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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 405cd91e8aLes vagues de chaleur pourraient coûter 0,5 point de PIB à l'Europe en 2025-Allianz Trade
Reuters •01/07/2025
Les vagues de chaleur qui frappent l'Europe occidentale et l'Europe du Sud pourraient coûter 0,5 point de produit intérieur brut (PIB) au continent et 0,3 point à la France, selon une étude d'Allianz Trade publiée mardi.
"Pour mettre cela en perspective, une journée de chaleur extrême (supérieure à 32°C) équivaut à une demi-journée de grève", estiment les experts d'Allianz Trade, filiale spécialisée dans l'assurance-crédit entreprises d'Allianz.
En se basant sur deux articles académiques analysant les conséquences sur la productivité et sur la production d'une journée de chaleur extrême, les experts d'Allianz Trade ont effectué "un premier calcul simple" des conséquences sur le PIB du nombre de jours où les températures devraient dépasser les 32°C, selon les prévisions, entre le 1er mai et le 14 juillet.
"Globalement, en utilisant les poids du PIB mondial, la canicule se traduit par une réduction de 0,5 point de pourcentage de la croissance du PIB de l'Europe pour 2025, et d'environ 0,6 point de pourcentage au niveau mondial, soulignant le fardeau croissant du risque climatique physique", rapporte Allianz Trade.
La Chine, l'Espagne, l'Italie et la Grèce pourraient subir une perte de PIB de près d'un point de pourcentage en raison de la vague de chaleur actuelle, détaillent les experts d'Allianz Trade, contre 0,6 point pour les États-Unis, 0,3 point pour la France et seulement 0,1 point pour l'Allemagne.
"Cette découverte a été rendue possible grâce à une avancée technique majeure réalisée par le Centre d'Experts de Barcelone (BEC), un laboratoire de l'ICM-CSIC spécialisé dans l'observation des océans par satellite. Jusqu'à présent, la région de l'océan Austral était quasiment inaccessible aux satellites en raison de ses basses températures et de la dynamique complexe et en constante évolution de la glace de mer. L'équipe du BEC a donc développé un nouveau processeur de données pour le satellite européen SMOS, adapté à la variabilité géographique et climatique de l'environnement polaire."This discovery was made possible thanks to a key technical breakthrough developed by the Barcelona Expert Center (BEC), a laboratory of ICM-CSIC specialized in satellite ocean observation. Until now, the Southern Ocean region was virtually inaccessible to satellites due to its low temperatures and the complex, ever-changing dynamics of sea ice. As a result, the BEC team developed a new data processor for the European SMOS satellite, tailored to the geographical and climatic variability of the polar environment.
"Nous assistons à un véritable changement des propriétés océaniques dans l'hémisphère Sud, un phénomène inédit. Les modèles climatiques prévoient un adoucissement des eaux de surface dans l'océan Austral, alors que nous observons l'inverse : une augmentation de la salinité », explique Antonio Turiel."We are witnessing a true change in ocean properties in the Southern Hemisphere—something we’ve never seen before. Climate models predict freshening of surface wàters in the Southern Ocean, while we observe the opposite, an increase in salinity” explains Antonio Turiel,
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 39cb60e8c2Changement climatique : les événements climatiques de l'été 2025 ont coûté 43 milliards d'euros à l'économie européenne
Boursorama avec Media Services •15/09/2025
En prenant en compte les effets à long terme de ces événements climatiques, le coût pourrait monter à 126 milliards d'euros jusqu'en 2029.
Vagues de chaleur, sécheresses et inondations... Les événements climatiques de l'été 2025 ont engendré 43 milliards d'euros de pertes pour l'économie européenne, selon une étude d'économistes publiée lundi 15 septembre. L'Espagne, l'Italie et la France sont les pays les plus touchés.
L'étude, dirigée par Sehrish Usman de l'université de Mannheim (Allemagne) avec deux co-auteurs de la Banque centrale européenne, s'appuie à la fois sur des données météorologiques et des modèles économiques d'estimation des dommages causés par les événements météorologiques extrêmes, rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.
Elle prend en compte les conséquences directes comme la destruction de routes, d'immeubles ou de récoltes lors d'inondations , mais aussi indirectes comme les pertes de production induites par le temps de reconstruction d'une usine, les pertes en vies humaines ou les coûts liés à l'adaptation .
Elle intègre également les impacts à plus long terme car "le véritable coût des événements extrêmes (...) s'étend bien au-delà de ses effets immédiats", souligne Sehrish Usman. Ainsi, la raréfaction ou la destruction de certains produits liées à la sécheresse peut entraîner une inflation à plus ou moins long terme.
126 milliards sur quatre ans ?
En prenant en compte tous ces éléments, l'étude estime que d'ici à 2029, les coûts macroéconomiques engendrés par les catastrophes de l'été 2025 pourraient atteindre 126 milliards d'euros.
L'Espagne, la France et l'Italie ressortent comme les pays les plus touchés , chacun faisant face cette année à des pertes supérieures à 10 milliards d'euros. Celles-ci pourraient dépasser 30 milliards d'euros à moyen terme, cet été ayant été révélateur de la multiplication des canicules et des sécheresses.
Les pays d'Europe centrale et septentrionale souffrent de dommages moins importants, mais les inondations tendent à s'y multiplier ces dernières années, ce qui devrait y faire grimper le coût des dérèglements météorologiques, note l'étude.
Les auteurs soulignent que ces chiffres sont sans doute en dessous de la réalité, faute de prendre en compte les effets cumulés (vagues de chaleur et sécheresse étant souvent concomitants) et certaines autres répercussions du changement climatique, comme les incendies.
Les chiffres des pertes économiques généralement compilés par les réassureurs ne couvrent que les dommages causés aux biens matériels, et omettent d'autres effets indirects comme les baisses de productivité liées à la chaleur, font-ils remarquer.