Le sucre
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Tiens, je ne sais pas si l'info est passé (je ne vais pas lire les 8 pages du fil)
De 165 dollars la tonne en début 2000 le sucre est passé à près de 500 ce dernier mois... (et il a doublé en 1 an : 250 à mi-2005)
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Vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée ( Victor Hugo )
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- Condensat
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Entre ces deux extrêmes il y a toute la plage intermédiaire – ce que j’aurais dû préciser. Et pour le cas où je n'aimerais que les extrêmes (ce qui n'est pas le cas) ce serait de toute façon mes goûts personnels et voila...Euh... Ce sont les deux extrêmes!
J’ai écrit une ligne en-dessous « n’ayant pas accès non plus à de la nourriture industrielle, cuite ou préparée ». J’ai hésité à le répéter intégralement au –dessus et j’ai pensé que ça va de soi, que ce n’est pas la peine de répéter la même chose à chaque ligne, que le « non plus » suffisait. D’ailleurs je ne vois pas à quoi mène ta remarque car les aliments industriels sont cuits ou chauffés à plus de 40°C.Ce qui privilégie les élevages industriels par rapport aux élevages artisanaux!
Il faut effectivement du miel sauvage ou alors un apiculteur qui ne donne pas de sucre raffiné à ses abeilles – ça existe, même si c’est rare.Alors là, à part les ruches sauvages, je ne vois pas!
- mahiahi
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Euh... Ce sont les deux extrêmes!
Donc, si tu aimes tout ce qu'il y a entre les 2 extrêmes, tu aimes tous les gibiers et les précisions sont superflues, non?Iguane a écrit : Entre ces deux extrêmes il y a toute la plage intermédiaire – ce que j’aurais dû préciser. Et pour le cas où je n'aimerais que les extrêmes (ce qui n'est pas le cas) ce serait de toute façon mes goûts personnels et voila...
Ce qui privilégie les élevages industriels par rapport aux élevages artisanaux!
Pas toujours : le fourrage n'est pas cuit, et les petits élevages familiaux utilisent en proportion notable les restes de cuisine (donc de la nourriture cuite)Iguane a écrit : J’ai écrit une ligne en-dessous « n’ayant pas accès non plus à de la nourriture industrielle, cuite ou préparée ». J’ai hésité à le répéter intégralement au –dessus et j’ai pensé que ça va de soi, que ce n’est pas la peine de répéter la même chose à chaque ligne, que le « non plus » suffisait. D’ailleurs je ne vois pas à quoi mène ta remarque car les aliments industriels sont cuits ou chauffés à plus de 40°C.
Il faut effectivement du miel sauvage ou alors un apiculteur qui ne donne pas de sucre raffiné à ses abeilles – ça existe, même si c’est rare.[/quote]Alors là, à part les ruches sauvages, je ne vois pas!
Donc, très peu de miel?
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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Personnellement, oui, je mange rarement du miel. Mais un ami m’a une fois donné un grand rayon de miel conforme à mes exigences et je l’ai mangé assez rapidement.mahiahi a écrit :Ouais… Mea culpa !Donc, si tu aimes tout ce qu'il y a entre les 2 extrêmes, tu aimes tous les gibiers et les précisions sont superflues, non?
Bon, il me semble que ces précisions sont soit superflues, comme tu le remarques justement, soit alors insuffisantes. En général, la viande crue faisandée a plus de goût et je la préfère, mais ça m’arrive aussi d’aimer la viande plus ou moins fraîche ou à n’importe quel stade d’évolution intermédiaire. Il n’y a pas de règle, c’est instinctif et on s’aperçoit vite que nos goûts fluctuent, vraisemblablement en fonction de nos besoins organiques, qui varient eux-aussi.
J’aurais dû préciser que je ne suis pas seul à tenter cette expérience. Certains aiment la viande et d’autres pas. Certains aiment le poisson et d’autres pas et il en va de même pour chaque aliment potentiel. En plus, on peut aimer tel aliment à un certain moment et ne plus l’aimer après quelque temps, ou l’inverse.
En fait tu manges ce que tu aimes à tel moment, mais ça ne veut absolument pas dire que ce soit toujours pareil pour tous, bien au contraire. On n’est plus placé face à une vision manichéenne et statique où il y des choses bonnes et des mauvaises dans l’absolu, de façon immuable, mais plutôt face à une réalité dynamique, ce qui est de nature à changer profondément nos conceptions des choses et des êtres.
mahiahi a écrit :Oui, c’est tout à fait exact. C’est pourquoi je n’achète ni viande, ni œufs provenant des petits élevages familiaux de gens qui mangent cuisiné. Heureusement, je ne suis pas seul à manger 100% cru, ce qui fait que je peux acheter de la viande et des œufs à des gens qui mangent comme moi et qui élèvent de la volaille et du bétail sans les nourrir d’aliments industriels ni cuisinés – en attendant d’avoir un jour, je l’espère, mon propre élevage.Pas toujours : le fourrage n'est pas cuit, et les petits élevages familiaux utilisent en proportion notable les restes de cuisine (donc de la nourriture cuite)
mahiahi a écrit :
Un remarque générale : je ne pense pas qu’on dérive hors du sujet de ce forum parce que la cuisson de la nourriture consomme beaucoup d’énergie et contribue fortement à la déplétion des ressources naturelles, sans compter qu’elle pourrait bien être la cause première de l’explosion démographique. Le sucre industriel est l’exemple type d’un aliment cuit, recuit et transformé au point de devenir chimiquement pur, à l’opposé de la matière organique brute qui est, elle, d’une complexité extrême.

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Le sucre, mais il y a encore plus concentré en énergie : l'huile!
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ça dépend : on parle de kJ de pétrole à mettre pour faire 1kg de nourriture? ou faire 1kJ de nourriture?Je voulais dire: qu'est-ce qui coûte le plus cher en énergie à produire ?
parce que déjà, il n'y a pas d'énergie dans le sel, ça ne vient pas de l'agriculture.
Ce qui demane le plus d'énergie pour nous, c'est probablement la viande bovine faite en élevage industrielle aux etat-unis importé en avion en europe (si ça existe).
ce qui en demande le moins, c'est les fruits qu'on cueille dans la nature, si on habite à la campagne.
Entre sucre et pain je sais pas par contre.
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ben le sel demande quand même pas mal d'énergie pour le sécher à partir de l'eau de mer p.ex. sinon pour le sortir de la mine et ensuite pour l'apporter là où on en a besoin... 
c'est l'un de mes grands casse-tête pour ne pas en manquer, à défaut de moyens de transports faciles et rapides... pas pour rien qu'il était une monnaie d'échange...

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Euh, pour l'eau de mer, c'est pas le soleil et le vent qui font tout le boulot ???Geispe a écrit :ben le sel demande quand même pas mal d'énergie pour le sécher à partir de l'eau de mer p.ex. sinon pour le sortir de la mine et ensuite pour l'apporter là où on en a besoin...
c'est l'un de mes grands casse-tête pour ne pas en manquer, à défaut de moyens de transports faciles et rapides... pas pour rien qu'il était une monnaie d'échange...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marais_salants
Le charbon et le gaz prendront sa place (temporairement).
Dans l'ordre, Sobriété, Efficacité et enfin Renouvelables (negawatt).
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Ca dépend des exploitations : chaque produit peut consommer du simple au triple en énergie
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Je parlais de process énergétique intensif (évaporation de l'eau)Geispe a écrit :tu as l'air d'oublier le travail du paludier ?Euh, pour l'eau de mer, c'est pas le soleil et le vent qui font tout le boulot ???
Le pompage et le raclage ne représente pas grand chose en terme énergétique.
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Vous sucrez moins votre café et vos fraises, pas grave :
source Enerzine : http://www.enerzine.com/6/634+Des-centr ... ries+.htmlDes centrales électriques à la place des sucreries
Dans quatre sucreries Eridiana que l'Union Européenne veut fermer en Italie naîtront quatre centrales électriques Actelios Falck alimentées par des végétaux à fort potentiel énergétique. Voilà donc que des plantes à développement rapide et permettant quatre récoltes annuelles remplaceront les betteraves destinées à être transformées en sucre.
L'Actelios et la Seci ont signé le 16 mai 2006 un accord de 250 - 300 millions d'euro pour développer ensemble ce projet de production d'énergie à partir de sources renouvelables. Il s'agit d'une joint-venture parithétique: des sociétés de projet seront ensuite créées pour chacun des sites. Les accords applicatifs du groupement, quant à eux, seront soumis à l'Antitrust. La puissance extractible de ces nouvelles centrales électriques s'élèvera à 150MW. Certains sites utiliseront la canne et le peuplier comme combustibles, pour lesquels les agriculteurs pourront d'ailleurs signer des contrats de production ; d'autres ajouteront aussi des générateurs électriques à partir d'huile végétale de colza, de tournesol et de palme.
Le projet de soutien naît du plan de reconversion industrielle de centres productifs de l'Eridiana, en lien avec la réforme communautaire de l'industrie sucrière qui déclenche la fermeture de la plupart des sucreries italiennes et rendant nécessaire la reconversion des champs de betteraves à d'autres cultures. Les résultats du projet consistent en un maintien des sites de production et en un développement de l'agriculture locale: l'énergie électrique produite à partir de sources renouvelables réduira la dépendance italienne envers les contraintes du protocole de Kyoto et envers les ressources de pétroles et de gaz.
Pendant ce temps, l'Association des producteurs d'énergie à partir de sources renouvelables (Aper) et l'Institut de crédit sicilien Irfis ont signé un accord pour le développement des sources renouvelables. Sur le plan de l'économie d'énergie, la Fondation Cariplo a émis un appel d'offre avec un financement de 1,5 millions d'euro pour réaliser un audit énergétique des édifices appartenant à des communes de moins de 20.000 habitants.