Je crois que cela va même au-delà de la conservation du pouvoir. Il me semble qu'on avait déjà évoqué sur ce forum les systèmes si complexes qu'ils en deviennent ingérables, même en l'absence de contraintes extérieures telles les réalités géologiques en ce qui concerne le pétrole. Cela semble se démontrer à toute échelle, du logiciel à l'entreprise, de l'entreprise à l'état, de l'état à la société...Seiya a écrit : Autre article : Le club du "social silence" et la bombe à hydrogène de la crisededefensa.org a écrit :[...] Elle signifie le refus de reconnaître la gravité structurelle (systémique) de la crise, non par conviction à propos du système, non par croyance dans la vertu des théories sur lesquelles le système repose, mais plus simplement pour permettre la conservation du pouvoir après la crise. [...]
S'il s'agissait uniquement de conservation du pouvoir, seuls ceux qui disposent de ce pouvoir organiseraient le silence autour du délabrement du système. Or il me semble que toute personne ou presque à l'intérieur d'un tel système irrémédiablement condamné se comporte de la même manière : chacun ayant perdu la conscience de son rôle, seule compte la fonction qui devient le seul repère auquel se raccrocher. On a choisi ou été désigné pour une fonction, on continue de l'exécuter faute d'autre repère, d'alternative ou d'horizon. Le plus troublant restant le fait que ce principe fonctionne même indépendamment de toute conscience : ce sont ces fameuses vieilles lignes de codes oubliées dans un logiciel dans sa Xème version et qui continuent imperturbablement de s'exécuter (et de ralentir le système jusqu'à la paralysie) alors qu'elles ne servent plus à rien.