GillesH38 a écrit : ↑23 oct. 2020, 08:23
aurais du dire "la température de brillance" du ciel est entre 300 et 245 K.
Ben non, on ne peut pas conclure cela.
Si on regarde à la louche :
Le pic d'émission du ciel vers le sol à Nauru est à droite du pic d'émission du corps noir à 300K, donc le ciel est vu grossièrement comme un objet plus chaud que 300K.
Le pic d'émission en Alaska est à droite du pic d'émission à Nauru, donc c'est encore plus chaud qu'à Nauru.
Mais en fait on ne peut pas dire cela car il manque un bout de ka courbe à Nauru (Vers les températures basses), et pour la courbe en Alaska, ça semble atteindre des niveaux non négligeables en allant vers la gauche, il faudrait voir si ça se poursuit plus à gauche.
Par contre on peut affirmer que le pic de chaque courbe visible sur ce graphique (en sachant qu'il est incomplet) correspond a une température de brillance plus chaude que 300K.
Une inconnue aussi : la mesure a-t-elle été faite la nuit ou le jour ?
Ça si c'est le jour, rien d étonnant d'avoir beaucoup d'énergie dans des longueurs d'onde correspondant à 350K en Alaska (diffusion des IR solaire, car il vaut mieux ne pas avoir d'incidence direct des rayons solaires si on veut mesurer la température du ciel et pas du soleil).
Par contre je suis d'accord que l'émission IR du sol la nuit est inutilisable pour en faire de l'electricite.
La seule chose possible est de l'utiliser ppur de l'effet de serre ou au contraire pour stocker du froid.