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Tout à fait : dans mon plan B, j'ai recencé 5 séchoirs pour 5 corps de ferme : on appelle cela des sécadous. C'est des petites maisons réhaussées avec une ventilation naturelle et efficace.fabinoo a écrit :Chaque village avait un séchoir, où on pouvait mettre les chataignes en commun, et se relayer pour s'en occuper, et transmettre les savoirs au plus grand nombre...
Ce WE, j'ai vu des paysans sécher à même le sol leur chataigne en mayenne.fabinoo a écrit :Ce qui serait intéressant, c'est de comparer les techniques utilisées dans différentes régions. Il y en a peut-être de plus accessibles que d'autres.
Je ne leur ai pas demandé. Désolé...fabinoo a écrit :A destination de farine ?Alter Egaux a écrit :Ce WE, j'ai vu des paysans sécher à même le sol leur chataigne en mayenne.fabinoo a écrit :Ce qui serait intéressant, c'est de comparer les techniques utilisées dans différentes régions. Il y en a peut-être de plus accessibles que d'autres.
Parce que le sechage pour la farine doit être parfait. A même le sol, ça doit être suffisant pour d'autres usages, mais pour la farine ?
Le Monde le 02 Nov 2006Le châtaignier, "arbre à pain", est célébré dans toute l'Ardèche
Pour les Ardéchois, les Castagnades d'automne, qui ont lieu jusqu'au 12 novembre, sont l'occasion de célébrer le châtaignier, incarnation de leur département. Longtemps appelé "arbre à pain" tant il était lié à la subsistance des habitants, ce végétal est porteur de leur histoire.
Près de 6 000 hectares de châtaigneraies sont exploités sur un territoire qui va de Lamastre, au nord, aux Vans, au sud. Pour l'essentiel, des zones pentues et difficiles d'accès.
La création du Parc naturel régional, en 2001, a permis de mettre en réseau les huit fêtes de la châtaigne qui existaient déjà dans des villages. Désormais réunies sous l'appellation de "Castagnades d'automne", elles ponctuent la période de la récolte. Animation de rues, rôtie traditionnelle, visite théâtralisée, feu d'artifice, spectacle de cirque, reconstitution d'un marché façon fin XIXe : chaque commune a concocté son propre programme.
Profitant de cette dynamique, certains propriétaires ont multiplié les formules d'accueil. Cela va de la promenade au coeur d'une châtaigneraie avec ramassage et dégustation du fruit aux week-ends et séjours à la ferme avec balade en compagnie d'ânes. Il y a aussi des randonnées équestres sur les monts d'Ardèche.
Certains associent la châtaigne à d'autres activités locales : visite chez un apiculteur, participation à la traite des chèvres ou confection d'un objet de vannerie en bois de châtaignier.
AOC DEPUIS CETTE ANNÉE
Sur le plan culinaire, la châtaigne vit également une seconde jeunesse. On exalte aujourd'hui ses qualités nutritionnelles (vitamine C, potassium et magnésium) susceptibles d'aider à lutter contre le stress et la fatigue... Sublimée dans les grands classiques que sont la crème de marron ou les marrons glacés, ce fruit est mis en valeur par de jeunes restaurateurs qui la marient à des produits du terroir et de saison. Dans leus menus, on trouve des alliances inattendues dans une soupe, des ravioles, un pâté, une mousse ou des madeleines...
Au-delà du côté festif, les Castagnades sont aussi l'occasion de faire découvrir un métier nourri de savoir-faire ancestraux. Deux lieux, la Maison du châtaignier à Saint-Pierreville et le Musée de la châtaigneraie à Joyeuse, se sont faits les dépositaires de la mémoire de l'arbre à pain. Objets usuels, outils anciens et documents racontent les liens étroits qui l'unissent au Cévenol.
Dans l'histoire de la châtaigne ardéchoise, 2006 restera une année importante puisqu'elle a obtenu son appellation d'origine contrôlée (AOC). Une reconnaissance qui devrait permettre au département, premier producteur de l'Hexagone (5 500 tonnes, soit 50 % de la production française) de reconquérir un marché concurrencé par l'Italie, l'Espagne, la Turquie et le Portugal.
Et ben non, recettes a base de glands, pendant la dernière guerre il n'avaient bien souvent que les glands , ou l'orge grillé pour faire du "café". Si les porcs en mangent, c'est que c'est comestible , nous partageons avec lui le fait d'être des omnivores , sauf les végétaliens ( riens)matthieu25 a écrit :Je croyais que les glands n'étaient pas comestibles et réservés aux autres porcs ou sangliers...
PO.ur un café local .Prenez des glands doux. Décortiquez les glands et faites les sécher au soleil. Lorsqu'ils sont cassants, les torréfier dans un poêle sans les brûler. Laissez les refroidir quand ils ont pris une belle couleur uniforme. Vous pouvez les moudre pour en faire du café (15g par tasse pour une force moyenne). Sinon pour le café de glands j'ai des adresses.
les chèvres et les moutons adorent les glands aussi.Je croyais que les glands n'étaient pas comestibles et réservés aux autres porcs ou sangliers...
ainsi que les chevaux !Schlumpf a écrit :les chèvres et les moutons adorent les glands aussi.Je croyais que les glands n'étaient pas comestibles et réservés aux autres porcs ou sangliers...
tu veux dire que tu as pu ramasser une telle quantité, facilement parce qu'il y a une concentration de chataignier abandonnés à un endroit?j'ai ramassé ces jours-ci 30 kg de chataignes environ... le problème est d'aller en voiture à 20km de chez moi... mais bon ... y a pas de chataigniers chez moi (j'en ai planté plein mais très petits encore)...