Re: Le Biochar
Publié : 13 sept. 2022, 08:46
dans cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=_B21WWKpysc le gars il concasse son charbon de bois et le crible à 2-3 mm avant de s'en servir au potager.
Moi aussi, je le fais depuis trente ans en le sachant, mais je suis infoutu de dire si le biochar incorporé au compost qui est incorporé au planches du jardin a un impact et lequel!phyvette a écrit : ↑12 sept. 2022, 22:16Ben du coup j'utilise du "biochar" depuis 30 ans sans le savoir, en cherchant a me débarrasser de mes cendres de bois dans le jardin, j'ai donc favorisé sans le savoir la floraison et la fructification, au verger ou au potager.
En plus c'est gratos et compatible avec la décroissance...
https://kokopelli-semences.fr/fr/p/TERRA-Terra-PretaLa Terra Prêta, terre noire en portugais, est un sol artificiel qui a été créé en Amazonie entre -800 et 500 par une civilisation précolombienne aujourd’hui disparue. C’est l’une des terres les plus fertiles au monde. C’est une terre vivante, poreuse, où se mélangent des milliers de micro-organismes qui participent à la fertilité et la structuration du sol. Elle a une capacité à se renouveler d’elle-même de 1 cm par an. Riche en micro-organismes, minéraux et oligo-éléments, elle dynamise la vie microbiologique et renforce les défenses immunitaires des plantes.
es travaux indiquent que les teneurs en
charbons ou biochars dans ces anthroposols, sont alors liées à un ajout important et
prolongé de matière organique carbonisée qui peut trouver son origine dans la production
de charbons de bois par les feux domestiques de basse intensité, communément utilisés
par les populations pour préparer la nourriture ou brûler les déchets (Woods & McCann
1999; Glaser et al. 2001; Glaser et al. 2003). Une autre contribution à l’apport de charbons
serait la carbonisation incomplète, type brûlis, de résidus végétaux pour la préparation des
zones agricoles (Denevan 2004).
Concernant les importantes concentrations en nutriments, il est aujourd’hui admis que les
fortes teneurs en phosphore et calcium proviennent des résidus d’os (apatite) (Glaser et
al. 2001; Lima et al. 2002; Schaefer et al. 2004; Arroyo-Kalin et al. 2009; Costa et al.
2013). Des études archéozoologiques ont révélé que les os extraits des terra preta stricto
sensu sont issus principalement de petits mammifères, de poissons ou de tortues (Glaser
2007). Arroyo-Kalin et al. (2009) indiquent que les cendres font également partie des
rejets, qui vont enrichir en calcium, potassium, magnésium et phosphore ces anthroposols.
D’autre part, les concentrations en phosphore, plus importantes que les autres éléments,
proviendraient essentiellement des excréments humains selon les analyses des
biomarqueurs réalisées par Birk et al. (2011). Ainsi, les différents stocks de nutriments
présents dans les terra preta stricto sensu trouvent leur origine dans la biomasse des
plantes, les os de mammifères et de poissons, les cendres et les excréments humains,
ajoutés aux sols amazoniens naturels par les populations amérindiennes anciennes.
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En outre, la quantité importante de céramiques retrouvées généralement dans les terra
preta stricto sensu va leur conférer des propriétés physiques et hydriques spécifiques
(Teixeira et al. 2010). En effet, les pores des céramiques peuvent être remplies d’eau
durant les périodes pluvieuses et lors des phases plus sèches, l’eau qui s’y est accumulée
va se déplacer dans la matrice du sol, se rendant disponible pour les plantes. Ces
propriétés confèrent à ces anthroposols un potentiel de rétention d’eau élevé
Il va mettre kercoz en colère, pyrolyser du BRF, a une époque on en a brulé pour moins que ça!energy_isere a écrit : ↑13 sept. 2022, 08:46dans cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=_B21WWKpysc le gars il concasse son charbon de bois et le crible à 2-3 mm avant de s'en servir au potager.
La pyrolyse du BRF donne un plus grand pourcentage de jus pyroligneux et goudrons que le bois sec, ce qui peut-être intéressant si c’est pour extraire des composés chimiques de haute valeur/rigolo à jouer avec.mobar a écrit : ↑13 sept. 2022, 16:59Il va mettre kercoz en colère, pyrolyser du BRF, a une époque on en a brulé pour moins que ça!energy_isere a écrit : ↑13 sept. 2022, 08:46dans cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=_B21WWKpysc le gars il concasse son charbon de bois et le crible à 2-3 mm avant de s'en servir au potager.
Utilises un rouleau à gazon.energy_isere a écrit : ↑13 sept. 2022, 22:41Je vais regarder à concasser au marteau avec une dalle dure en dessous..
Je suis tombé sur ce bon documentaire très récent de ARTE sur le peuplement de l'Amazonie d'avant le contact avec les européens :mobar a écrit : ↑13 sept. 2022, 16:12...........................https://kokopelli-semences.fr/fr/p/TERRA-Terra-PretaLa Terra Prêta, terre noire en portugais, est un sol artificiel qui a été créé en Amazonie entre -800 et 500 par une civilisation précolombienne aujourd’hui disparue. C’est l’une des terres les plus fertiles au monde. C’est une terre vivante, poreuse, où se mélangent des milliers de micro-organismes qui participent à la fertilité et la structuration du sol. Elle a une capacité à se renouveler d’elle-même de 1 cm par an. Riche en micro-organismes, minéraux et oligo-éléments, elle dynamise la vie microbiologique et renforce les défenses immunitaires des plantes.
la Terra Preta est évoquée à 1h13mn30s. jusqu'à 1h20mn30sAmazonie, les civilisations oubliées de la forêt
Longtemps considérée comme trop hostile pour que l'homme s’y installe, la forêt amazonienne abritait pourtant plusieurs millions d’individus à l’arrivée des Européens au XVe siècle. Cette vaste enquête met en lumière un chapitre oublié de l’histoire de l’humanité.
La forêt amazonienne a longtemps été considérée comme vierge de toute culture ancienne. Pourtant, depuis plusieurs décennies, les chercheurs distinguent des traces d’occupation humaine passée. Ils estiment qu’en 1492, au moment de l’arrivée des Européens sur le continent, l’Amazonie comptait entre 8 millions et 10 millions d’individus, bientôt décimés par les virus apportés du Vieux Continent. Aujourd’hui, les archéologues découvrent et étudient des urnes funéraires précolombiennes en céramique ornées de mystérieux et complexes dessins aux formes humaines et animales. L'analyse stylistique de ces urnes a permis d’identifier des centaines de cultures différentes qui peuplaient le bassin de l’Amazonie. Toutes ont en commun la personnification des animaux qu’ils représentent (les couleuvres forment les bras d’un homme, les scorpions, ses yeux…), ce qui suggère, selon les scientifiques, qu’elles étaient animistes. La faune représentée pourrait aussi symboliser des esprits qui interagiraient avec l’humain dans le monde des morts. Mais de nombreux mystères subsistent. La forêt amazonienne pousse sur un sol pauvre, impropre à l’agriculture. Les chercheurs suggèrent que les civilisations précolombiennes auraient fait usage de la terra preta, un sol très fertile issu d’un assemblage d’ingrédients brûlés liés à l’activité humaine. On en retrouve aujourd’hui sur 10 % de la surface totale de l’Amazonie.
Passé révélé
Quels étaient les modes de vie et les croyances des cultures précolombiennes ? Pourquoi ont-elles sombré dans l'oubli ? Pour répondre à ces questions, cette vaste enquête plonge dans les profondeurs de la jungle guyanaise, longe les rives de l’Amazone, explore une grotte ornée de l'État du Pará, au Brésil, et interroge scientifiques et communautés amérindiennes héritières de ces peuples. Dans les pas de l'archéologue français Stéphen Rostain, pionnier de l’archéologie amazonienne, Marc Jampolsky et Marie Thiry (Vatican – La cité qui voulait devenir éternelle) mettent en lumière un chapitre oublié de l’histoire de l’humanité que les nouveaux moyens d'investigation de l'archéologie révèlent petit à petit.
Réalisation :
Marc Jampolsky
Marie Thiry
Pays : France Année : 2022
A ma connaissance, la ferme de Cagnole n'a pas donné le résultat de ses essais.
Le biochar produit ici ou là n'a rien à voir avec la Terra Preta des indiens d'Amazonie, qui est bien plus ancienne et dont la fertilité est établie et a défié les siècles
Scaling up – Novocarbo Baltic Sea
We are expanding our capacities with the opening of a new plant in Grevesmühlen in Q1 2023. This new plant will start with two bigger pyrolysis systems and will generate about 2,750 t Carbon Removals annually. The site has the space and infrastructure to add new systems easily and is located near one of Europe’s major wood ranshipment points.