[Liberation] Janco: "On est des enfants gâtés"
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[Liberation] Janco: "On est des enfants gâtés"
Liberation - 28 mai 2008
«Nous sommes des enfants gâtés»
Jean-Marc Jancovici, spécialiste en questions d’énergie :
Recueilli par ALEXANDRA SCHWARTZBROD
Jean-Marc Jancovici est consultant, spécialiste des questions d’énergie et de pétrole. Membre du comité de veille écologique de la fondation Nicolas Hulot, ce polytechnicien a participé au groupe «climat» du Grenelle de l’environnement. Avec Alain Grandjean, il a publié en 2006 Le plein, s’il vous plaît ! ( Le Seuil), un ouvrage iconoclaste et instructif sur la dépendance au pétrole.
Votre grande théorie, c’est que le pétrole n’est pas si cher…
On pourrait presque dire qu’il est gratuit ! Dans notre système économique, on ne compte que le travail humain. Le prix de l’énergie, pour nous, ce n’est que ce qu’on paie à ceux qui extraient, transforment et distribuent une ressource qui était déjà là. Mais on ne paie pas le prix de la constitution de cette ressource. Le contenu énergétique d’1 litre d’essence, c’est le même contenu énergétique que le travail de 10 à 100 personnes sur un jour ! Quand on va devoir produire cette même énergie «à la main», par exemple avec les renouvelables - des énergies très diffuses et moins performantes -, on va voir la différence.
Le problème, c’est qu’en France, on a perdu vingt-cinq ans parce qu’on a cru, après le contre-choc pétrolier, que l’énergie allait rester à bas prix pour l’éternité. On a été nombreux à annoncer la crise actuelle, mais tout le monde s’en foutait !
Y a-t-il une alternative ?
Pas dans les délais impartis.
Et que devient le prix de l’énergie si on ne fait rien ?
Il monte. Mais il ne faut pas le laisser monter tout seul, car ça prend les gens au dépourvu. Si on fait des investissements, on ne va pas les changer tous les trois mois au gré des flambées. Autre problème, si on laisse le prix du pétrole monter tout seul sur le marché, ça va devenir rentable de faire du charbon. On aura donc une énergie chère et un problème de CO2. L’addition, derrière, c’est un bain de sang : récession, émeutes, guerres…
Quelle est la solution ?
Monter artificiellement le prix de l’énergie à la consommation, via la taxation. Ainsi, au lieu de voir l’argent partir chez les autres, il reste chez nous (et on le réinjecte dans la formation, de nouveaux investissements, etc.). En plus, cette hausse des prix dissuadera les gens de consommer...
Vous désapprouvez donc les aides sectorielles ?
Plus on cède à la démagogie et plus dure sera la chute ! Les pêcheurs sont en train de vivre à petite échelle ce qui nous attend tous, quand on sera pris en tenailles entre la raréfaction des ressources naturelles et le carburant plus cher.
Ce qu’il faut faire, c’est créer les conditions dans lesquelles les professions touchées peuvent répercuter les prix sur le consommateur.
Vous ne pouvez pas nier qu’il existe un vrai problème de pouvoir d’achat…
Le train que nos gouvernants ne voient pas passer aujourd’hui, c’est celui de la raréfaction des ressources naturelles, laquelle va forcément impacter les prix. Vouloir augmenter le pouvoir d’achat, c’est un leurre. Comme tout dépend de l’énergie, le pouvoir d’achat va probablement se mettre, dans pas si longtemps, à décroître de manière structurelle, et la bonne question ne sera pas de savoir comment on distribuera les sucettes supplémentaires, puisqu’il n’y en aura pas, mais comment on sauvera la paix et la démocratie dans ce contexte - si cette décroissance se ponctue d’épisodes genre 1929. On vit à crédit. Tout ce que nous consommons aujourd’hui est une facture qui sera réclamée à nos gosses. Les gens ne se rendent pas compte, on est des enfants gâtés !
La crise actuelle n’est-elle pas l’occasion d’une salutaire prise de conscience ?
Si le pic de production mondiale de pétrole est en 2015, voire 2012 comme le prédisent certains experts, il est trop tard pour réagir.
«Nous sommes des enfants gâtés»
Jean-Marc Jancovici, spécialiste en questions d’énergie :
Recueilli par ALEXANDRA SCHWARTZBROD
Jean-Marc Jancovici est consultant, spécialiste des questions d’énergie et de pétrole. Membre du comité de veille écologique de la fondation Nicolas Hulot, ce polytechnicien a participé au groupe «climat» du Grenelle de l’environnement. Avec Alain Grandjean, il a publié en 2006 Le plein, s’il vous plaît ! ( Le Seuil), un ouvrage iconoclaste et instructif sur la dépendance au pétrole.
Votre grande théorie, c’est que le pétrole n’est pas si cher…
On pourrait presque dire qu’il est gratuit ! Dans notre système économique, on ne compte que le travail humain. Le prix de l’énergie, pour nous, ce n’est que ce qu’on paie à ceux qui extraient, transforment et distribuent une ressource qui était déjà là. Mais on ne paie pas le prix de la constitution de cette ressource. Le contenu énergétique d’1 litre d’essence, c’est le même contenu énergétique que le travail de 10 à 100 personnes sur un jour ! Quand on va devoir produire cette même énergie «à la main», par exemple avec les renouvelables - des énergies très diffuses et moins performantes -, on va voir la différence.
Le problème, c’est qu’en France, on a perdu vingt-cinq ans parce qu’on a cru, après le contre-choc pétrolier, que l’énergie allait rester à bas prix pour l’éternité. On a été nombreux à annoncer la crise actuelle, mais tout le monde s’en foutait !
Y a-t-il une alternative ?
Pas dans les délais impartis.
Et que devient le prix de l’énergie si on ne fait rien ?
Il monte. Mais il ne faut pas le laisser monter tout seul, car ça prend les gens au dépourvu. Si on fait des investissements, on ne va pas les changer tous les trois mois au gré des flambées. Autre problème, si on laisse le prix du pétrole monter tout seul sur le marché, ça va devenir rentable de faire du charbon. On aura donc une énergie chère et un problème de CO2. L’addition, derrière, c’est un bain de sang : récession, émeutes, guerres…
Quelle est la solution ?
Monter artificiellement le prix de l’énergie à la consommation, via la taxation. Ainsi, au lieu de voir l’argent partir chez les autres, il reste chez nous (et on le réinjecte dans la formation, de nouveaux investissements, etc.). En plus, cette hausse des prix dissuadera les gens de consommer...
Vous désapprouvez donc les aides sectorielles ?
Plus on cède à la démagogie et plus dure sera la chute ! Les pêcheurs sont en train de vivre à petite échelle ce qui nous attend tous, quand on sera pris en tenailles entre la raréfaction des ressources naturelles et le carburant plus cher.
Ce qu’il faut faire, c’est créer les conditions dans lesquelles les professions touchées peuvent répercuter les prix sur le consommateur.
Vous ne pouvez pas nier qu’il existe un vrai problème de pouvoir d’achat…
Le train que nos gouvernants ne voient pas passer aujourd’hui, c’est celui de la raréfaction des ressources naturelles, laquelle va forcément impacter les prix. Vouloir augmenter le pouvoir d’achat, c’est un leurre. Comme tout dépend de l’énergie, le pouvoir d’achat va probablement se mettre, dans pas si longtemps, à décroître de manière structurelle, et la bonne question ne sera pas de savoir comment on distribuera les sucettes supplémentaires, puisqu’il n’y en aura pas, mais comment on sauvera la paix et la démocratie dans ce contexte - si cette décroissance se ponctue d’épisodes genre 1929. On vit à crédit. Tout ce que nous consommons aujourd’hui est une facture qui sera réclamée à nos gosses. Les gens ne se rendent pas compte, on est des enfants gâtés !
La crise actuelle n’est-elle pas l’occasion d’une salutaire prise de conscience ?
Si le pic de production mondiale de pétrole est en 2015, voire 2012 comme le prédisent certains experts, il est trop tard pour réagir.
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- Brut léger
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Re: Janco: "On est des enfants gâtés"
Ca me semble être la meilleure chose à faire, mais à un moment où tous réclament une baisse ou suppression des taxes carburant il va être difficile de leur dire que non, la taxe ne va pas être baissée, mais qu'en plus on va l'augmenterJancovici a écrit :Monter artificiellement le prix de l’énergie à la consommation, via la taxation. Ainsi, au lieu de voir l’argent partir chez les autres, il reste chez nous (et on le réinjecte dans la formation, de nouveaux investissements, etc.). En plus, cette hausse des prix dissuadera les gens de consommer...

- Gauss
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Re: Janco: "On est des enfants gâtés" (Liberation)
Ca peut être aussi l'occasion de jeter le pavé dans la mare, et d'expliquer une bonne fois pour toutes aux français qu'il faut envisager l'avenir sur le long terme... et d'aborder les problèmes de fond.
Par contre ça demande un minimum de courage politique et d'orientation claire de la stratégie industrielle... pas sur que quelqu'un veuille se mouiller...
Par contre ça demande un minimum de courage politique et d'orientation claire de la stratégie industrielle... pas sur que quelqu'un veuille se mouiller...
"Ne pas prévoir, c'est déjà gémir..."
Léonard de Vinci
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- rico
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Re: Janco: "On est des enfants gâtés" (Liberation)
Dire aux français qu'il est nécessaire d'augmenter les prix de l'énergie c'est l'assurance que demain il sont tous dans la rue!!!
(avec bleuen en tête de file)
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- Charbon
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Re: Janco: "On est des enfants gâtés" (Liberation)
Surtout si on est gouverné par une bande de bonobos en train de se taper le cul par terre, cf :
http://www.theoildrum.com/node/4054
Dans les commentaires, la vision anglaise toute fraîche, pas encore au point mais très nettement plus responsable :
http://www.guardian.co.uk/commentisfree ... nbrown.oil
http://www.theoildrum.com/node/4054
Dans les commentaires, la vision anglaise toute fraîche, pas encore au point mais très nettement plus responsable :
http://www.guardian.co.uk/commentisfree ... nbrown.oil
- tolosa
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Re: Janco: "On est des enfants gâtés" (Liberation)
Un changement radical de nos modes de vie et un renoncement au « progrès » est le prix à payer pour éviter le désastre. Comme cela paraît irréalisable, l’occultation du mal s’ensuit inévitablement (jean-Pierre Dupuy).
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- Brut léger
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Re: Janco: "On est des enfants gâtés" (Liberation)
Encore une fois agréablement surpris par les commentaires, le message est en train de passer à vitesse grand Vtolosa a écrit :le lien vers l'article et ses commentaires
http://www.liberation.fr/php/pages/page ... _t_&next=0

Peut être trop tard par contre...

- rico
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Re: [Liberation] Janco: "On est des enfants gâtés"
Accepter un message est une chose. Changer son mode de vie de manière concrète en est une autre. 

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- Brut léger
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Re: [Liberation] Janco: "On est des enfants gâtés"
C'est vrai, mais plus il y a de monde qui accepte le message, plus ça devient facile. On est tout de même plus fort à plusieurs que seul.rico a écrit :Accepter un message est une chose. Changer son mode de vie de manière concrète en est une autre.
Enfin ça c'est mon petit côté naïf

- rico
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Re: [Liberation] Janco: "On est des enfants gâtés"
Ouep : t'es trop naïf!!!!!
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- Charbon
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Re: [Liberation] Janco: "On est des enfants gâtés"
Oui m'enfin c'est pas n'importe quel message, et j'estime qu'une bonne part de la préparation n'est pas tant dans les stocks ou les achats de carabine pour protéger son potager, que dans cette acceptation et le travail psychologique et philosophique qu'elle implique.rico a écrit :Accepter un message est une chose. Changer son mode de vie de manière concrète en est une autre.
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- Brut léger
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Re: [Liberation] Janco: "On est des enfants gâtés"
+1youplaboum a écrit :Oui m'enfin c'est pas n'importe quel message, et j'estime qu'une bonne part de la préparation n'est pas tant dans les stocks ou les achats de carabine pour protéger son potager, que dans cette acceptation et le travail psychologique et philosophique qu'elle implique.rico a écrit :Accepter un message est une chose. Changer son mode de vie de manière concrète en est une autre.
C'est tout à fait ce que je pense, apprendre à vivre et à être heureux avec moins, c'est à mon avis la meilleure préparation.
- thorgal
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Re: [Liberation] Janco: "On est des enfants gâtés"
ce n'est pas aussi simple. Bien sûr que ce sera nécessaire, mais on évite un peu dans ce genre de discussions de parler de ce qui a temporairement disparu et qui pourrait revenir au grand galop :the_oliver_2000 a écrit : +1
C'est tout à fait ce que je pense, apprendre à vivre et à être heureux avec moins, c'est à mon avis la meilleure préparation.
- des maladies à la con
- des conditions sanitaires très dégradées
- des animaux devenus errants et malades
- une mortalité grandissante qui touchera la plupart dans ces conditions
- plus de laissés-pour-compte (vieux, malades, invalides en général ... on en fait quoi lorsque leurs institutions modernes se cassent la binette ?)
- etc, etc.
La décroissance, ce n'est pas uniquement une diminution quantitative d'une société propre et asceptisée ou plus techniquement parlant, une homothétie à facteur < 1. Faut bien se le figurer.
Never under-estimate the predictability of stupidity - Bullet Tooth Tony
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Re: [Liberation] Janco: "On est des enfants gâtés"
Je suis d'accord et c'est bien ce qui m'inquiète. Mais là dessus je n'y peux rien, je ne vois pas comment m'y préparer à l'avance.thorgal a écrit :ce n'est pas aussi simple. Bien sûr que ce sera nécessaire, mais on évite un peu dans ce genre de discussions de parler de ce qui a temporairement disparu et qui pourrait revenir au grand galop :the_oliver_2000 a écrit : +1
C'est tout à fait ce que je pense, apprendre à vivre et à être heureux avec moins, c'est à mon avis la meilleure préparation.
- des maladies à la con
- des conditions sanitaires très dégradées
- des animaux devenus errants et malades
- une mortalité grandissante qui touchera la plupart dans ces conditions
- plus de laissés-pour-compte (vieux, malades, invalides en général ... on en fait quoi lorsque leurs institutions modernes se cassent la binette ?)
- etc, etc.
La décroissance, ce n'est pas uniquement une diminution quantitative d'une société propre et asceptisée ou plus techniquement parlant, une homothétie à facteur < 1. Faut bien se le figurer.
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Re: [Liberation] Janco: "On est des enfants gâtés"
Pierre et Thorgal : il y a dans ce que vous dites pas mal des éléments qui me font renâcler devant tout un pan de la pensée décroissante-allons-y-gaiement...
Grosso modo, de Thorgal : de certaines gens qui oublient qu'ils continuent de profiter énormément des bienfaits de la consommation de masse, ne serait-ce que du point de vue d'une certaine erre générale (quand on n'a jamais été mal nourri et toujours bien soigné, c'est plus facile de vivre de façon frugale). "On a tous la tendance à revivre le passé en oubliant les moments de tristesse, c'est juste un caprice" (je sais plus de qui c'est) : revenir en arrière, c'est aussi redécouvrir pas mal de problèmes et devoir trouver de nouvelles solutions.
De Pierre : on est ligotés par des obligations sociales parfois complètement débiles (près de chez moi ils viennent de mettre en chantier un nouvelle échangeur pour augmenter encore la capacité autoroutière, et plus au sud, ils comptent bien créer un aéroport à m-chemin entre Rennes et Nantes !), et qui coûtent les ressources qui restent et qui pourraient être si utiles ailleurs... En fait le décroissant, par ses impôts par exemple, finance la poursuite du gaspillage de gré ou de force.
Dans ces conditions, à quoi bon chercher à changer son mode de vie dans son petit coin à soi ? Pour être balayé par une épidémie, une émeute, une expropriation, une réquisition ?
=> faire passer le message est essentiel, et très certainement ce qu'on peut faire de plus efficace pour le moment.
Grosso modo, de Thorgal : de certaines gens qui oublient qu'ils continuent de profiter énormément des bienfaits de la consommation de masse, ne serait-ce que du point de vue d'une certaine erre générale (quand on n'a jamais été mal nourri et toujours bien soigné, c'est plus facile de vivre de façon frugale). "On a tous la tendance à revivre le passé en oubliant les moments de tristesse, c'est juste un caprice" (je sais plus de qui c'est) : revenir en arrière, c'est aussi redécouvrir pas mal de problèmes et devoir trouver de nouvelles solutions.
De Pierre : on est ligotés par des obligations sociales parfois complètement débiles (près de chez moi ils viennent de mettre en chantier un nouvelle échangeur pour augmenter encore la capacité autoroutière, et plus au sud, ils comptent bien créer un aéroport à m-chemin entre Rennes et Nantes !), et qui coûtent les ressources qui restent et qui pourraient être si utiles ailleurs... En fait le décroissant, par ses impôts par exemple, finance la poursuite du gaspillage de gré ou de force.
Dans ces conditions, à quoi bon chercher à changer son mode de vie dans son petit coin à soi ? Pour être balayé par une épidémie, une émeute, une expropriation, une réquisition ?
=> faire passer le message est essentiel, et très certainement ce qu'on peut faire de plus efficace pour le moment.