sinon 1855, bien avant donc le début du RC, c'était pas mal non plus dans son genre
http://www.alertes-meteo.com/catastroph ... -jaune.htm
Un fleuve devenu fou
En 1851, le fleuve commence à divaguer vers le nord-est; quatre ans plus tard, en août, a lieu le moment le plus dramatique de la crue.
Le Huang He rompt alors les digues qui le retiennent à l'ouest de Kaifeng et ses flots se cherchent une nouvelle embouchure. Des milliers d'hectares et des centaines de villages sont noyés. Les récoltes de riz et de blé, indispensables pour assurer à la population le minimum alimentaire, sont ainsi perdues. Les
constructions des villageois, en jonc et en tourbe, ne résistent pas non plus à la violence du fleuve. Les noyés se mêlent aux cadavres d'animaux et aux restes des habitations dans un immense flot boueux. Le fleuve, sous la pression de son courant, suit alors une direction nord-est, mondant des territoires traditionnellement pauvres. Il finit au bout de quelques mois par se jeter dans la mer de Chine, au nord de la péninsule du Shandong, soit à plus de 800 kilomètres du point de rupture initial. Ces années d'inondations amènent la ruine de régions entières et son cortège classique de famines, d'épidémies, d'exode massif des populations. Le bilan est incertain, mais s'élève vraisemblablement à plusieurs millions de morts.
Un pays au bord du chaos
À la même époque, des sécheresses touchent la région du Henan (1847), du Yangsi Jiang moyen (1849) et du Hunan (1850), où les paysans mourant de faim se battent pour obtenir des aliments normalement réservés aux animaux. La misère de la paysannerie atteint un tel degré, en ce milieu du XDC siècle, que la dynastie mandchoue paraît menacée par les risques d'un vaste débordement populaire. En 1852, le mandarin Zeng Guofan présente à l'empereur un mémoire particulièrement inquiétant à ce sujet. Il y souligne les négligences de l'administration des travaux publics et met en garde le pouvoir contre le danger qui suit les catastrophes naturelles.
Aggravant à l'extrême la misère des travailleurs agricoles, celles-ci entraînent une véritable explosion sociale.
Des villages entiers sous les eaux, des récoltes perdues — et parfois, dans la désorganisation générale, des feux qui se. déclenchent : un spectacle de désolation, que la Chine n'a vécu que trop souvent à partir du XIX siècle.
"trop souvent à partir du XIXe siècle" ? mince je croyais que c'était rare avant? on nous aurait menti ?

Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".