[RC/CC] Réchauffement climatique : données factuelles

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Lo
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Message par Lo » 23 oct. 2007, 21:53

La négation du RC relève à présent de la psychiatrie. :lol:
Les négateurs ont fait beaucoup de mal :

1) Perte de temps dans la mise en place de mesures radicales.

2) Création d'un "climat" écologiquement correct en réaction, dans lequel des scientifiques sans arrières pensées sont excessivement combattus car mettant en doute certains mécanismes du RC.

Le combat scientifique et médiatique a été remporté, du moins en Europe. Reste le combat politique...

Geispe
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Message par Geispe » 23 oct. 2007, 22:02

La fonte des pôles étaient prévue à l’horizon d’un siècle. Au lieu de cela, le phénomène se déroule à une vitesse que les scientifiques comparent à celle du jour au lendemain.
tiens... c'est comme la fin du pétrole :-D

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rico
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Message par rico » 23 oct. 2007, 22:04

Bref on est dans la m... ou plutôt dans l'eau jusqu'au cou. (rajouter des palmes dans les outils de survie).

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jerome
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Message par jerome » 24 oct. 2007, 11:34

Et comme les mauvaises nouvelles ne vont jamais toutes seules, voici un petit article récupéré sur contreInfo.org
Aux pôles, un film catastrophe grandeur nature

La fonte des glaces au pôle nord a atteint cette année une surface considérable, jamais encore observée. Le Washington Post fait le point sur la situation.

...

Pour les scientifiques, le réchauffement climatique est un film catastrophe dont les premières scènes se déroulent aux pôles, et dont l’histoire a déjà débuté. Mais ce n’est plus une fiction.

Les scènes commencent au ralenti. L’emprise de la glace sur l’océan Arctique qui défiait l’homme depuis des siècles est en train de disparaître. La banquise n’occupe plus que la moitié de la surface qu’elle couvrait il y a 50 ans. Durant l’été 2006 elle s’est réduite à un niveau historique, et cette année ce retrait s’est encore accru d’une surface pratiquement égale à celle de l’Alaska. Là ou l’explorateur Robert Parry ne voyait il y a 102 ans qu’un « grand espace blanc s’étendant apparemment à l’infini » autour de l’île Ellesmere, il n’y a plus aujourd’hui que des eaux libres. La course des glaciers Groenlandais vers la mer marque le début d’une inévitable élévation des océans.

Les animaux migrent. Les ours polaires, les rois de l’Arctique cherchent désormais les glaces ou ils peuvent chasser et élever leurs jeunes.

...

« Tout le monde est affecté, » déclare Carin Ashjian, un membre de l’Institut Océanographique de Woods Hole, qui a passé début septembre avec les autochtones Inupiats à Barrow, la ville la plus au nord de l’Alaska. « La seule glace que j’ai vue était celle dans mon verre. »

...

« Nous avons assisté à de sérieux changement dans l’environnement du vivant, » déclare John King, qui dirige une étude pour le British Antarctic Survey.

Ce scénario était prévu. Mais ce qui alarme le plus les scientifiques c’est la vitesse à laquelle il se déroule. Il y a de cela une dizaine d’années la fonte des pôles étaient prévue à l’horizon d’un siècle. Au lieu de cela, le phénomène se déroule à une vitesse que les scientifiques comparent à celle du jour au lendemain.

Quand le Larsen B, un glacier Antarctique de 3 250 km² épais de 200 m, s’est effondré en 2002, « c’était un preuve éclatante que quelque chose d’inhabituel se déroulait » rappelle Hugh Ducklow, du laboratoire des écosystèmes de Woods Hole. « Les preuves géologiques suggèrent qu’il avait été stable durant au moins 10 000 ans, depuis le dernier âge glaciaire. Et il s’est littéralement désintégré en trois semaines. »

Pour les scientifiques, les prochaines scènes du film, telles que les décrit le GIEC, seront encore plus préoccupantes.

Avec le réchauffement de l’air au dessus du Canada, de l’Alaska et de la Sibérie, la fonte du permafrost libérera les millions de tonnes de carbone et de méthane qui y sont piégées, accélérant encore plus le désastre grandissant. Les glaciers du Groenland se déplacent plus vite, et créeront vraisemblablement durant ce siècle une élévation d’un mètre du niveau des mers, qui pourrait ensuite atteindre 7 mètres, finissant par inonder New York et la Floride du Sud, et chasser des millions de personnes des zones basses du littoral de l’Asie.

La disparition de la banquise en Antarctique de l’ouest ouvre la voie aux glaciers qui rejoignent la mer et libèrent autant d’eau douce que c’est le cas au Groenland. Finalement, le gigantesque continent gelé de l’Antarctique de l’est pourrait lui aussi fondre. La circulation des courants marins Thermohalins commence à se ralentir.

« Je ne vois aucune fin heureuse à tout ceci » s’inquiète Ted Scanbos, qui étudie les glaces polaires à l’université du Colorado.

...

Mais les pôles ne sont pas de simples alarmes avancées. Ce qui s’y déroule aura - et a déjà - un impact sur le reste du monde.

Prenons l’exemple du permafrost. Les vastes régions arctiques du nord s’étendent sur trois continents qui sont gelés en profondeur depuis le dernier âge glaciaire. Seul une mince couche fond chaque été. Au milieu de ce siècle, cette couche aura 3 mètres d’épaisseur, selon les calculs effectués par le centre de recherche sur l’atmosphère de Boulder, et les gaz à effets de serre qui y étaient emprisonnés depuis longtemps seront libérés. D’ores et déjà, en Sibérie, la fonte libère du méthane, un puissant gaz à effet de serre, qui était retenu depuis 40 000 ans, alimentant un cycle de réchauffement accru entraînant une fonte encore plus importante.

« C’est un processus d’emballement très sérieux » juge M. Scanbos « il y a une catastrophe potentielle, enfouie sous le permafrost. »

Au fur et à mesure que les glaces fondent en Arctique et dans l’Océan Antarctique, de vastes zones d’eaux libres sont exposées aux rayons solaires. L’eau absorbe alors la chaleur qui jusqu’à présent était réfléchie par la glace. Avec le réchauffement de l’eau, le tapis roulant devrait se ralentir, selon les études du GIEC [2]. Dans le pire des cas, il pourrait s’arrêter. La dernière fois que cela est arrivé, voilà 15 000 ans, l’hémisphère nord a été plongé dans un âge glaciaire bref et brutal, en seulement quelques dizaines d’années.

« C’est comme si nous avions une piscine d’eau chaude au milieu de ce qui est sensé être le climatiseur du nord, » déclare M. Scanbos. « Et cela aura lieu durant nos vies, pas celles de nos petits-enfants. »

...


« Nous pensions que le climat de l’hémisphère sud était plus stable par nature, » note M. Scanbos. Mais « toutes les échelles de temps se sont raccourcies aujourd’hui. Ces choses se déroulent très rapidement. Une ou deux dizaine d’années, voila qui est suffisant pour changer l’équilibre général. »

« La situation est plus proche d’une bascule soudaine que nous ne le souhaiterions. »
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Message par Alter Egaux » 24 oct. 2007, 11:53

MAUVAISES nouvelles pour la planète sur le front du CO2. La teneur en dioxyde de carbone dans l'atmosphère a augmenté de 35 % entre le début des années 1990 et la période 2000-2006, passant de 7 à 10 milliards de tonnes de gaz carbonique par an, si l'on en croit les résultats d'une étude publiée par une équipe de chercheurs internationaux dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.
Le grand responsable de cette augmentation ? La croissance économique, à laquelle on impute les deux tiers de ce dérapage. Quelque 17 % de cette hausse de la teneur en dioxyde de carbone dans l'atmosphère est par ailleurs à mettre sur le compte de la stagnation de l'efficacité énergétique au niveau mondial. Depuis une trentaine d'années, ce paramètre ne cessait de s'améliorer. Or, depuis 2000, on ne constate plus aucune amélioration. « Depuis 2000, l'intensité énergétique moyenne en carbone s'est détériorée, autrement dit a augmenté, et aucune région ne montre de signe encourageant à cet égard », s'inquiète Pep Canadell, directeur exécutif du Projet global sur le carbone, qui a mené ces travaux.[...]
http://www.lefigaro.fr/sciences/2007102 ... prevu.html
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Message par GillesH38 » 24 oct. 2007, 15:44

Alter Egaux a écrit :
MAUVAISES nouvelles pour la planète sur le front du CO2. La teneur en dioxyde de carbone dans l'atmosphère a augmenté de 35 % entre le début des années 1990 et la période 2000-2006, passant de 7 à 10 milliards de tonnes de gaz carbonique par an, si l'on en croit les résultats d'une étude publiée par une équipe de chercheurs internationaux dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.
c'est énervant ces approximations grossières de langage. La production annuelle de CO2 n'est pas la teneur atmosphérique, fort heureusement celle-la n'augmente pas si vite....

pour la production, y a pas de mystère , + 2 % /an pendant 15 ans ca finit par faire 30 %, c'est "juste" la production de fossiles qui est brulée...

je ne sais pas l'impact du plateau pétrolier depuis 2005, ca a du un peu baisser le rythme mais il y a encore le charbon... faut attendre le vrai PO avant de voir une influence nette sans doute.

le fait que l'IE n'augmente plus veut dire que le taux de diminution d'énergie se répercuterait directement sur le PIB. Cependant je pense que le plateau de production pétroli!re jointe à la croissance economique continue a du améliorer un peu l'IE "techniquement".
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par sidonie61 » 24 oct. 2007, 21:13

jerome a écrit :
Au fur et à mesure que les glaces fondent en Arctique et dans l’Océan Antarctique, de vastes zones d’eaux libres sont exposées aux rayons solaires. L’eau absorbe alors la chaleur qui jusqu’à présent était réfléchie par la glace. Avec le réchauffement de l’eau, le tapis roulant devrait se ralentir, selon les études du GIEC [2]. Dans le pire des cas, il pourrait s’arrêter. La dernière fois que cela est arrivé, voilà 15 000 ans, l’hémisphère nord a été plongé dans un âge glaciaire bref et brutal, en seulement quelques dizaines d’années.
Avons nous plus de "chances" de subir un réchauffement ou une glaciation ? ou les deux successivement ?

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Message par Aquafiestas » 24 oct. 2007, 22:15

sidonie61 a écrit :
jerome a écrit :
Au fur et à mesure que les glaces fondent en Arctique et dans l’Océan Antarctique, de vastes zones d’eaux libres sont exposées aux rayons solaires. L’eau absorbe alors la chaleur qui jusqu’à présent était réfléchie par la glace. Avec le réchauffement de l’eau, le tapis roulant devrait se ralentir, selon les études du GIEC [2]. Dans le pire des cas, il pourrait s’arrêter. La dernière fois que cela est arrivé, voilà 15 000 ans, l’hémisphère nord a été plongé dans un âge glaciaire bref et brutal, en seulement quelques dizaines d’années.
Avons nous plus de "chances" de subir un réchauffement ou une glaciation ? ou les deux successivement ?
Peu importe ça va être le bordel.

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Message par energy_isere » 25 janv. 2008, 20:54

2007 a été la deuxième année la plus chaude depuis un siècle


LE MONDE | 25.01.08

Selon les climatologues du Goddart Institute for Space Studies (GISS) de la NASA, 2007 a été la deuxième année la plus chaude dans le monde depuis cent ans, derrière 1998. Les scientifiques sont parvenus à cette conclusion après avoir analysé les données collectées par les stations météorologiques terrestres et marines, les satellites d'observation de la Terre et les navires océanographiques.


"Comme nous l'avions prédit, l'année 2007 a été plus chaude que 2006, confirmant l'évolution vers le réchauffement de ces trente dernières années provoquée par l'augmentation des gaz à effet de serre due à l'activité humaine", explique James Hansen, directeur du GISS.

En 2007, le réchauffement a été particulièrement marqué en Arctique et sur les hautes latitudes. En revanche, on a constaté à l'est du Pacifique équatorial un léger refroidissement dû à La Niña - le phénomène inverse d'El Niño.

Pendant La Niña, les alizés poussent fortement les eaux chaudes du Pacifique équatorial vers l'ouest de l'océan, phénomène qui fait remonter à l'est les eaux froides issues des profondeurs et rafraîchit l'atmosphère. La Niña continuera à faire sentir ses effets pendant les premiers mois de 2008, et devrait, selon les prévisions du Met Office britannique, limiter un peu la tendance au réchauffement de 2008.


+ 0,8 °C EN FRANCE

Météo France annonce que 2007, avec une température moyenne supérieure de 0,8 °C par rapport à la normale (calculée sur la période 1971-2000), se situe, en France métropolitaine, au neuvième rang des années les plus chaudes depuis 1900, à égalité avec l'année 1989. Ce résultat s'explique par un premier semestre remarquablement doux, tandis que le second a été sensiblement plus frais que la normale.

Par ailleurs, les précipitations ont été relativement conformes à la normale sur les deux tiers nord de la France, tandis que le bilan pluviométrique est globalement déficitaire sur le tiers sud de l'Hexagone, notamment dans le Sud-Est.

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Re: Réchauffement climatique : données factuelles

Message par rico » 15 mars 2008, 13:25

Le seul objectif prudent, c’est zéro émission de CO2, avertissent les scientifiques
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1814

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Re: Réchauffement climatique : données factuelles

Message par Dagobert » 16 mars 2008, 12:58

Que va-t-on faire avec le pétrole, alors? :-k
Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort len....ente,d'accord mais de mort len.... en en te. Georges Brassens

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Re: Réchauffement climatique : données factuelles

Message par Captainjo » 07 avr. 2008, 13:41

bonjour,

Je suis pas un grand génie des questions climatiques #-o , mais je me pose les questions suivantes sans avoir trouvé de réponse sur ce forum :

- Est ce qu'une partie du réchauffement est due à l'énergie même dégagée par le combustion des énergies fossiles ? qu'elle est la quantité de chaleur émise par kg de pétrole qui resterait "piégée" dans l'atmosphère par rapport à la quantité de chaleur produite par l'effet de serre du CO² émis ?

- Pourquoi personne n'en parle ? cette énergie doit bien se retrouver quelque part comme disait Lavoisier ?

Captain'Jo

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Re: Réchauffement climatique : données factuelles

Message par sceptique » 07 avr. 2008, 14:48

Captainjo a écrit :- Est ce qu'une partie du réchauffement est due à l'énergie même dégagée par le combustion des énergies fossiles ? qu'elle est la quantité de chaleur émise par kg de pétrole qui resterait "piégée" dans l'atmosphère par rapport à la quantité de chaleur produite par l'effet de serre du CO² émis ?
Captain'Jo
c'est une simple question d'ordre de grandeur. Supposons que la chaleur émise par la combustion des fossiles réchauffent uniformément les océans. (en terme climatique l'inertie des océans est le plus important facteur).
En arrondissant 330 millions km2 sur 3000 mètres de moyenne cela fait 1 milliard de km3 d'eau.
Rappel : 1 km3 c'est 1 milliard de m3 ou encore 1 milliard de tonnes.
1 gramme équivalent pétrole (10 000 calories) échauffe un kg d'eau de 10°C ou 1 m3 de 0.01 °C.
Pour échauffer un km3 d'eau de 0.01 °C il faut donc 1000 tep.
La consommation annuelle de fossiles (10 Gtep) permet donc de réchauffer 10 millions de km3 de 0.01 °C.
A ce rythme, sur un siècle cela réchauffe 1 milliard de km3 d'eau de 0.01 °C.

Conclusion : l'ensemble des fossiles brulés en 1 siècle au rythme actuel produira un réchauffement des océans de ... 0.01 °C. Le réchauffement climatique (dû à l'effet de serre) réchauffera de 2-3-4°C.
Donc, effectivement
une partie du réchauffement est due à l'énergie même dégagée par le combustion des énergies fossiles
Mais, sauf erreur de ma part, cela compte pour moins de 1 centième : 0.01 °C sur les 2-5°C attendus.
C'est donc parfaitement négligeable.

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Re: Réchauffement climatique : données factuelles

Message par oleotax » 08 avr. 2008, 22:07

sceptique a écrit :
Captainjo a écrit :- Est ce qu'une partie du réchauffement est due à l'énergie même dégagée par le combustion des énergies fossiles ? qu'elle est la quantité de chaleur émise par kg de pétrole qui resterait "piégée" dans l'atmosphère par rapport à la quantité de chaleur produite par l'effet de serre du CO² émis ?
Captain'Jo
c'est une simple question d'ordre de grandeur. Supposons que la chaleur émise par la combustion des fossiles réchauffent uniformément les océans. (en terme climatique l'inertie des océans est le plus important facteur).
En arrondissant 330 millions km2 sur 3000 mètres de moyenne cela fait 1 milliard de km3 d'eau.
Rappel : 1 km3 c'est 1 milliard de m3 ou encore 1 milliard de tonnes.
1 gramme équivalent pétrole (10 000 calories) échauffe un kg d'eau de 10°C ou 1 m3 de 0.01 °C.
Pour échauffer un km3 d'eau de 0.01 °C il faut donc 1000 tep.
La consommation annuelle de fossiles (10 Gtep) permet donc de réchauffer 10 millions de km3 de 0.01 °C.
A ce rythme, sur un siècle cela réchauffe 1 milliard de km3 d'eau de 0.01 °C.

Conclusion : l'ensemble des fossiles brulés en 1 siècle au rythme actuel produira un réchauffement des océans de ... 0.01 °C. Le réchauffement climatique (dû à l'effet de serre) réchauffera de 2-3-4°C.
Donc, effectivement
une partie du réchauffement est due à l'énergie même dégagée par le combustion des énergies fossiles
Mais, sauf erreur de ma part, cela compte pour moins de 1 centième : 0.01 °C sur les 2-5°C attendus.
C'est donc parfaitement négligeable.

Sceptique,
Est-ce qu'il est prévu qu'on chauffe les océans sur 3000 m autant que la surface dans les cent ans à venir?? Et puis d'ailleurs comment faire pour chauffer les océans sur cette épaisseur en chauffant par le haut; il m'a toujours semblé que l'eau chaude était plus légère que l'eau froide!!!!
Par ailleurs, sache qu'en prélevant un millième de l'énergie solaire captée en surface on a fait fondre les calottes du dernier maximum glaciaire et que ceci n'est que dix fois plus que l'énergie produite par la combustion du fossile. Cela veut aussi dire que si on utilisait cette énergie pour fondre les calottes actuelles, elle expliquerait à elle seule le relèvement actuel du niveau de la mer, sans parler de dilatation de l'océan de surface

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Re: Réchauffement climatique : données factuelles

Message par Graine d'Etoile » 02 mai 2008, 09:02

Bulletin climatique mondial de mars 2008

Le bulletin climatique mondial de mars 2008 [1], du National Climatic Data Center montre que le réchauffement planétaire poursuit son cours inexorable, avec les records suivants, pour un mois de mars [2] :

- record de température moyenne globale (continents), avec une hausse de +1,78°C :? (précédent record : +1,62°C en 1990)

- record de température moyenne de l’Hémisphère Nord (continents+océans) avec une hausse de +1,03 °C (précédent record : +0,91°C en 1990)

- record de température moyenne de l’Hémisphère Nord (continents) avec une hausse de +2,24 °C :shock: (précédent record : +2°C en 1990)

[1] http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/res ... lobal.html

[2] Réchauffement comparé à la moyenne des températures observées en mars durant tout le 20ème siècle
Graine d'Etoile

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