
http://aerobarfilms.over-blog.com/artic ... horComment
Modérateurs : Rod, Modérateurs
donc : on n'en sait rien, mais si ça se passait mal, ben ça se passerait mal.Pour l'instant, notent les scientifiques, cela accélère, mais la durée d'observation n'est pas assez longue pour savoir s'il s'agit d'un phénomène conjoncturel ou le début d'une tendance qui va se poursuivre au fur et à mesure du réchauffement du climat. Toutefois, si elle se poursuit à ce rythme, la perte de masse des calottes polaires devrait constituer le principal facteur de hausse du niveau marin au 21ème siècle conclut l'article de GRL
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... la-mer.phpBangkok s'enfonce peu à peu dans la mer
Bangkok est condamnée. «Le mal progresse vite. Très vite», met en garde le météorologue Smith Dharmasaroja. La capitale thaïlandaise «aura les pieds dans la mer d'ici à vingt ans. Et en 2100, elle sera l'Atlantide asiatique», estime-t-il. Les Bangkokiens auraient fini par s'accommoder des déluges, des crues fluviales du Nord et des mascarets du Sud, s'ils n'avaient à faire face au redoutable «effet ciseaux» : un affaissement des sols argileux de 1,5 à 5,3 cm par an parallèlement à l'élévation du niveau de la mer.
La trépidante mégapole de 10 millions d'habitants qui se déplie sur le delta du fleuve Chao Phraya, lequel se jette dans le golfe de Thaïlande, une vingtaine de kilomètres plus au sud, est classée par l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) parmi les villes les plus menacées par les inondations côtières dans les soixante années à venir. «Connaissez-vous une autre ville où une voiture et un bateau sont entrés en collision ?» Pour Smith Dharmasaroja, l'anecdote de cet accrochage avec des résidents ne pouvant se déplacer qu'en bateau dans les rues de la capitale après des pluies diluviennes présage l'avenir submergé de la «cité des anges».
La plaine de Bangkok, naguère plate et en pente douce, à 1,5 mètre au-dessus du niveau de la mer, s'effondre en cuvette. Aujourd'hui, la plus grande partie de l'agglomération se trouve au-dessous du niveau de la mer. Les quartiers de l'Est, comme Lad Phrao, Phra Khanong et Bang Na, ont perdu 1,7 mètre en l'espace de soixante ans. Bâtie sur une couche d'argile, Bangkok craque, soupire, geint et s'enfonce. Ce processus naturel est amplifié par le pompage intensif de la nappe phréatique et le poids des structures statiques comme les gratte-ciel : «Bangkok est une ville obèse sur un squelette d'enfant», tranche le géologue Thanawat Jarupongsakul. Le tassement des sols a modelé la morphologie de la ville. Les routes s'effondrent. Les piliers des ponts, construits sur des fondations profondes, ont d'étranges renflements à leur base. Et le perron des édifices s'allonge au rythme de l'affaissement de la chaussée.
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Un effet ciseaux, ça va à la même vitesse des deux cotés.energy_isere a écrit :s'ils n'avaient à faire face au redoutable «effet ciseaux» : un affaissement des sols argileux de 1,5 à 5,3 cm par an parallèlement à l'élévation du niveau de la mer.
alors là, je suis très perplexe. Ils ajoutent une nouvelle correction : celle de l'ajustement isostatique post-glaciaire, qui si je ne m'abuse correspond au rebond des continents allégés de leur couverture de glace de la dernière glaciation (rebond très lent qui se poursuit depuis des milliers d'années) et expliquent que ce rebond augmente le volume des océans en prélevant du matériau du manteau ce qui "creuse" la cuvette. L'impact est de diminuer la montée des océans de 0.3 mm/an, et ils corrigent de cet effet en le rajoutant aux données (mais en précisant bien que si on veut pas le corriger, ben y a qu'a enlever ces 0.3 mm/an...)Welcome to the new webpages from the University of Colorado sea level group! We apologize for the delay in updating our sea level releases, but the transition to these new web pages took longer than we thought. In addition, we have made many improvements to our data (new orbits, new tide model, new corrections) which ultimately had little effect on global mean sea level, but brought us up to date with the latest advances in the field.
One important change in these releases is that we are now adding a correction of 0.3 mm/year due to Glacial Isostatic Adjustment (GIA), so you may notice that the rate of sea level rise is now 0.3 mm/year higher than earlier releases. This is a correction to account for the fact that the global ocean basins are getting slightly larger over time as mantle material moves from under the oceans into previously glaciated regions on land. Simply subtract 0.3 mm/year if you prefer to not include the GIA correction.
You may also note that rate of sea level rise over recent years has been less than the long-term average. This is believed to be due to the recent La Nina's we have been experiencing, though research on this is continuing. We will soon add a plot to the web site illustrating this effect.
Let us know if you spot any bugs in the new web pages. Thanks for your interest!
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=5092Le niveau des océans pourrait augmenter de plus de 20 mètres
Alors que le réchauffement climatique ne semble plus maîtrisable, une nouvelle étude, qui se base sur des relevés géologiques passés, montre que le niveau des océans devrait considérablement augmenter dans le futur. Cette recherche a été publiée dans la revue Geology. Il y a environ 100 millions d'années, au temps des dinosaures, à la fin du Crétacé inférieur, le niveau des océans était environ 100 à 150 mètres au-dessus du niveau actuel. Et il y a seulement 18 000 ans, lors de la dernière glaciation, il était inférieur d'environ 120 mètres.
Selon les prévisions du Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), le réchauffement climatique en cours devrait conduire à une augmentation du niveau moyen des océans de 18 à 60 cm environ pour 2100. C'est à la fois beaucoup et peu, en tous cas manifestement insuffisant pour mobiliser sérieusement les décideurs et l'opinion publique. Pourtant, ces estimations sont régulièrement affinées et complétées par des études bien plus alarmantes pour les siècles à venir. C'est le cas d'une nouvelle recherche effectuée sous la direction du professeur de sciences de la terre et des planètes de l'université de Rutgers (New Jersey - USA), Kenneth Miller.
En admettant que l'humanité parvienne à limiter le réchauffement planétaire à 2°C, ce qui apparait maintenant comme hautement improbable, les résultats de cette étude suggèrent que les générations à venir devront faire face à une montée du niveau de la mer de 12 à 32 mètres par rapport à son niveau actuel !
Les scientifiques se sont basés sur l'étude de couches géologiques et de roches en Virginie (Etats-Unis), dans l'atoll d'Eniwetok dans le Pacifique et en Nouvelle-Zélande. Ils ont examiné les vestiges de l'ère Pliocène, il y a 2,7 à 3,2 millions d'années, à une période où le taux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère était à notre niveau actuel, avec des températures atmosphériques supérieures de 2°C à celles d'aujourd'hui. Or, à cause des rejets massifs de gaz à effet de serre provenant de nos activités, la basse atmosphère se réchauffe rapidement et nous devrions donc connaître, dans seulement quelques décennies, un climat similaire à celui qui était présent il y a quelques millions d'années.
Durant cette période, le niveau des océans était d'environ 22 mètres supérieur, tout simplement parce qu'une grande partie des calottes glaciaires polaires avaient fondu : 'La différence de volume d'eau libéré représente l'équivalent de la fonte de tout le Groenland et de la banquise de l'Antarctique Ouest, ainsi que d'une partie de la banquise marine d'Antarctique Est', a expliqué Richard Lane, directeur de programme de la division de géologie de la National Science Foundation (Etats-Unis), financeur de cette recherche.
Rappelons que la fonte totale des calottes glaciaires entraînerait une montée des eaux d'environ 70 à 80 mètres.
Les conséquences seraient apocalyptiques : 'une telle augmentation des océans actuels recouvrirait les côtes actuelles partout dans le monde et affecterait jusqu'à 70 % de la population mondiale', a-t-il ajouté.