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Idées de cadeaux oléocéniens pour les fêtes de fin d'année
Publié : 17 nov. 2006, 23:12
par Tiennel
J'ouvre le fil avec l'ouvrage que tout forumeur chevronné devrait connaître par coeur :
38 ficelles, tours et autres passes pour garder raison à tout prix en ayant objectivement tort ou comment terrasser son adversaire en étant de plus mauvaise foi que lui. Un court traité à l'usage de quiconque croit sincèrement aux dividendes de la pensée. Rédigé à Berlin en 1830-31 , ce traité fut publié pour la première fois en 1864. Il est suivi dans la présente édition d'une postface de Franco Volpi.
Avec ça en poche, partez affronter Minitax lui-même sans crainte ! Et en plus, vous ferez des progrès en latin, le livre en est... truffé

Publié : 17 nov. 2006, 23:54
par phyvette
5,70€ chez Amazon avec ce commentaire:
Mon préféré : affirmer quelque chose de résolument faux mais que votre interlocuteur ne pourra contredire sans s'enliser loin du débat originel!!
Merci Tiennel , a lire au plus vite en effet.
Sur un plan intellectuel, est il honnête d'utiliser la mauvaise foi pour avoir raison a tout prix ?
Phyvette
Publié : 18 nov. 2006, 02:47
par Cassandre
On a pas dit à tout prix, mais comme béquille ponctuelle, ça peut !

Publié : 18 nov. 2006, 02:58
par phyvette
Cassandre a écrit :On a pas dit à tout prix, mais comme béquille ponctuelle, ça peut !

Si, si ,
"on" , a dit ,
"38 ficelles, tours et autres passes pour garder raison à tout prix" c'est pas moi hein ?
Toi tu l'a lu n'est ce pas , et tu en fait bon usage dans ton post.
Phyvette
Publié : 18 nov. 2006, 03:30
par Cassandre
phyvette a écrit :Toi tu l'a lu n'est ce pas , et tu en fait bon usage dans ton post.
Heu, non, je l'ai pas lu, mais d'abord, tu t'éloignes du débat, na !
Je sais plus qui a dit « on peut avoir le dernier mot avec une femme à condition que ce soit oui » !
(j'attends…)
Publié : 18 nov. 2006, 07:05
par l ours
Cassandre a écrit :phyvette a écrit :Toi tu l'a lu n'est ce pas , et tu en fait bon usage dans ton post.
Heu, non, je l'ai pas lu, mais d'abord, tu t'éloignes du débat, na !
Je sais plus qui a dit « on peut avoir le dernier mot avec une femme à condition que ce soit oui » !
(j'attends…)
de savoir qui c'est ?

pas moi en tout cas
il ma l'air bien ce bouquin je risque de me l'offrir a moi meme

Publié : 18 nov. 2006, 11:32
par MadMax
Tu t'en sers pour ton travail Tiennel ? ^^
Publié : 18 nov. 2006, 13:44
par Tiennel
Publié : 18 nov. 2006, 18:01
par fabinoo
666
Publié : 18 nov. 2006, 21:34
par franck1968
38 ficelles, tours et autres passes pour garder raison à tout prix en ayant objectivement tort ou comment terrasser son adversaire en étant de plus mauvaise foi que lui. Un court traité à l'usage de quiconque croit sincèrement aux dividendes de la pensée. Rédigé à Berlin en 1830-31 , ce traité fut publié pour la première fois en 1864. Il est suivi dans la présente édition d'une postface de Franco Volpi.
Eh ben avec c'est méthodes ca va être sympa de dialoguer.

Publié : 18 nov. 2006, 21:57
par franck1968
Ce qui domine dans ce dialogue est la volonté de s'affirmer, de faire prévaloir ce que l'auteur nomme une « vanité innée » au détriment d'une vision exacte et relativement objective des choses. L'exercice de ce discours se fait dans des conditions parfaitement étrangères à toute préoccupation théorique et philosophique. La plupart des protagonistes n'hésitent pas à recourir à toutes les formes de malhonnêtetés intellectuelles et de mauvaise foi.
En présence d'interlocuteurs de ce genre, ceux-là mêmes avec lesquels nous sommes chaque jours confrontés, l'attitude logique n'est pas seulement dérisoire mais elle est surtout vouée à l'échec. L'exigence de vérité apparaît dès lors comme le cadet des soucis de la plupart des gens, particulièrement des politiques comme des gens de communication qui ignorent aujourd'hui jusqu'au nom de la sophistique.
L'attitude de Schopenhauer en face de cette situation va à rebours de tout ce que la tradition a enseigné. Il ne s'agit plus de retrouver le jugement droit par les vertus du logos[3] en s'arrachant progressivement au pathos[4] du discours. Au contraire, inspiré de Machiavel, notre philosophe préconise cyniquement de s'installer dans les positions d'autrui, d'épouser parfois le mouvement de son raisonnement pour en exploiter les faiblesses.
Ce rapport de forces est étranger à la dialectique, cet art du dialogue inauguré par Platon, mais constitue de fait une dialectique éristique, à savoir, un art de la controverse dont l'issue est en quelque sorte la victoire ou la défaite de l'autre.
Schopenhauer définit les stratagèmes qui ont ceci de commun avec la stratégie militaire que le seul objectif poursuivi est de vaincre l'autre, en le désarmant littéralement. Le stratagème est un procédé pour prendre en défaut le discours d'autrui afin de le disqualifier.
Dans les règles de ce combat, on ne doit pas tenir compte de la vérité objective parce qu'on ignore la plupart du temps où elle se trouve. Le vrai concept de cette dialectique éristique est une joute intellectuelle pour avoir toujours raison dans la controverse. C'est la raison pour laquelle cette dialectique ne doit accepter comme finalité dans sa définition que l'art d'avoir toujours raison et non la vérité objective, à l'opposé de la dialectique scientifique qui a pour principale mission d'élaborer et d'analyser les stratagèmes de la malhonnêteté dans la controverse afin que, dans les débats réels, on puisse la reconnaître immédiatement et la réduire à néant.
lien
Des livres de terrain...
Publié : 18 nov. 2006, 22:09
par paradigme
Assez exhaustive ta liste, mais je voulais te demander si ces bouquins étaient assez explicite pour un néophyte :
François COUPLAN, Reconnaître facilement les plantes, Delachaux et Niestlé.
François Couplan, Guide nutritionnel des plantes, Delachaux et Niestlé
ainsi que :
Bill MOLLISON, David HOLMGREN, Permaculture, tome 1, Debard.
Merci
A+
Publié : 18 nov. 2006, 22:46
par phyvette
Cassandre a écrit :
Je sais plus qui a dit « on peut avoir le dernier mot avec une femme à condition que ce soit oui » !
(j'attends…)
C'est
Alfred de Musset , qui eu fort a faire avec George Sand, avec laquelle il fût un amant passionné 1 an . En Italie elle lui inspire Lorenzaccio, drame romantique qu'il écrira en 1834. Musset tombe malade et George Sand devient la maîtresse de son médecin. Il n'eut pas le dernier mot.
Phyvette
Publié : 18 nov. 2006, 23:41
par Cassandre
Merci !

Publié : 18 nov. 2006, 23:47
par franck1968
Je remarque que Phyvette à un point vus completement masculin.
C'est Alfred de Musset ,(en gras) qui eu fort a faire avec George Sand, avec laquelle il fût un amant passionné 1 an (on pourrait dire seulement 1 an). En Italie elle lui (je rêve le maitre inspiré par sa maitresse) inspire Lorenzaccio, drame romantique qu'il écrira en 1834. Musset tombe malade et George Sand devient la maîtresse de son médecin. Il n'eut pas le dernier mot.