C'est marrant, moi aussi j'ai eu la même impression.phyvette a écrit : Sur le plan de la sémantique, çà me rappel furieusement un intervenant pourtant pourvu "d'un blindage a toutes épreuves" ou les Dupont et Dupond.
Phyvette
Voici la réponse de Gärtner aux Scientifiques (sur le site de l'institut hayek) : http://www.fahayek.org/index.php?option ... &Itemid=63
Selon Greenpeace / Site EXXON Secrets.org :Edgar Gärtner a écrit :(...) Je trouve plus grave que les auteurs m'accusent, sans preuve aucune, d'être payé par la multinationale pétrolière Esso/Exxon. Je laisse à d'autres le soin d'examiner la nécessité d'une réponse judiciaire à une telle affirmation. Depuis que je travaille, à titre honorifique, pour le Centre for the New Europe (CNE) ce think-tank basé à Bruxelles n'a pas reçu de fonds en provenance d'Exxon. (Il est vrai cependant que le CNE a été partiellement financé par Exxon il y a quelques années.) Les chercheurs belges auraient pu facilement s'informer sur Internet qu'Exxon, soumis en Europe à la pression du politiquement correct, ne soutient plus de telles activités. (...)
Selon SourceWatch :Centre for the New Europe has received $170,000 from ExxonMobil since 1998.
2003
$40,000 ExxonMobil Foundation
Global Climate Change Program
Source: ExxonMobil 2003 Corporate Giving Report
2004
$80,000 ExxonMobil Foundation
Center for New Europe - USA
Source: Exxon Giving Report 2004
2005
$50,000 ExxonMobil Foundation
Source: ExxonMobil 2005 DIMENSIONS Report (Corporate Giving)
http://www.exxonsecrets.org/html/orgfac ... php?id=106
Et une analyse : http://david-leloup.blogspot.com/2006/1 ... html#links :The funding of the CNE is intransparent. It failed to answer a think tank survey by the Corporate Europe Observatory in 2005. However, the annual reports of Exxon Mobil reveal that CNE in 2003 and 2004 received $40,000 and $80,000 respectively for its "Global Climate Change Education Efforts".
http://www.sourcewatch.org/index.php?ti ... New_Europe
M. Gärtner affirme dans sa missive qu’Exxon ne finance plus le think tank ultra-libéral Centre for the New Europe. Il annonce également qu’il travaille bénévolement pour celui-ci et, dans un style sibyllin – «Je laisse à d’autres le soin d’examiner la nécessité d’une réponse judiciaire à une telle affirmation» –, laisse sous-entendre qu’il pourrait attaquer les climatologues en diffamation pour l’avoir accusé d’être payé par Exxon pour défendre un point de vue «Kyoto-sceptique». M. Gärtner n’ira pas en justice. Pourquoi? Tout d’abord parce que pour être efficace, un think tank doit rester discret. Agir en coulisses et ne pas faire de vagues. Ensuite parce que selon les propres rapports annuels d’Exxon (Worldwide Giving Reports), le numéro un mondial du pétrole a versé au CNE 40.000 $ en 2003, 80.000 $ en 2004 et 50.000 $ en 2005. Ce dernier versement contredit formellement deux points affirmés par M. Gärtner dans son courrier.
Premier point: «Depuis que je travaille, à titre honorifique, pour le Centre for the New Europe (CNE), ce think tank basé à Bruxelles n'a pas reçu de fonds en provenance d’Exxon», écrit-il en effet. Or M. Gärtner a pris ses fonctions au printemps 2005, comme en témoigne ce communiqué de presse daté du 25 avril 2005 annonçant son embauche. (Le versement d'Exxon est certes peut-être antérieur à cette date d'entrée en fonction, il n'en reste pas moins que les activités du CNE en 2005 ont été soutenues financièrement par la compagnie pétrolière et qu'il est vraisemblable de penser que M. Gärtner en a profité indirectement: il existe une multitude de façons de rétribuer quelqu'un pour services rendus – lui octroyer un chèque en fin de mois n'est qu'une option parmi bien d'autres.)
Deuxième point: «Il est vrai cependant que le CNE a été partiellement financé par Exxon il y a quelques années». 2005, c'était il y a quelques années?
«Soumis à la pression du politiquement correct», comme l'affirme M. Gärtner dans son courrier, Exxon peut très bien avoir décidé, de ne plus subsidier le CNE en 2006. Tout comme elle peut continuer de le faire sans en piper mot. En effet, aucune loi ne contraint la transnationale texane à révéler les dons financiers qu’elle effectue, et aucun règlement européen n’impose aux think tanks et autres lobbies de révéler leurs sources de financement. Et c'est bien là que réside le problème pour nos démocraties.
Comme vient de le révéler l’ONG hollandaise Corporate Europe Observatory dans une enquête sur le financement des think tanks bruxellois, le Lisbon Council (un think tank néolibéral), mentionne sur son site web qu'il a reçu des dons d'ExxonMobil, alors que ce cercle de réflexion n'a jamais été mentionné dans les Worldwide Giving Reports de la compagnie. Même constat pour le Stockholm Network, un groupement paneuropéen de libre-échangistes radicaux basé à Londres. Au moins trois autres think tanks bruxellois – le European Policy Center, le Centre for European Policy Studies et Friends of Europe – s'enorgueillissent de compter ExxonMobil parmi leurs membres corporate (ce qui implique le versement d'une cotisation annuelle de 5.500 à 30.000 euros). Cela démontre qu' Exxon raconte exactement ce qu'il veut bien dans ses Worldwide Giving Reports. Et qu' il est plus que temps de rendre le lobbying transparent à Bruxelles.
NB - Excellente l'image avec Dupont et Dupont
