[RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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energy_isere
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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par energy_isere » 24 févr. 2022, 02:19

Climat: les émissions de méthane largement sous-estimées, alerte l'AIE

AFP•23/02/2022

Les émissions de méthane du secteur de l'énergie sont largement sous-estimées dans les déclarations officielles, alerte mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui appelle à agir contre ce puissant gaz à effet de serre pour lutter contre le dérèglement climatique.

Selon le Global Methane Tracker 2022 de l'AIE, les émissions de méthane liées aux secteurs du pétrole, du gaz et du charbon sont reparties à la hausse, avec +5% en 2021.

Dans les faits, elles sont aussi environ 70% supérieures aux chiffres produits par les Etats, ajoute l'Agence, qui appelle à "plus de transparence" et à "des mesures plus fortes et immédiates".

Le méthane génère environ 30% du réchauffement mondial. Sa durée de vie dans l'atmosphère est plus courte (une dizaine d'années) que celle du CO2, mais son pouvoir réchauffant bien supérieur: "réduire (les émissions de méthane) aurait donc un effet rapide dans la lutte contre le réchauffement" climatique, plaide l'AIE.

Le secteur des énergies fossiles émet environ 40% du méthane lié aux activités humaines.

Si en 2021 toutes les fuites de méthane liées aux opérations dans ce secteur avaient pu être récupérées puis vendues, le marché aurait bénéficié de 180 milliards de mètres cube de gaz naturel supplémentaires. Soit l'équivalent de tout le gaz nécessaire au secteur électrique en Europe, et plus qu'il n'en faut pour apaiser la crise actuelle de l'énergie, souligne l'Agence.

Le rapport constate tout de même un petit effort: la reprise des émissions de méthane en 2021 n'a pas suivi complètement le fort rebond des énergies.

"Réduire les émissions de méthane générées par l'homme de 30% d'ici la fin de cette décennie équivaudrait pour le climat de 2050 à faire passer tout le secteur des transports à zéro émission net!", souligne le directeur de l'AIE, Fatih Birol.

Le rapport annuel, qui se base notamment sur des données satellitaires de plus en plus pointues, inclut pour la première fois les émissions par pays liées aux mines de charbon et aux bioénergies.

Image

L'an dernier a vu "d'importantes émissions" notamment au Texas et dans certaines régions d'Asie centrale, le Turkmenistan générant à lui seul un tiers des vastes épisodes repérés par satellite en 2021.

Relativement peu de fuites majeures ont en revanche été détectées sur les grands champs pétroliers et gaziers terrestres du Moyen-Orient, ajoute le bilan.

La couverture par satellite reste cependant à améliorer, et ne concerne pas par exemple les régions équatoriales, l'offshore ou les grands champs russes.

A la COP26 de l'ONU à Glasgow, un engagement à réduire les émissions de méthane de 30% d'ici 2030 a été présenté. Mais sur les cinq principaux émetteurs du fait de leurs activités dans les énergies fossiles –- Chine, Russie, Iran, Inde, USA -- seul ce dernier l'a à ce jour signé, relève l'AIE.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5a67ff9b80

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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par energy_isere » 27 mars 2022, 16:58

Le satellite Copernicus Sentinel-5P détecte des grosses émissions de méthane liées aux mines de charbon en Pologne :
Methane detected over Poland’s coal mines

21/03/2022 ESA /

Data from the Tropomi instrument onboard the Copernicus Sentinel-5P satellite has been used to detect methane plumes over some of Europe’s largest methane-emitting coal mines.

Methane is an important greenhouse gas emitted from natural sources, such as wetlands, as well as human activities including agriculture, wastewater management and fossil-fuel production. Methane is the second most abundant anthropogenic greenhouse gas after carbon dioxide yet is more than 25 times as potent as carbon dioxide at trapping heat in the atmosphere.

It is important to track and manage fugitive methane emissions, gases that escape or leak unintentionally or through a controlled release from industrial processes, as significant gains can be achieved in limiting global temperature increase by curbing such emissions.

It is therefore critical to implement policies aimed at reducing methane emissions as a key to combating climate change. This is particularly timely with more than 100 countries signing up to the Global Methane Pledge which aims to limit methane emissions by 30% by 2030, signed during the COP26 at Glasgow last year.

Image

Methane emissions from coal mining

The coal mining industry contributes significantly to global methane emissions and is responsible for around 33% of all fossil fuel related emissions of methane from 2008-2017. Typically, for underground coal mines, large-scale ventilation systems are used to provide the flow of fresh air underground to help dilute gases such as methane, as well as help regulate the temperature for safe working conditions.

However, this ‘ventilation air methane’ ultimately ends up being released into the atmosphere, thereby acting as a source of fugitive methane.

According to the European Commission and the European Environment Agency, the top 10 largest methane emitting coal mines in Europe are in Poland. Collectively, these mines released around 282 300 tonnes of methane into the atmosphere in 2020.

Thanks to methane observations from the Copernicus Sentinel-5P satellite, we can now observe regions with enhanced methane concentrations from strong point sources all over the world. Satellite observations are a powerful tool for improving estimates of emission strength, seeing how they change over time and can also help detect previously unknown emission sources.

Scientists from the University of Leicester have used data – generated by the University of Bremen – from the Tropomi instrument onboard Sentinel-5P to observe methane concentrations associated with key mining regions across Poland and demonstrate whether the satellite can capture coal mining emissions.

Image

The accumulated methane from the area pictured here from 2018 to 2020 revealed that the largest methane concentrations were concentrated in the Upper Silesian Coal Basin, west of Krakow, a prominent mining region dominated by a cluster of underground coal mines.

Harjinder Sembhi, Earth Observation Scientist from the University of Leicester, comments, “As some of these mines are in very close proximity to each other, individual plumes are tricky to observe. However, we were able to detect averaged large-scale methane enhancements, approximately 20 parts per billion above background concentrations.”

Hartmut Boesch, Divisional Director of the UK’s National Centre for Earth Observation (NCEO), adds, “Despite some limitations in satellite data coverage, owing to clouds, we found that the regions of largest concentrations detected by Tropomi are consistent with the largest emitting mines in Poland as reported by the European Commission emission database.”
..........
https://www.esa.int/Applications/Observ ... coal_mines

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Message par energy_isere » 31 août 2022, 09:02

Le méthane de nos déchets visible depuis l'orbite

Adrien Bernard 30 aout 2022

Un moyen simple de réduire une partie des émissions de méthane pourrait être d'identifier les dépôts de déchets qui en laissent échapper le plus. Par exemple, à elle seule, une décharge publique à Buenos Aires (Argentine) libèrerait la moitié des émissions de méthane de cette métropole de 3 millions d'habitants.

Le méthane représente 11% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais c'est un gaz qui emprisonne presque deux fois plus de chaleur dans notre atmosphère que le dioxyde de carbone. Le plus gros des émissions de méthane causées par l'humain provient des industries pétrolières et gazières, suivies de près par l'industrie bovine. Nos déchets arrivent en troisième place, représentant un cinquième des émissions totales. Plus précisément, le pourrissement de nos déchets organiques: que ce soit de la nourriture, du bois ou même du papier, leur décomposition se traduit par des émissions de méthane.

Or, une équipe de chercheurs néerlandais vient de démontrer qu'il était possible d'utiliser des données satellites pour identifier les décharges responsables des plus grosses émissions de méthane dans quatre villes: Bueno Aires, Lahore (Pakistan), Delhi et Mumbai (Inde). Leurs résultats sont parus le 10 août dans la revue Science Advances.

On peut en effet détecter des émissions de méthane depuis l'orbite, et si une grande quantité provient d'un même endroit, on peut identifier ce lieu. C'est ainsi que dans la grande décharge de Buenos Aires responsable de la moitié des émissions, on peut même dire que près de 90% provient d'un secteur qui, en 2018 et 2019, n'était recouvert d'aucune pellicule -traditionnellement pour limiter les fuites dans les cours d'eau, mais qui pourraient dans ce cas-ci limiter les fuites dans l'atmosphère. À Mumbai, une décharge représentait 26% des émissions de méthane, tandis que les "championnes" de Lahore et de Delhi n'étaient responsables "que" de 12% et 6%.

Pour l'expert en sciences de l'atmosphère Joannes Maasakkers, de l'Institut néerlandais de recherches spatiales et auteur principal de l'étude, celle-ci montre la possibilité de pointer assez facilement du doigt les décharges "délinquantes", mais aussi de cibler les sites où une "enceinte" -recouvrir le tout de pellicules étanches- ferait une différence dans les émissions. Ou bien, pourrait susciter l'intérêt d'un entrepreneur désireux de se lancer dans la collecte de méthane...
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/tec ... c55a14de9b

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Message par energy_isere » 08 oct. 2022, 09:55

Nord Stream : l'Agence spatiale européenne fait état de "la plus grande fuite de méthane" jamais détectée par ses satellites
Franceinfo - 7 octobre 2022

La fuite, d'environ "79 tonnes par heure", a été enregistrée par des satellites le 30 septembre, non loin du Danemark et de la Suède, au-dessus du gazoduc Nord Stream 2.

L'Agence spatiale européenne (ESA) a rapporté jeudi 6 octobre qu'une fuite de méthane d'environ "79 tonnes par heure" avait été enregistrée par des satellites le 30 septembre, au-dessus du gazoduc Nord Stream 2, cible d'un probable "sabotage" selon les enquêteurs suédois en charge du dossier. Ces émissions constituent "la plus grande fuite de méthane provenant d'une unique source jamais détectée" par ce programme de satellites.

Image

Ce taux d'émission est extrêmement élevé, d'autant plus qu'il a été détecté quatre jours après le début des fuites [sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2] et qu'il ne concerne qu'un seul des quatre points de fuite", a insisté l'ESA (lien en anglais), rappelant également l'impact environnemental du gaz en question.

Même si le méthane se dissout partiellement dans l'eau (...), il s'agit du deuxième gaz à effet de serre anthropique le plus abondant dans notre atmosphère, à l'origine du changement climatique", a expliqué l'agence, ajoutant être dans l'attente d'enquêtes supplémentaires pour déterminer les causes de la fuite.

Hors service à cause de la guerre en Ukraine, les gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l'Allemagne sous la mer Baltique ont été tous deux touchés par des fuites spectaculaires précédées d'explosions sous-marines, fin septembre. Survenues soudainement, ces fuites seraient la conséquence d'"actes délibérés", selon le Danemark. La Suède s'est saisie d'une enquête pour "sabotage aggravé" et l'Union européenne a mis en garde contre toute attaque ciblant ses infrastructures.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... 43b22ade92

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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par energy_isere » 26 oct. 2022, 09:10

Un nouvel instrument de la Nasa aide à détecter les "super-émetteurs" de méthane depuis l'espace

AFP le 26 oct. 2022

Une toute nouvelle mission de la Nasa a permis de détecter depuis l'espace des dizaines de "super-émetteurs" de méthane, une performance dont les scientifiques espèrent qu'elle permettra d'agir afin de limiter les émissions de ce puissant gaz à effet de serre.

Ces "super-émetteurs" sont généralement des sites liés aux secteurs des énergies fossiles, du traitement des déchets ou encore de l'agriculture.

Lancée dans l'espace en juillet et installée sur la Station spatiale internationale, la mission, baptisée EMIT, était d'abord destinée à observer la façon dont le déplacement de poussières minérales affecte le climat.

Mais cet outil s'est également révélé utile pour une autre tâche cruciale: il a permis d'observer plus de 50 "super-émetteurs" en Asie centrale, au Moyen-Orient et dans le sud-ouest des Etats-Unis, a déclaré la Nasa mardi.

Cette capacité "va non seulement aider les scientifiques à mieux localiser d'où les fuites de méthane proviennent, mais aussi aider à comprendre comment on peut s'y attaquer, et rapidement", a déclaré le patron de la Nasa, Bill Nelson.

Certains des panaches détectés "sont parmi les plus grands jamais vus", a déclaré dans un communiqué Andrew Thorpe, du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa. "Ce que nous avons trouvé en si peu de temps dépasse déjà ce qu'on pouvait imaginer."

Au Turkménistan, l'instrument a identifié douze panaches issus d'une infrastructure gazière et pétrolière à l'est de la ville portuaire de Hazar. Soufflant vers l'ouest, certains de ces panaches s'étendent sur plus de 32 kilomètres.

Dans l'Etat américain du Nouveau-Mexique, un autre panache long d'environ 3,3 kilomètres a été détecté au niveau de l'un des plus grands champs pétrolifères du monde.

En Iran, au sud de Téhéran, un panache d'au moins 4,8 kilomètres a été observé, issu d'un complexe de traitement des déchets. Les décharges peuvent représenter une source majeure de méthane, celui-ci résultant alors de la décomposition.

Les scientifiques estiment que ces trois sites relâchent respectivement 50.400, 18.300 et 8.500 kilos de méthane par heure.

EMIT est "le premier d'une nouvelle classe de spectrographes imageurs destinés à observer la Terre", a souligné la Nasa, bien que les méthodes de détection par satellite des fuites de méthane se soient déjà grandement développées ces dernières années.

Le méthane est responsable d'environ 30% du réchauffement de la planète. Même s'il reste beaucoup moins longtemps dans l'atmosphère que le CO2, il a un pouvoir de réchauffement 80 fois supérieur sur une période de 20 ans.

Une réduction des émissions de méthane est ainsi cruciale pour permettre de respecter les objectifs de l'accord de Paris sur le climat.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ace-221026

Image

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 3de6e4a1ac

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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par energy_isere » 21 févr. 2023, 09:32

Les producteurs d'hydrocarbures ne dépensent pas assez contre les fuites de méthane, accuse l'AIE

AFP le 21 févr. 2023

Les producteurs d'hydrocarbures n'en font pas assez, malgré la spectaculaire hausse de leurs revenus, pour réduire leurs rejets de méthane, qui restent "obstinément élevés", estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans un rapport publié mardi.

Le méthane, deuxième plus important gaz à effet de serre après le dioxyde de carbone, est la molécule du gaz naturel, mais vient aussi des vaches, des déchets ou du dégel du permafrost. Plus réchauffant que le CO2 mais à durée de vie plus courte (une dizaine d'années), il est responsable d'environ 30% du réchauffement mondial depuis la révolution industrielle.

Selon le rapport "Global Methane Tracker 2023" de l'AIE, les émissions de méthane liées aux secteurs du pétrole, du gaz, du charbon et de la bioénergie ont légèrement augmenté l'an dernier, approchant leur sommet de 2019. Le secteur de l'énergie a ainsi contribué à 40% des émissions de méthane liées à l'activité humaine, par les rejets ou fuites de gaz pendant leur extraction ou leur transport.

L'AIE dénonce "le manque d'action" des producteurs d'hydrocarbures, alors que les émissions de méthane provenant du pétrole et du gaz pourraient être réduites de 75% avec les technologies existantes, selon elle "très bon marché", comme la détection des fuites, ou la réparation des équipements.

"Il faudrait moins de 3% des revenus accumulés par les sociétés pétrolières et gazières dans le monde l'année dernière pour réunir les 100 milliards de dollars d'investissements (...) nécessaires pour atteindre cette réduction", indique le rapport.

"Des progrès ont été réalisés, mais les émissions sont encore beaucoup trop élevées et ne diminuent pas assez rapidement, alors que les réductions de méthane font partie des solutions les moins chères pour limiter le réchauffement climatique à court terme. Il n'y a tout simplement aucune excuse", a déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l'AIE, cité dans un communiqué.

L'explosion du gazoduc Nord Stream en septembre a fait échapper "une quantité énorme" de méthane dans l'atmosphère, mais les compagnies pétrolières et gazières en rejettent autant tous les jours, a-t-il remarqué.

En particulier, les trois quarts des 260 milliards de mètres cubes rejetés tous les ans pourraient être récupérés, recyclés et mis sur le marché, soit une quantité supérieure à l'équivalent des importations de gaz russe par l'Union européenne avant l'invasion de l'Ukraine, selon l'AIE.

Le rapport s'intéresse aussi aux émissions des mines de charbon, dont les émissions passent "souvent sous le radar" et qui devraient être incitées à faire un effort particulier, plaide M. Birol. Celles-ci font de la Chine le premier pays émetteur de méthane, selon l'AIE.
https://www.connaissancedesenergies.org ... aie-230221

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Silenius
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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par Silenius » 29 mars 2023, 01:16

Study finds GHG methane offsets its warming ~30% and precipitation increase ~60% by short-wave absorption
https://www.greencarcongress.com/2023/0 ... thane.html

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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par mobar » 31 mars 2023, 11:59

Le méthane ne reste pas plus de 10 ans dans l'atmosphère et se transforme en CO², 2 H²O et en chaleur dans la haute atmosphère, sa teneur infinitésimale dans l'atmosphère ne pèse quasiment rien comparativement à la vapeur d'eau en terme d'effet de "serre"!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par energy_isere » 26 mai 2023, 11:09

TotalEnergies: s'engage contre les émissions de méthane

CERCLE FINANCE•24/05/2023

Dans le cadre de son engagement à identifier, quantifier et réduire les émissions de méthane liées à ses activités, TotalEnergies annonce s'être associer avec l'université du Colorado pour développer un protocole international de qualification des mesures d'émissions de méthane.

Cette initiative transatlantique permet de palier le fait qu'il n'existe pas aujourd'hui de standard commun pour valider les méthodes de mesures des émissions de méthane, indispensable pour comparer les émissions annoncées quelle que soit la technologie.

TotalEnergies et l'université du Colorado collaboreront pour développer un protocole pour certifier la précision, les limites de détection et les restrictions opérationnelles de mesures utilisées pour la comptabilisation du méthane et pour développer une méthode pour estimer les mesures de méthane annuelles à partir des mesures ponctuelles.

'La diminution des émissions de méthane nécessite une quantification précise de ces émissions. Il est donc indispensable de définir un standard pour certifier la précision des mesures et comparer des mesures entre les équipements et les continents', a déclaré Marie-Noëlle Semeria, directrice R&D de TotalEnergies.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... bol=1rPTTE

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