je ne pense pas que les bombes vont parler parce qu'il y a de l'argent à faire... elle risquent d'être employées comme solution de la dernière chance, solution de survie... lorsqu'il sera question de décider et faire le choix entre la fin et le sursis : à ce moment déjà l'argent ne vaut plus rien et n'entre pas en ligne de compte.Ceci dit, je ne suis pas d'accord avec vous : la peur du coût humain et financier ne fera pas reculer les pays qui ont une stratégie impérialiste. Surtout qu'il y a beaucoup d'argent à se faire pour quelques éminences grises proches du pouvoir.
L'Irak est juteuse pour de très nombreux lobbies, mais onéreuse pour les peuples, en premier lieu les iraniens et les contribuables américains.
Sinon, les leçons de l’histoire nous auraient donné une planète pacifiée.
le pétrole sera obligatoirement indispensable si on ne veut pas que le système s'arrête de bouger = respirer. zéro pétrole = zéro moteur et tout le reste, soit arrêt physique et paralysie définitive du système.
or personne ne peut accepter cela puisque c'est équivalent à la mort ; et ce sera donc pétrole à n'importe quel prix - même si ce n'est qu'un sursis puisque ce que l'on va récupérer suffira juste à repousser un peu la mort du système en question.
Je pense cependant encore à d'autres scénarios : une prise de conscience du fait que la quantité de pétrole que l'on va récupérer n'en vaut pas la chandelle puisque c'est le reste et que de toute façon il ne durera pas, ou encore une autre possibilité : selon les moyens déployés une guerre consomme énormément de pétrole et celui disponible ne suffit déjà plus ou va faire avorter une guerre pour cause de panne sèche... parce que l'on arrivera pas - en raison de la diminution des ressources et des difficultés à les extraire et transformer - à approvisionner la guerre en temps et en quantités, avec une pression suffisante et continue...