Sylvain a écrit :Merci Fab !
Il n'y a pas de quoi !

Et je dois moi-même remercier l'auteur du livre dont j'ai parlé...
Avec le temps, j'ai fini par ne plus ressentir de frustration en passant devant une boulangerie ou devant l'étalage des patisseries à la cantine de mon boulot. Finalement, que valent les 2 ou 3 minutes de plaisir sucré le temps de manger son dessert au regard d'une nuit d'un bon sommeil réparateur ? Il est clair que mon coeur ne balance pas. Il y a peut-être un effet placebo dans tout ça, mais je pense vraiment que la non consommation de sucre industriel a des conséquences positives sur le sommeil. C'était d'ailleurs expliqué dans le bouquin : ce type de sucre donne un "coup de fouet", c'est un excitant et ça doit forcément à des degrés divers taper un peu sur le système.
Je m'en rends compte a contrario, lorsque je vais chez des amis et que je prends un coca et/ou une part de gâteau. Le soir, et même encore un peu le lendemain, j'ai une nuit plus agitée qu'à l'accoutumée.
Je dois aussi l'avouer à ma grande honte, ce sevrage volontaire flatte peut-être également un peu mon amour propre. Lorsque je vois des collègues se précipiter sur les confiseries qui sont apportées par les uns et les autres, je me félicite parfois d'arriver à ne pas succomber à cette facilité. Sans compter que je ne suis pas mécontent d'avoir le sentiment de ne pas me faire mener par le bout du nez par l'industrie agro-alimentaire.
Je n'avais pas parlé des dents parce que cela me paraissait évident, mais c'est une bonne chose que le sujet soit évoqué. Les gens qui ont examiné les momies égyptiennes ont pratiquement toujours constaté l'absence de caries, même chez des sujets d'un âge assez avancé (et, petit clin d'oeil à Irinet, on ne me fera pas croire que ces gens là ne mangeaient pas de fruits !). Cela fait plus de 15 ans que j'ai arrêté le sucre industriel et c'est approximativement à cette époque que des dents de sagesse sont sorties. Eh bien - je viens par acquis de conscience de vérifier ! - aucune trace de caries. Alors que les molaires juste devant, sorties évidemment bien plus tôt et à une époque où je mangeais du sucre, ont des plombages qui datent de l'adolescence. C'est le double effet Kiss Cool de l'arrêt du sucre. Que du bonheur en fait ! On pourrait aussi ajouter le plaisir de redécouvrir le vrai goût des choses. Quand je vois quelqu'un verser du sucre sur des fraises, j'ai presque le haut-le-coeur !