Re: Comment tout peut s'effondrer
Publié : 27 mars 2016, 20:23
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://www.oleocene.org/phpBB3/
Cela doit être vachement sopo
Conférence gesticulée de Friot qui remet le pendules à l'heure sur ce qu'est le travail, le salaire, la pension de retraité, les allocs ... et explique comment et pourquoi les organes de communication de masse, nos chers médias aux ordres de la finance et du capital, tordent la vérité et jettent le discrédit ... repris à l'envie par tous les décervelés sans mémoirekercoz a écrit :
C'est parce que tu trompes de résultat.
Le travail devient une "activité" quand on comprend qu' il n'est qu' un moyen d'interactions et d'échanges entre individus. Echanges reposant toujours sur de l' affect et sur des valorisations desdits individus.
Quand tu atteint ce mode de vie, tu pouffe en regardant passer le troupeau des insectes déguisés et publicités sur des vélos à 2000 euros gagnés à coup d'ennuis cravatés et d' interminables troupeaux communaux embouteillés.
http://lesakerfrancophone.fr/rendements-decroissantsJames Howard Kunstler a écrit :En grande partie, ces rendements décroissants sont le résultat de nos investissements excessifs dans la complexité des systèmes plus complexes, par exemple le remplacement de la loi Glass-Steagall de 37 pages qui réglementait la banque américaine, par la loi Dodd-Frank de 848 pages, qui n’est seulement qu’un extrait d’un contenu supplémentaire réglementaire de 22 000 pages ...
Pour Wall Street, la loi Dodd-Frank a aggravé les conditions qui permettent aux indices boursiers de ne bouger que dans une direction, vers le haut, depuis neuf ans. Au cours de la même période, l’économie américaine des vraies personnes et des vraies choses n’a cessé de baisser, y compris le nombre de personnes impliquées dans le monde du travail, les revenus de ceux qui ont encore du travail, le nombre de personnes occupant des emplois à temps plein, le nombre de personnes capables d’acheter de la nourriture sans aide du gouvernement, ou de se payer un logement, ou d’envoyer un enfant au collège.
Lorsque cette tension morbide va se libérer, comme elle va le faire, ce ne sera pas seulement les Hedge Funders des Hampton qui seront touchés. Ce sera l’ensemble du système financier mondial, en particulier le marché des devises (dollars, euros, yens, livres, renminbi) qui feront l’objet d’un changement de prix rapide et extrême, et toutes les autres choses de ce monde dont le prix est fixé dans ces monnaies. Et quand cela se produira, le monde se réveillera avec une nouvelle réalité de possibilités fortement réduites de soutenir plus de 7 milliards de personnes.
L’effondrement de notre civilisation est une bonne chose
Il y a quelques milliers d’années, en Mésopotamie, les premières villes se développèrent. Les forêts furent rasées, la terre surexploitée, et aujourd’hui, du « croissant fertile », il ne reste qu’un désert infertile....
Ces civilisations (grecque, romaine, égyptienne, khmère, etc.) se sont toutes effondrées. Pour diverses raisons. Cependant, elles avaient toutes ravagé les territoires qu’elles contrôlaient....
https://reporterre.net/L-effondrement-d ... onne-choseContrairement à ce que l’on pourrait penser, l’effondrement de notre civilisation est une bonne chose. Du moins, c’est ainsi que le perçoivent ceux qui placent « le monde avant la vie, la vie avant l’homme » et « le respect des autres êtres avant l’amour-propre » (Lévi-Strauss). Notre civilisation est actuellement synonyme de sixième extinction de masse des espèces, et d’ethnocide vis-à-vis de la diversité culturelle humaine (ainsi que l’ONU le reconnaît, « les cultures autochtones d’aujourd’hui sont menacées d’extinction dans de nombreuses régions du monde »). Cet écocide et cet ethnocide ne sont pas des accidents de parcours, ils découlent du fonctionnement normal de la civilisation (les autres civilisations ne se comportèrent pas autrement).
La critique de la civilisation implique de remettre en question un large pan de ce que la plupart des gens comprennent de l’histoire de l’humanité, de l’idée de progrès, de la place de l’être humain sur Terre...
Le titre de la version longue est moins provocateur :Pour faire simple, la civilisation [1] désigne les cultures humaines urbaines, très hiérarchiques, organisées grâce à une forme d’État, et dont l’alimentation dépend de l’agriculture [2] (à grande échelle, façon monoculture, par opposition, entre autres, à la petite horticulture parfois pratiquée par des peuples de chasseurs-cueilleurs).
Durant plus de 95 % de la durée d’existence de l’espèce humaine, ses membres ont vécu en petits groupes de chasseurs-cueilleurs. Sans anéantir le paysage planétaire, sans le submerger de millions de tonnes de plastique et de produits chimiques cancérigènes, et sans saturer son atmosphère de gaz toxiques. Leur histoire (arrogamment qualifiée de préhistoire) n’était ni infectée, ni rythmée par la guerre [3] . Leur mode de vie ne requérait pas ce qui, d’après Lewis Mumford (historien et sociologue états-unien), caractérisera par la suite le fonctionnement de toutes les civilisations : « La centralisation du pouvoir politique, la séparation des classes, la division du travail (pour la vie), la mécanisation de la production, l’expansion du pouvoir militaire, l’exploitation économique des faibles, l’introduction universelle de l’esclavage et du travail imposés pour raisons industrielles et militaires. » [4]
faut pas non plus exagérer... ça se tannait souvent la gueule entre tribus ; sauf quand elles étaient trop éloignées. Alors certes ça ne recouvre pas le terme de "guerre" au sens moderne, mais les fondamentaux sont là. De tout temps l'homme s'est battu avec ses con-(de)génères sans bien savoir pourquoi...Leur histoire (arrogamment qualifiée de préhistoire) n’était ni infectée, ni rythmée par la guerre
a été divisée