Re: Pour des alternatives au nucléaire STOP EPR !
Publié : 24 mai 2010, 18:01
D'abord je n'ai pas dit que Sovacool était un rigolo, mais que nous faire gober 66gCO2/kWh était "nous prendre pour des rigolos".
Apparemment tu mets en cause mes calculs irréfutables face à la valeur de Sovacool, chiche :
Cela signifie que tu n'as pas été capable de vérifier le calcul :
EPR 1600 MW, 550 000 m3 de béton, facteur de charge 75-90%, durée de vie >60 ans.
éolienne de 2 MW 900 m3 de béton, facteur de charge 25-30%, durée de vie 20-25 ans (sans compter la régulation : centrales à gaz, STEP, STEM, batteries NaS)
Pour tout ce qui est investissement physique, on a bien un facteur 10 au kWh.
Pour les REP 900, 1300 et les N4, il n'y a pas de réceptacle à corium et de double enceinte, le rapport est encore plus favorable au nucléaire.
Pour la diffusion ajouter 5%, pour le stockage géologique profond en gros 2%
L'éolien est autour de 11-14 g/CO2 au kWh.
En France 8000 tonnes de Unat pour 400 TWh donc une livre Unat = 25 MWh
1 baril = 159 L = 127 kg = 466 kg CO2
En recherche d'images sur google, on trouve les prix de la livre U et du baril sur une longue période par exemple là :
http://www.antagoniste.net/2009/12/14/l ... -enrichit/
prix de la livre>coût de la livre>coût du pétrole qui l'a produite.
Si on considère qu'une livre ne permet d'acheter que 0,5 baril alors 25 MWh correspondent à 233 kg CO2 ce qui donne 9,3 gCO2/kWh. Mais ceci est vraiment une grandeur maximale, on voit par exemple qu'il arrive pendant un an ou plus que le rapport prix de la livre /prix du baril est encore plus bas.
Le pétrole nécessaire à l'extraction n'est qu'une fraction du coût. Considérer que 1g/CO2 provient du pétrole nécessaire à l'extraction revient à considérer que le coût du pétrole représente 10% du coût d'extraction et 20% lorsque prix livre U/prix baril = 0,25. 1g de CO2/kWh qui est la valeur retenue en France pour l'extraction est donc raisonnable.
Même si il faut extraire 10 fois plus de roches, la quantité de CO2 pour l'extraction ne représentera alors que 10 gCO2/kWh.
Mais si vous faites tant de cas des émissions de CO2 de la filière actuelle, vous devriez militer pour que l'on reconstruise Phénix qui a fonctionné 30 ans et Superphénix :
-plus d'extraction,
-plus d'enrichissement,
-plus d'actinides mineurs,
-une sécurité robuste (inertie du sodium liquide, 4 pompes indépendantes pour évacuer la chaleur et des détecteurs de neutrons indépendants reliés à des électroaimants retenant des barres de contrôle)
-4 barrières de confinement)
Dire qu'il faudrait à peine deux réacteurs au sodium pour consommer les actinides mineurs du parc REP.
Bien sûr, il faut juste régler les problèmes psychologiques de quelques enfants gâtés qui ne savent pas compter et qui ne savent pas lire sans esprit critique.
Je vais me faire un jour, une analyse du discours antinucléaire : c'est assez simple. Il y a un système un peu complexe qui nécessite des explications. L'antinucléaire ne prend pas en compte pas les explications, les données scientifiques, etc .. Il attaque sur des points particuliers, ce qui nécessite pour son interlocuteur de reprendre toujours une nouvelle explication.
Lorsqu'il a une explication, il casse la relation de confiance, en disant que les gens sont payés par AREVA. C'est dingue le nombre de gens qui seraient payés par AREVA dans ce pays...
L'antinucléaire n'avance pas de chiffres incontestables, Sovacool mélange des chiffres très différents (s'ils sont très différents, il y en a donc des contestables et des incontestables) et déplace la moyenne dans le sens qui lui convient.
L'amalgame est le deuxième outil de l'antinuc : Bure = Asse (est-ce que le sel est le même milieu que l'argile ?), nucléaire occidental = Tchernobyl (est-ce qu'un RBMK est identique à un REP ?) kWh éolien fatal = kWh nuc programmable. efficacité énergétique dans l'éclairage = efficacité énergétique partout.
Le troisième outil est le refus de comparaison et de bilan global.
Les déchets nucléaires sont vus de manière absolue et pas en comparaison de 0,5 millards de tonnes de CO2, par exemple
Le quatrième outil est l'utilisation partielle des mathématiques : "le prix du kWh photovoltaïque baisse, le prix du kWh nucléaire monte" même si max nuc sera longtemps min PV. (sans compter que PV ne produit pas la nuit et très peu en hiver)
En fin , il y a le langage publicitaire :
"sobriété" à la place de décroissance, crise économique, chômage, etc ...
"économies d'énergie" plutôt que 20 000 euros d'investissement pour réhabiliter un logement ou 20 000 euros de dévaluation du logements.
J'ai dû sûrement oublié des points.
Le principal serait l'absence de notion des ordres de grandeurs physiques et économiques pour les croyants.
Une question m'intrigue : les responsables connaissent les vrais chiffres et les manipulent, donc mentent à l'opinion (par exemple quand Madame Lepage dit que le nucléaire est plus cher que les renouvelables sur actu-environnement, c'est incontestable) mais les responsables antinucléaires sont-ils vraiment convaincus des dangers sanitaires qu'ils avancent ou jouent-ils la comédie ?
Apparemment tu mets en cause mes calculs irréfutables face à la valeur de Sovacool, chiche :
Cela signifie que tu n'as pas été capable de vérifier le calcul :
EPR 1600 MW, 550 000 m3 de béton, facteur de charge 75-90%, durée de vie >60 ans.
éolienne de 2 MW 900 m3 de béton, facteur de charge 25-30%, durée de vie 20-25 ans (sans compter la régulation : centrales à gaz, STEP, STEM, batteries NaS)
Pour tout ce qui est investissement physique, on a bien un facteur 10 au kWh.
Pour les REP 900, 1300 et les N4, il n'y a pas de réceptacle à corium et de double enceinte, le rapport est encore plus favorable au nucléaire.
Pour la diffusion ajouter 5%, pour le stockage géologique profond en gros 2%
L'éolien est autour de 11-14 g/CO2 au kWh.
En France 8000 tonnes de Unat pour 400 TWh donc une livre Unat = 25 MWh
1 baril = 159 L = 127 kg = 466 kg CO2
En recherche d'images sur google, on trouve les prix de la livre U et du baril sur une longue période par exemple là :
http://www.antagoniste.net/2009/12/14/l ... -enrichit/
prix de la livre>coût de la livre>coût du pétrole qui l'a produite.
Si on considère qu'une livre ne permet d'acheter que 0,5 baril alors 25 MWh correspondent à 233 kg CO2 ce qui donne 9,3 gCO2/kWh. Mais ceci est vraiment une grandeur maximale, on voit par exemple qu'il arrive pendant un an ou plus que le rapport prix de la livre /prix du baril est encore plus bas.
Le pétrole nécessaire à l'extraction n'est qu'une fraction du coût. Considérer que 1g/CO2 provient du pétrole nécessaire à l'extraction revient à considérer que le coût du pétrole représente 10% du coût d'extraction et 20% lorsque prix livre U/prix baril = 0,25. 1g de CO2/kWh qui est la valeur retenue en France pour l'extraction est donc raisonnable.
Même si il faut extraire 10 fois plus de roches, la quantité de CO2 pour l'extraction ne représentera alors que 10 gCO2/kWh.
Mais si vous faites tant de cas des émissions de CO2 de la filière actuelle, vous devriez militer pour que l'on reconstruise Phénix qui a fonctionné 30 ans et Superphénix :
-plus d'extraction,
-plus d'enrichissement,
-plus d'actinides mineurs,
-une sécurité robuste (inertie du sodium liquide, 4 pompes indépendantes pour évacuer la chaleur et des détecteurs de neutrons indépendants reliés à des électroaimants retenant des barres de contrôle)
-4 barrières de confinement)
Dire qu'il faudrait à peine deux réacteurs au sodium pour consommer les actinides mineurs du parc REP.
Bien sûr, il faut juste régler les problèmes psychologiques de quelques enfants gâtés qui ne savent pas compter et qui ne savent pas lire sans esprit critique.
Je vais me faire un jour, une analyse du discours antinucléaire : c'est assez simple. Il y a un système un peu complexe qui nécessite des explications. L'antinucléaire ne prend pas en compte pas les explications, les données scientifiques, etc .. Il attaque sur des points particuliers, ce qui nécessite pour son interlocuteur de reprendre toujours une nouvelle explication.
Lorsqu'il a une explication, il casse la relation de confiance, en disant que les gens sont payés par AREVA. C'est dingue le nombre de gens qui seraient payés par AREVA dans ce pays...
L'antinucléaire n'avance pas de chiffres incontestables, Sovacool mélange des chiffres très différents (s'ils sont très différents, il y en a donc des contestables et des incontestables) et déplace la moyenne dans le sens qui lui convient.
L'amalgame est le deuxième outil de l'antinuc : Bure = Asse (est-ce que le sel est le même milieu que l'argile ?), nucléaire occidental = Tchernobyl (est-ce qu'un RBMK est identique à un REP ?) kWh éolien fatal = kWh nuc programmable. efficacité énergétique dans l'éclairage = efficacité énergétique partout.
Le troisième outil est le refus de comparaison et de bilan global.
Les déchets nucléaires sont vus de manière absolue et pas en comparaison de 0,5 millards de tonnes de CO2, par exemple
Le quatrième outil est l'utilisation partielle des mathématiques : "le prix du kWh photovoltaïque baisse, le prix du kWh nucléaire monte" même si max nuc sera longtemps min PV. (sans compter que PV ne produit pas la nuit et très peu en hiver)
En fin , il y a le langage publicitaire :
"sobriété" à la place de décroissance, crise économique, chômage, etc ...
"économies d'énergie" plutôt que 20 000 euros d'investissement pour réhabiliter un logement ou 20 000 euros de dévaluation du logements.
J'ai dû sûrement oublié des points.
Le principal serait l'absence de notion des ordres de grandeurs physiques et économiques pour les croyants.
Une question m'intrigue : les responsables connaissent les vrais chiffres et les manipulent, donc mentent à l'opinion (par exemple quand Madame Lepage dit que le nucléaire est plus cher que les renouvelables sur actu-environnement, c'est incontestable) mais les responsables antinucléaires sont-ils vraiment convaincus des dangers sanitaires qu'ils avancent ou jouent-ils la comédie ?