Quoi quoi quoi?Même chose pour les toilettes sèches : le rapport avec la déplétion des hydrocarbures est assez ténu...
Je me permet de répondre avec indignation à une telle affirmation.
D'abord, on ne se rend pas bien compte du gaspillage d'eau potable que sont les toilettes. Bon, il est vrai que la production d'eau demande relativement peu d'énergie (2kWh par m3, au maximum). Mais je l'explique par ailleurs, cette faible consommation est probablement possible parce que l'on effectue des économies d'échelles :
-sur la station de pompage, d'épuration
-sur les transports de produits nécessaire à son traitement
-sur la production d'électricité à grande échelle , qui incite le producteur à avoir une centrale avec un bon rendement
-etc...
Donc, ce n'est possible que parce qu'il y a des grands volumes pour le approvisionnement, que l'eau (comme tout un tas d'autres produits) semble demander peu d'énergie à sa production, et donc si on cesser tout le "gaspillage" autour, ça ne serait probablement pas le cas, et ça seraitplus cher, et on l'utiliserait mieux. Par exemple, pas pour la salir puis l'épurer.
C'est lié aussi à la concentration des humains en villes, qui permet des économies sur le chauffage et les transports intérieurs, maisen dehorsde cela, coupe les iindividus des conditions de subsitances, les empeche de produire leur nourriture et des traiter correctement leur déchat (toillettes sèches, compost), et justifient leur existence et leur salairepar tout un tas d'activité tertiaire qui pour beaucoup ne sont que du vent, ne semblent utiles que parce que les gens travaillent toute la journée, n'ont plus le temps d'apprendre et d'effectuer des taches comme se couper les cheveux, réparer ses tuyaux, se déplacer en vélo, faire sa cuisine, ses achats...
Bref, passons. je m'égare
donc, les toilettes mouillées, comme beaucoup de changements technologiques effectués aux XXème, ne peut être lié qu'à des tendance de croissancede l'usage des hydrocarbure. D'une part, comme je l'ai déjà expliqué, parce que seules des économies d'échelles et une énergie à peu près gratuite permettent de l'eau aussi peu chère pour qu'on en mette des litre à chaque fois, mais aussi d'autre part, parce que seul l'usage massif d'engrais faits à base de pétrole, dans des champs lointains (l'éloignement producteur-consommateur est aussi rendu possible par la croissance des transports) a permi qu'on se débarasse, comme quelque chose d'hideux, d'intouchable, des nos déchets organiques, sans la valorisation qu'ils méritent.
Développer les toilettes sèches, avec tout ce que ça implique autour, serait une déplétion volontaire de son usage de pétrole, en même temps que participer au sauvetage des sols, ce qui est utile si l'on veut manger plus tard.