Remundo a écrit :qu'apporte mon dernier commentaire ?
De l'objectivité, du constat...
et vous, à part attaquer n'importe quelle source que je cite... Elsevier édite des textes scientifiques... fait par des scientifiques... indépendants.
- Energy Governance Program, Centre on Asia and Globalisation, Lee Kuan Yew School of Public Policy, National University of Singapore, 469C Bukit Timah Road,
Singapore 259772, Singapore
Pensez-vous que ces gens soient partisans ? Non, ils sont pragmatiques pour peser le pour et le contre
de l'énergie
nucléaire (qu'ils pratiquent assez modérément d'ailleurs).
Je vous invite à lire cette étude attentivement.
![Idea :idea:](./images/smilies/icon_idea.gif)
C'est facile
de faire des moyennes avec des études fausses comme Smith...
Remundo, tu nous prends pour des rigolos, nous savons faire des bilans carbones tout seuls, pas besoin
de lire Elsevier
1) Pour un EPR, il y a 10 fois plus
de béton et d'acier par kWh que pour un parc éolien, donc pour tout ce qui est investissement/démantèlement, on prend le dixième
de l'éolien, soit 1 à 1,5g CO2/kWh
2) Pour l'enrichissement, on utilisait en France 5% du parc, donc on rajoutera 5%
3) Reste le plus difficile : l'extraction, on utilise des camions des machines
de broyage, c'est à dire un soupçon
de pétrole.
Imaginons que le prix
de la livre d'uranium serve à acheter le pétrole nécessaire,
on ne peut pas utiliser plus de pétrole que le permet le coût de la livre.
On vérifiera facilement que le taux
de gCO2/kWh maximal est donné par (prix livre U/prix baril)x15
Pendant très longtemps, entre 1990-2000 le prix
de la livre était la moitié du prix du baril, même pendant 2 ans le prix du baril montait jusqu'à atteindre 4 fois le prix
de la livre.
Prenons le facteur 2, on arrive au maximum (car le prix
de la livre ne sert pas qu'à acheter du pétrole) à 7,5 gCO2/kWh.
Donc en France les émissions
de CO2 sont majorées par 9 gCO2/kWh, on admet généralement 6.
Pour les détails sur l'hydrométallurgie
de l'uranium, je conseille le document
de H Kerdjouj : le traitement des minerais d'uranium.
Peter Vis le chef
de cabinet
de Conie Hedegaard m'a répondu que pour eux, le nuc moyen était à 15gCO2/kWh (donc avec en moyenne
de l'enrichissement à partir d'électricité carbonée). Même les antinucléaires
de la Commission trouveraient délirant tes 66gCO2/kWh. Beaucoup d'études critiquables ne font pas une étude correcte.
Tes scientifiques sont peut-être indépendants, mais moi je préfère l'indépendance d'esprit.
Tu étais avec cette étude sur d'autres forums, avec d'autres antinucléaires en transe, et vous vous demandiez même pas comment les chiffres étaient valides. Comme on pouvait émettre du CO2 à l'enrichissement sur le site d'Eurodiff...À Eurodiff arrive
de l'Unat et il ressort Uapp et Uenrichi, mais où sont les tonnes
de pétrole qui doivent émettre du CO2 à partir d'Eurodiff ? la conservation
de la matière tu connais ?
Pour Gilles : on n'a pas besoin
de mettre des réacteurs partout sauf en Europe, en Chine et en Inde. Dans ces deux dernières zones, ils pourront utiliser aussi le thorium. Doubler le parc nuc est possible en France.