oleocene.org

L'information a été développé sur contre-info

Ce qui ressort de tout cela, c'est assez énorme: on aurait sciemment caché les informations qui fâchent.

J'attends avec intérêt de savoir ce que sera la réaction des grands médias vis à vis de ces révélations.

J'ai du mal à comprendre que vous soyez étonné. Ca fait 25 ans que les pays producteurs de pétrole racontent des conneries, ça fait 25 ans que les gens informés le savent, y compris les journalistes.
Ici ca fait 5 ans environ que nous débattons de cela.
Tout cela pour dire que ceux qui voulaient le savoir, pouvaient. J'ai arrêté de parler de cela autour de moi, la plupart du temps j'ai droit à une attitude de déni.
En fait les gens ne veulent pas savoir. Même lorsque l'info sera généralisée et que les deux ou trois blaireaux du 20 heure auront répété 100 ou 200 fois la nouvelle, les gens continuerons comme avant, tant qu'il en reste...

Patrick

Actuellement c'est même comique,

Chaque journaliste ou expert qui prends conscience du problème sort son article, son coming-out du peak oil, ou l'on reconnait l'état (pitoyable) que chacun de nous a traversé il y a plus ou moins longtemps.

Pas de quoi en faire un fromage, comme dit Lansing, ils découvrent chacun leur tour, l'eau tiède.....mais ça ne change pas grand chose à l'ensemble pour le moment.

Comme dit je ne sais plus qui : la réalité, c'est quand on se cogne.

J'ai du mal à comprendre que vous soyez étonné. Ca fait 25 ans que les pays producteurs de pétrole racontent des conneries, ça fait 25 ans que les gens informés le savent, y compris les journalistes.
Ici ca fait 5 ans environ que nous débattons de cela.

Que les pays producteurs mentent, ce n'est, en effet, pas une découverte.
Par contre, il me semblait que le discours d'un certain nombre d'organismes ou d'experts était dû à un certain aveuglement, à un manque de connaissance technique(rappelons-nous que le débat a souvent opposé des géologues du pétrole à des économistes), à une confiance exagérée dans le progrès. Je continue de penser que pour pas mal de gens, y compris haut placés, c'est le cas.
En tout cas, pour les journalistes, il est plus que douteux qu'ils soient au courant: un journaliste, par définition n'a qu'une connaissance très superficielle des sujets dont il parle, et se range naturellement et sans se poser de question à l'avis des experts "officiels".

Là, on a, pour une fois, un élément sérieux montrant qu'une volonté délibérée de cacher la réalité de la situation existe au sein du système dirigeant américain, visiblement le complexe militaro-industriel. Je veux dire que ces informations viennent d'un grand média, sont certes non sourcées, mais sont parfaitement cohérentes avec l'évolution de l'Agence internationale de l'énergie.

Comme ABC je trouve l'info également assez énorme.
D'une part car c'est la première fois qu'on a un élément tangible qui démontre l'implication de nombreux "experts" dans un mensonge d'état qui camoufle la réalité de la situation. Ce n'est pas seulement de l'incompétence, on en a la preuve, et je trouve cela assez nouveau.
De plus il est possible que cette affaire fasse pas mal de bruit dans les main stream, ce qui rendrait de plus en plus difficile la désinformation qui entoure le peak oil.

the_oliver_2000 a écrit : De plus il est possible que cette affaire fasse pas mal de bruit dans les main stream, ce qui rendrait de plus en plus difficile la désinformation qui entoure le peak oil.

Je suis prêt à parier qu'ils n'en parleront pas ou trés peu.

salut tout le monde,

l'AIE est toujours un peu optimiste sur les réserves de pétrole. A mon avis, "l'avenir difficile" arrivera plus vite que prévu.

"Le pétrole devrait être très cher à la fin de la décennie 2010 : quelles conséquences ? Quels pays seront le plus affectés ? "

http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=54474

AJH a écrit :"Le pétrole devrait être très cher à la fin de la décennie 2010 : quelles conséquences ? Quels pays seront le plus affectés ? "

http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=54474

La courbe du graphique 7 de la page 4 (« OPEP + Russie : exportations et importations ») est exactement la même que celle du graphique 2 de la page 2 (« Prix du pétrole »).

C'est normal le graphique 2 c 'est le prix du pêtrole entre 2002 et 2011 et le graphique 7 c'est la valeur de leur importation et exportation entre 2002 et 2011.
Si les volumes importés ou exporté varient peu c'est normal que les deux courbes se ressemble.

Ils annoncent une capacité de production en 2010 de 94mb/j.
C'est contestable.

Le pic a eu lieu en 2006 !
Le monde (Hervé Kempf) : Le pic pétrolier s'est produit en 2006, indique l'Agence internationale de l'énergie. En bonne logique, cette phrase aurait dû faire la "une" de la presse mondiale, les Bourses auraient chuté, et l'on aurait enfin répondu à la question : "Sachant que ce système est totalement vermoulu, à quel moment en change-t-on ?" La réponse aurait été : "Maintenant !"



Reprenons les faits. Le pic pétrolier est le moment où la production de pétrole commence à décroître. Depuis une quinzaine d'années, nombre de géologues avertissent de l'imminence de ce moment capital : il signifie en effet que le régime énergétique du monde, fondé sur l'or noir depuis près d'un siècle, va devoir changer radicalement. On ne va pas manquer de carburant du jour au lendemain, mais il va falloir diminuer sa consommation. La théorie du pic pétrolier s'est imposée. Et la question est devenue : quand aura-t-il lieu ?

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) vient de répondre dans son rapport annuel, intitulé World Energy Outlook 2010, publié à la mi-novembre. Elle énonce ainsi sa prévision : "La production de pétrole brut se stabilise plus ou moins autour de 68-69 Mb/j (millions de barils par jour) à l'horizon 2020, mais ne retrouve jamais le niveau record de 70 Mb/j qu'elle a atteint en 2006." Autrement dit, le pic s'est produit en 2006.

Depuis 2006, justement, il y a eu une forte hausse des prix du pétrole (en partie spéculative), puis une crise économique. Cette augmentation des prix a rentabilisé l'exploitation de pétroles "non conventionnels", tels que les sables bitumineux, qui compensent en partie le déclin du pétrole.

L'AIE prévoit une augmentation mondiale de la consommation d'ici à 2035. Comment la satisfaire ? En pompant davantage les réserves de l'Arabie saoudite, et en développant sables bitumineux, pétrole de l'Arctique et pétrole sous-marin très profond. Problème : ces exploitations sont encore plus polluantes que la production de pétrole classique, et l'on peut douter des capacités de l'Arabie saoudite. Conclusion mezza voce : la crise pétrolière approche à grands pas.

Comment y échapper ? Le moins mauvais des scénarios de l'AIE est dit "450" : on limite les émissions de gaz à effet de serre pour ne pas dépasser un réchauffement de 2o C. Il suppose de réduire rapidement la demande de pétrole : outre le gain pour le climat, cela permettrait d'éviter la pollution due aux pétroles non conventionnels, et réduirait les investissements nécessaires à leur développement, ce qui est bon pour l'économie. Mais cela impliquerait de... changer de politique... maintenant. Ah, horreur !

tout à fait Théotrace2,

comme je le disais dans l'annonce Sycomoréenne du 19/11/2009

@+

Quelqu'un a t-il un avis sur ce message que je reçois ?

Deux gros sites de gisement pétrolier ont été découvert récemment permettant de produire pour chacun d'eux pratiquement autant que l'Arabie Saoudite, mais l'info n'est diffusé que dans les milieux autorisés. Le premier est français et remonte à il y a 3 ans et se trouve a Mayotte (accord Total/Bp) ce qui explique que Mayotte devienne si rapidement un département le second en Israël (toujours avec BP) ainsi qu'une réserve de gaz exceptionnelle. Maintenant info ou intox avec les pétroliers on ne sait jamais.

AJH a écrit :Quelqu'un a t-il un avis sur ce message que je reçois ?

Deux gros sites de gisement pétrolier ont été découvert récemment permettant de produire pour chacun d'eux pratiquement autant que l'Arabie Saoudite, mais l'info n'est diffusé que dans les milieux autorisés. Le premier est français et remonte à il y a 3 ans et se trouve a Mayotte (accord Total/Bp) ce qui explique que Mayotte devienne si rapidement un département le second en Israël (toujours avec BP) ainsi qu'une réserve de gaz exceptionnelle. Maintenant info ou intox avec les pétroliers on ne sait jamais.

Sur le net, il n'y a pas grand chose. Quelques rumeurs...
Par exemple, datant de Octobre 2006 :

Une société pétrolière chinoise, SINOPEC, est disposée à mener des prospections pétrolières aux Comores, a révélé jeudi à la PANA, le vice-président comorien, Idi Nadhoim, de retour d`une visite en Chine.

Il a souligné les compétences de la SINOPEC, affirmant qu`elle "est une société très sérieuse et bien implantée dans le domaine du pétrole".

M. Nadhoim a également annoncé que la Chine financera, à hauteur de 30 millions de dollars américains, la réalisation aux Comores d`un projet d`implantation d`un câble sous-marin en fibre optique reliant le pays au continent africain par le biais des pays de l`Afrique de l`Est.

"Ce sera une grande révolution dans le domaine des télécommunications et va désenclaver les Comores dans ce domaine", a-t-il dit, soulignant que la Chine consacrera aussi 50 millions de dollars américains à la réalisation d`un projet d`énergie géothermique à partir du volcan Karthala.

"Ce sera pour notre pays une autre révolution qui sera un attrait pour les investisseurs qui seront assurés d`avoir de l`énergie", a-t- il ajouté.
(Source : Malango Actualité)
http://www.malango-mayotte.fr/actu/une_ ... s-1137.htm

2007 :

KARIPVODE, LEGASHI TSILO !!!

Y-a-t-il du pétrole dans les fonds marins Comoriens ? Voilà la question qui brûle les lèvres dans toutes les places publiques comoriennes. L'existence des hydrocarbures sous les mers de la lune se murmure partout jusqu'aux hautes sphères de l'Union. Là où la précédente présidence s'est montrée prudente et vigilante à la question de l'or noir dans nos océans, celle de SAMBI préfère l'aborder sans soulever des vagues.

.En effet, Le mercredi 25 avril 2007, quelques jours avant le rebondissement surprenant de la crise anjouanaise, un contrat relatif à la prospection des Hydrocarbures dans les fonds marins comoriens, venait d'être paraphé par les autorités comoriennes et la Société américaine GX Technologie. Si tout va bien, dans une période d'un an les Comores sauront si oui ou non ses fonds marins recèlent –ils l'or noir.

Deux raisons ont guidé le choix de cette société américaine : d'abord parce qu'elle est la première à avoir réagi à l'appel des autorités comoriennes ; et ensuite parce qu'elle est présente dans la région et a déjà fait ses preuves de compétences dans beaucoup de pays de mêmes spécificités géographiques avec les Comores. Elle opère, notamment en Mozambique, Madagascar et en Tanzanie.


Par ailleurs, peu de gens savent le coût de l'étude. Mais le Gouvernement SAMBI par Monsieur Abdillah Mouigni, secrétaire général de la vice-présidence en charge des transports déclare que « l'Etat comorien ne débourse rien pour le moment ». Cela sous-entend que les frais afférents à cette étude seront réglés ou supportés par cette société dans un premier temps. Peut-être, une fois les Hydrocarbures identifiées, les modalités de paiements seront étudiées ou fixées ?

Dans tous les cas, le compte à rebours est lancé, la population compte les jours, et l'odeur du mazoute se renifle à coups de baril et enivre les esprits. Certains se voient déjà pacha au pays des palabres, d'autres, rêveurs et fatalistes, sauront s'approprier une parcelle de mer, le moment venu. En attendant, la misère et le séparatisme envahissent les rues… A quand les Etats-Unis des Comores vendront-ils leur premier baril de pétrole ?
http://www.ikonidjabal.info/legashi.htm