut Hayek Institute

http://www.fahayek.org

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Message par phylippe » 18 oct. 2005, 10:33

On ne doit pas vivre dans le même monde, lui et moi. Remarque, il n'a pas tord. Le libéralisme fait vivre des centaines de millions de familles dans le monde... occidentale. Au détriment de millions de pauvres qui meurent (de faim, de maladie, d'épuisement dans des ateliers). Il n'a pas du lire "L'Empire de la honte".
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Message par nemo » 18 oct. 2005, 18:31

Un fou furieux, autant de mauvaise foi réunit sur une si petite surface ça donne le vertige!
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Message par Jéjé » 19 oct. 2005, 09:29

Je connaissais vaguement (de nom, rassurez-vous !) le bonhomme ; je pense qu'il est prof ou chargé de cours à l'Université Catholique de Louvain (Belgique), mais je n'ai même pas envie de vérifier. Il avait pondu au printemps 2003, également dans la Libre Belgique (journal catho de bonne tenue), un beau justificatif de l'invasion de l'Irak. Lamentable.

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Message par Jeuf » 19 oct. 2005, 12:22

Une matière première ne devient telle qu'à partir du moment où le besoin s'en fait sentir. On ne peut pas dire qu'elle «existe» au sens plein et entier du terme avant son extraction.
Notons l'admirable effort sémantique : l'utilisation sur mot "extraction".

Ha ouais ha ouais, c'est sûr, du pétrole, on en a plein...alors qu'est-ce qu'il attend, cet auteur, pour mettre dans son réservoir ceci :

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Dernière modification par Jeuf le 19 oct. 2005, 14:18, modifié 1 fois.

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Message par phylippe » 19 oct. 2005, 13:36

Jeuf a écrit : Notons l'admirable effort sémantique : l'utilisation sur mot "extraction".

Ha ouais ha ouais, c'est sûr, du pétrole, on en a plein...alors qu'est-ce qu'il attend pour mettre ça dans ce réservoir, ce type?
Il peut aussi aller habiter près d'un site d'extraction. Je suis sûr qu'il va a-do-rer!
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Message par diego » 19 oct. 2005, 23:51

Tout occupé de la paille dans l'oeil de son voisin, le génialissime Corentin De Salle ne peut faire usage des capacités de son super-cerveau à énergie libre.
Sait-il seulement à quoi ressemble un bloc de schiste?

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Message par Jéjé » 20 oct. 2005, 10:07

Jéjé a écrit :Je connaissais vaguement (de nom, rassurez-vous !) le bonhomme ; je pense qu'il est prof ou chargé de cours à l'Université Catholique de Louvain (Belgique), mais je n'ai même pas envie de vérifier. Il avait pondu au printemps 2003, également dans la Libre Belgique (journal catho de bonne tenue), un beau justificatif de l'invasion de l'Irak. Lamentable.
Bon... J'avoue. J'ai quand même vérifié. Le sinistre individu est philosophe (ce qui me fait un peu honte) à l'Université Libre de Bruxelles (et non à l'UCL, comme je le croyais).

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Message par mahiahi » 20 oct. 2005, 10:28

Depuis Descartes, la profession de philosophe ne produit plus grand chose, j'ai l'impression :cry:

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Message par Jéjé » 20 oct. 2005, 11:50

mahiahi a écrit :Depuis Descartes, la profession de philosophe ne produit plus grand chose, j'ai l'impression :cry:
Oh non-non-non... Là, vraiment pas d'accord.

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Message par Lansing » 20 oct. 2005, 13:26

Mahiahi tu es dur, tu oublies quand même Kant, Eidegger, Hegel, Kierkegaard et plus près de nous Bernard Henry Levy. :-D

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