Chasseurs contre agriculteurs
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- matthieu25
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Chasseurs contre agriculteurs
Va t on assister à une sorte de lutte entre les chasseurs voulant sauvegarder la forêt et la faune qui va avec et les agriculteurs voulant déboiser pour produire plus d'aliments?
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)
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Très vrai. D'autant, plus que si l'Europe continue dans cette voie elle va arriver à décentraliser l'agriculture vres les pays de l'est et les pays émergents. Du coup, les chasseurs auront toute la place (et tout le temps pour les chasseurs-agri-chômeurs non indemnisés) pour tirailler à loisir.D'autant plus que ce sont souvent les mêmes.
Mais si on va vers le pic, l'Europe ne pourra plus rien pour ou contre l'agriculture et la relocalisation s'effectuera. Mais je ne pense pas qu'il y aura conflit car les chasseurs sont très content de chasser "en plaine". Car elle regorge de gibier (lièvre, perdrix, faisans, chevreuil) et en plus, ils sont plus faciles à tirer...
Perso, je braconne avec ou sans fusil. Mais sans, c'est plus décroissant

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Re: Chasseurs contre agriculteurs
Une des problématiques est que les agriculteurs suppriment les haies (pour étendre leur parcelle), indispensable pour une quantité d’animaux. C’est assez grave non seulement pour la faune, mais aussi pour le ruissellement : les haies retiennent naturellement l’eau de pluie, évitant les glissements de terrain, les inondations, le sable dans les ruisseaux, etc…matthieu25 a écrit :Va t on assister à une sorte de lutte entre les chasseurs voulant sauvegarder la forêt et la faune qui va avec et les agriculteurs voulant déboiser pour produire plus d'aliments?
Si le peak oil est synonyme de moins d’utilisation d’immense engins agricole, de moins d’utilisation d’engrais et mono culture, c’est plutôt une bonne nouvelle.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
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Parmi les raisons de la disparition des haies :
- mécanisation qui pousse à l'agrandissement des parcelles
- productivité (gagner qq quintaux en plus)
- coût d'entretien des haies
- réduction des zones d'élevage, en plus les animaux vivent désormais en bâtiment toute l'année (sauf moutons et bovins viande)
- absence de valorisation des haies depuis l'abandon du chauffage au bois par un grand nombre d'agriculteurs
Mais le chauffage au bois amorce son grand retour, les problèmes de sécheresse liés à la disparition des haies sont des évidences reconnues, de nouveaux matériels (déchiqueteuses) permettent une exploitation moins contraignante du bois, il y a de nouveau un intérêt économique à conserver ou replanter des haies, ou à planter des surfaces boisées.
Je ne suis pas trop inquiet de ce côté.
- mécanisation qui pousse à l'agrandissement des parcelles
- productivité (gagner qq quintaux en plus)
- coût d'entretien des haies
- réduction des zones d'élevage, en plus les animaux vivent désormais en bâtiment toute l'année (sauf moutons et bovins viande)
- absence de valorisation des haies depuis l'abandon du chauffage au bois par un grand nombre d'agriculteurs
Mais le chauffage au bois amorce son grand retour, les problèmes de sécheresse liés à la disparition des haies sont des évidences reconnues, de nouveaux matériels (déchiqueteuses) permettent une exploitation moins contraignante du bois, il y a de nouveau un intérêt économique à conserver ou replanter des haies, ou à planter des surfaces boisées.
Je ne suis pas trop inquiet de ce côté.
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004
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Il y a aussi la disparition des zones humides (du fait des agriculteurs), sorte d'éponge qui absorbe le surplus d'eau, et le restitue au compte goutte, très utile pour l'environnement naturel général.Fish2 a écrit :Parmi les raisons de la disparition des haies :
- mécanisation qui pousse à l'agrandissement des parcelles
- productivité (gagner qq quintaux en plus)
- coût d'entretien des haies
- réduction des zones d'élevage, en plus les animaux vivent désormais en bâtiment toute l'année (sauf moutons et bovins viande)
- absence de valorisation des haies depuis l'abandon du chauffage au bois par un grand nombre d'agriculteurs
Il faut dire que les agriculteurs de la FNSEA font de piètres écolos.
Sinon, ils sont gourmands en Quades, grosses bagnoles et subventions d'état ou issue de la PAC. Et c'est les mêmes qui râlent sur le disparition de certains gibiers ou de poisons dans les rivières.
Souhaitons que le peak oil les rapproche de la Confédération paysanne, bien plus pertinentes sur pas mal de sujet touchant à l’agriculture saine.
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Comme souvent quand on parle d'agriculture je nuance les propos.
J'ai plusieurs copains agriculteurs qui étaint au CNJA (la nurserie de la FNSEA) dans leur jeunesse mais qui ont pris leurs distances depuis, souvent déçus par les abus constatés.
Certains se lancent maintenant dans l'agriculture biologique, ou du moins vers des méthodes plus durables.
Et pendant ce temps les positions de la Conf progressent.
J'ai plusieurs copains agriculteurs qui étaint au CNJA (la nurserie de la FNSEA) dans leur jeunesse mais qui ont pris leurs distances depuis, souvent déçus par les abus constatés.
Certains se lancent maintenant dans l'agriculture biologique, ou du moins vers des méthodes plus durables.
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Bien entendu, nuançons. Dire que la FNSEA n'a que des ignares est bien entendu un raccourci. Cependant, j'ai pu constaté pas mal de clientélisme dans ce grand syndicat, et souvent un manque de bon sens évident (qui va pourtant à nos paysans habituellement).Fish2 a écrit :Comme souvent quand on parle d'agriculture je nuance les propos.
J'ai plusieurs copains agriculteurs qui étaient au CNJA (la nurseries de la FNSEA) dans leur jeunesse mais qui ont pris leurs distances depuis, souvent déçus par les abus constatés.
Par exemple, un agriculteur mettant des engrais dans son jardin pour sa consommation personnel. Certes, les poireaux étaient bleu et plus grand qu'un enfant de 6 ans, mais quand même, c'est là ou on doute de l'humanité : le manque certain de connaissance, un aveuglement pour la science et pas toujours de discernement !
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