Crise climatique: EXXON/ESSO en accusation

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
Transparence
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 1044
Inscription : 14 oct. 2006, 18:09
Localisation : Mexique
Contact :

Message par Transparence » 09 janv. 2007, 11:42

Un internaute à mon sens lucide :

"L'objectif des opérations de désinformation menées sous l'influence d'Exxon et de ses semblables est bien évidemment de semer un doute suffisant pour que personne n'entreprenne rien qui puisse réduire les profits tirés du pétrole et autres activités néfastes pour l'avenir. Et tant pis pour nos enfants et petits enfants, doivent penser ces salopards (il n'y a pas d'autre mot) et un partie de ceux qui se font leurs complices (conscients ou inconscients) ...En tout cas, on a condamné parfois pour crime contre l'humanité des gens qui n'avaient pas fait pire."
Dernière modification par Transparence le 09 janv. 2007, 15:39, modifié 4 fois.
J.M. Jancovici : "[Le CSP] est d'ores et déjà économiquement compétitif dans les zones très bien insolées. Certains pays tropicaux pourraient exporter de l'électricité solaire ! (...) nous résoudrions au moins pour partie le problème du RC"

Avatar de l’utilisateur
Alter Egaux
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 4300
Inscription : 08 févr. 2006, 15:18
Localisation : Ile de France
Contact :

Message par Alter Egaux » 09 janv. 2007, 13:02

Transparence a écrit :
Et tant pis pour nos enfants et petits enfants,
Le probléme est qu'ils pensent que l'argent accumulé sera suffisant pour les mettre à l'abris. Mais où ?
Transparence a écrit :
En tout cas, on a condamné parfois pour crime contre l'humanité des gens qui n'avaient pas fait pire
Pour crime préventif (comme les guerres préventives ou type Minority report) ?
Non, ce n'est pas sérieux.
Dernière modification par Alter Egaux le 09 janv. 2007, 15:41, modifié 1 fois.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

Avatar de l’utilisateur
Transparence
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 1044
Inscription : 14 oct. 2006, 18:09
Localisation : Mexique
Contact :

Message par Transparence » 09 janv. 2007, 13:07

Les conséquences humanitaires, sociales et économiques du réchauffement anthropique, c'est aujourd'hui.
Dernière modification par Transparence le 09 janv. 2007, 14:13, modifié 13 fois.
J.M. Jancovici : "[Le CSP] est d'ores et déjà économiquement compétitif dans les zones très bien insolées. Certains pays tropicaux pourraient exporter de l'électricité solaire ! (...) nous résoudrions au moins pour partie le problème du RC"

Avatar de l’utilisateur
Birdy
Brut lourd
Brut lourd
Messages : 307
Inscription : 06 févr. 2006, 18:30
Localisation : Du pays aux 56 ministres
Contact :

Message par Birdy » 09 janv. 2007, 13:42

Quand Greenpeace traque les "Exxoristes"
La mer monte mais le niveau baisse

Avatar de l’utilisateur
guino
Condensat
Condensat
Messages : 562
Inscription : 30 août 2005, 12:40
Localisation : 13 Marseille
Contact :

Message par guino » 10 janv. 2007, 12:41

Tout comme pour le sang contaminé, le fait de cacher des informations qui entraienera des morts, même si elles n'ont pas encore eu lieu peut être condamné ...

De même qu'une incitation à la haine raciale et à la violence est condamné, on mettra peut être en place une loi englobant toute campagne de desinformation pouvant entrainer un surcroit de mort ( tabac, environnement, paraben peut etre un jour, amiante ...)
mai 2010. je passais de moins en moins, j'ai acheté mon terrain, commencé à le travailler. L'ambiance sur oléocène se dégrade d'une façon alarmante, peu réjouissant quant à la capacité de l'humanité à réagir à des crises.Je ne me sens plus à ma place ici.

Lo
Condensat
Condensat
Messages : 555
Inscription : 05 juil. 2005, 12:24
Localisation : Marseille

Message par Lo » 10 janv. 2007, 17:28

http://www.notre-planete.info/actualite ... atique.php
Un récent rapport de l’Union of Concerned Scientists montre comment ExxonMobil, la première compagnie pétrolière privée du monde a encourager financièrement la désinformation sur le changement climatique.

C'est en s'inspirant des tactiques de désinformations de l'industrie du tabac, que le géant américain ExxonMobil (plus connu sous la marque Esso en France) a distribué près de 16 millions de dollars américains entre 1998 et 2005 à un réseau de 43 organismes pour semer le trouble dans le public que la question du changement climatique, selon le rapport du 3 janvier 2007 de l'Union of Concerned Scientists (un groupe important de scientifiques mobilisés sur les questions environnementales), "Smoke, Mirrors & Hot Air".

Ce travail de fond a été initié plus particulièrement aux Etats-Unis avec la création en 1989 de la Global Climate Coalition (regroupant alors Texaco, General Motors, Ford, British Petroleum...). Cette structure a milité contre le protocole de Kyoto et la réduction des gaz à effet de serre tout en discréditant les conclusions du GIEC en attaquant les faiblesses et les lacunes des prévisions sous couvert "scientifique".
Ainsi, en mai 2006, peu de temps avant la sortie du film d'Al Gore "Une vérité qui dérange", leCompetitive Enterprise Institute (CEI), une organisation de lobbying crée par ExxonMobil vantait, dans des spots télévisés, les vertus du dioxyde de carbone, "un gaz inoffensif, indispensable à la croissance des plantes", donc à la vie.
Si l'annonce, sortie de son contexte, n'est pas fausse, elle se garde bien de signaler qu'à forte concentration (ce qui est le cas actuellement), le CO2 déstabilise notre équilibre climatique et compromet la pérennité de nos sociétés.

Selon le rapport de l'Union of Concerned Scientists, les fondations de ExxonMobil ont publié à maintes reprises les conclusions d'un petit groupe de contestaires sur le changement climatique. Par exemple, l'institut George C. Marshall, qui a perçu 630 000 dollars d'ExxonMobil, a récemment fait la promotion du livre de Patrick Michaels, professeur de recherche en sciences environnementales à l'Université de Virgnie et climatologue de l'État de Virginie. Cet auteur, qui conteste le changement climatique, est affilié avec au moins 11 organismes fondés par ExxonMobil.
De la même façon, ExxonMobil a fondé de nombreux groupes moins connus comme l'Annapolis Center for Science-Based Public Policy and Committee for a Constructive Tomorrow qui a notamment promu le travail de Sallie Baliunas, une astrophysicienne affiliée avec au moins 9 organismes fondés par ExxonMobil. Baliunas s'est distinguée par un article de 2003 où elle maintenait que le climat n'avait pas évolué de façon significative. C'était sans compter sur les réactions contradictoires de 13 scientifiques dont les travaux avaient été repris dans l'article et mal interprétés. Cela n'a pas empêché les groupes soutenus par ExxonMobil de poursuivre la diffusion et la promotion de cet article, dans un esprit de malhonnêteté et tromperie scientifique.

Malheureusement, ces méthodes ont porté leurs fruits puisque les investissements du pétrolier américain ont permis de retarder les prises de décisions au sein du gouvernement américain et de mieux diviser l'opinion publique américaine, dans un contexte ou le terrorisme monopolise la politique étrangère du pays.

Les agissements d'ExxonMobil ont indigné notamment de nombreuses personnalités scientifiques comme en témoigne les déclarations du Dr. James McCarthy, Alexander Agassiz, professeur en biologie océanographique à l'Université d'Havard et qui est impliqué dans les travaux du GIEC : "en tant que scientifique, j'aime à penser que les faits prévalent, et c'est ce qui se passe. Il est honteux qu'ExxonMobil ait cherché à cacher si longtemps des constats quand le futur de notre planète dépend des mesures que nous prenons aujourd'hui et dans les prochaines années."

Aujourd'hui, le camp des "négationnistes", c'est à dire des personnes qui refusent d'admettre la responsabilité des activités humaines dans les dérèglements climatiques, ne cesse de s'amoindrir, y compris dans les plus hautes instances politiques. C'est pourquoi, la Global Climate Coalition a vu ses membres diminuer : "le débat est clos. Quand 98% des scientifiques sont d'accord, il n'y a plus à tergiverser", déclarait en septembre 2006, John Hofmeister, président de Shell. Même ExxonMobil vient d'investir dans une étude européenne sur le stockage du CO2...

Quarante ans après les premières alertes sur cette problématique majeure et globale, maintenant que le consensus est presque atteint sur la réalité du changement climatique, il ne nous reste plus qu'à agir, le plus difficile...
Aux grands maux les grands remèdes : que pensez-vous d'un bon coup de Karcher planétaire sur la racaille climatique Exxon ?
D'ailleurs j'aimerais bien savoir si ce lobby a des ramifications en France (ou en zone francophone pour Birdy ;) )
Au hasard, un correspondant féru de philo et d'expressions désuettes, sûr de soi, nul en sciences et dont le nom commence par Mulle-. :-D

Avatar de l’utilisateur
Transparence
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 1044
Inscription : 14 oct. 2006, 18:09
Localisation : Mexique
Contact :

Message par Transparence » 10 janv. 2007, 19:48

Lo a écrit :Aux grands maux les grands remèdes : que pensez-vous d'un bon coup de Karcher planétaire sur la racaille climatique Exxon ?
D'ailleurs j'aimerais bien savoir si ce lobby a des ramifications en France
"(...) Des données collectées par un groupe de surveillance basé à Bruxelles révèle qu'ExxonMobil (Esso) a mis de l'argent dans des projets qui critiquent le traité de Kyoto et qui mettent en doute les découvertes des groupes scientifiques. Des militants écologistes disent qu' Exxon, qui est basée au Texas, essaye d'influencer les faiseurs d'opinion à Bruxelles parce que l'Europe - plutôt que les Etats-Unis - est la force motrice de l'action contre le changement climatique.

"ExxonMobil investit des sommes importantes pour laisser des groupes de réflexion, respectables en apparence , semer le doute sur la nécessité pour les gouvernements européens de prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre", a déclaré Olivier Hoedeman, de l'Observatoire Européen sur les Entreprises. "Les financements occultes en direction des sceptiques sur le climat sont profondément hypocrites parce qu'ExxonMobil dépense des sommes importantes en publicité pour se présenter comme une société écologiquement responsable (...)".

http://questionscritiques.free.fr/edito ... 071206.htm
J.M. Jancovici : "[Le CSP] est d'ores et déjà économiquement compétitif dans les zones très bien insolées. Certains pays tropicaux pourraient exporter de l'électricité solaire ! (...) nous résoudrions au moins pour partie le problème du RC"

Avatar de l’utilisateur
Transparence
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 1044
Inscription : 14 oct. 2006, 18:09
Localisation : Mexique
Contact :

"Vers un totalitarisme éco­logique ?" (négateurs)

Message par Transparence » 12 janv. 2007, 19:14

Effet de serre : ne nous trompez pas !
11 janvier 2007
http://www.lefigaro.fr/debats/20070111. ... z_pas.html
Jean-Pascal van Ypersele est climatologue, membre du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec)..

Ce texte est également signé de Philippe Marbaix, Marie-France Loutre, Michel Crucifix et Wouter Lefebvre, professeurs ou chercheurs en climatologie à l'Université catholique de Louvain, Belgique.


A la fin de l'article « Vers un totalitarisme éco­logique ? » [L'article est à la suite de celui-ci] publié le 26 décembre, Le Figaro a pris soin de signaler que son auteur, M. Gärtner, est attaché au « Centre for the New Europe ». Ce centre a notamment été financé par des dons provenant d'Exxon. Il s'agit en fait du seul financement bien connu publiquement du Centre en question, et il n'est pas anecdotique : Exxon, l'une des plus grandes compagnies pétrolières privées, se montre très active dans le financement de la désinformation en matière de changements climatiques. En septembre 2006, la Royal Society - l'Académie des sciences du Royaume-Uni - a même écrit à Esso/Exxon pour lui faire part de sa préoccupation quant au financement accordé par cette société à des organisations diffusant une vue contraire aux connaissances scientifiques à propos des changements climatiques. Les méthodes utilisées consistent notamment à semer le doute sur le rôle bien établi des gaz à effet de serre d'origine humaine ou exagérer l'incertitude dans nos connaissances.


C'est bien de ce genre de désinformation dont il s'agit ici, et pour le montrer nous allons rétablir quelques résultats scientifiques niés par M. Gärtner. Concernant les gaz à effet de serre, il nous parle de la vapeur d'eau, cite une source de 1951, et salit au passage le travail du Giec [C'est exactement la stratégie de l'équipe de climat-sceptique.com... ]- la référence en matière d'évaluation scientifique à propos des changements climatiques. En vérité, le « piégeage de la chaleur », par la vapeur d'eau et d'autres gaz à effet de serre a été mis en évidence expérimentalement vers 1860, et les premiers calculs de l'effet des émissions de dioxyde de carbone (CO2) par les activités humaines ont été effectués à la fin du XIXe siècle. On sait très bien maintenant que le rôle de la vapeur d'eau est d'amplifier le réchauffement dû aux autres gaz, car la quantité d'eau présente dans l'atmosphère augmente avec la température.


M. Gärtner poursuit en déclarant que les émissions de CO2 ne sont que très partiellement d'origine humaine. Il confond ainsi les échanges naturels de carbone entre l'atmosphère, les océans, sols, etc. et l'ajout de carbone dans le système (ou sa remise en circulation) par les activités humaines, qui n'est pas compensé entièrement par l'absorption naturelle. L'augmentation de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère est mesurée rigoureusement depuis 1958, et suit de façon indiscutable les émissions humaines. Un des scientifiques à l'origine de ces investigations, Roger Revelle, a d'ailleurs contribué à sensibiliser Al Gore à la problématique climatique, il y a plusieurs dizaines d'années (voir le film Une vérité qui dérange).


Contrairement à ce que suggère M. Gärtner, la possibilité d'une influence de l'activité solaire sur le climat terrestre est étudiée depuis de nombreuses années. Les travaux de Henrik Svensmark sont d'ailleurs évalués dans les rapports du Giec, mais la connaissance actuelle des différents éléments (naturels et causés par l'homme) responsables des changements climatiques permet de conclure que ce rôle de l'activité solaire ne peut être, au plus, que secondaire.


Quant à une glaciation prochaine... L'idée a été suggérée voici une bonne trentaine d'années, sur la base de l'alternance entre de longues glaciations et de courtes périodes plus chaudes qui avait été découverte pour les dernières centaines de milliers d'années. Mais ces cycles sont liés aux variations de la position relative de la Terre et du Soleil, dont l'effet sur le climat est plus complexe que la simple répétition du passé au même rythme. La conclusion scientifique actuelle est que la prochaine glaciation ne commencera pas avant 20 000 voire 50 000 ans. Enfin, il est exact que certains rendements agricoles vont augmenter dans les régions froides, mais des baisses de rendement sont projetées pour les zones chaudes, touchant des régions où l'agriculture est vitale pour des centaines de millions de personnes qui n'ont pas les moyens d'acheter de la nourriture produite ailleurs.


En conclusion, aucun argument sérieux n'est présenté, et c'était prévisible : plus d'un siècle après que l'idée a été émise, il ne fait plus aucun doute que l'augmentation de la concentration en gaz à effet de serre est d'origine humaine et conduit au réchauffement de la Terre. Réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre ne requiert pas un effondrement économique, mais une adaptation en profondeur de l'économie et de la société. Certains pétroliers l'ont mieux accepté que d'autres, si l'on en croit par exemple le slogan de BP - beyond petroleum (au-delà du pétrole).


S'il y a des questions dont il faut débattre, c'est donc largement autour de ces changements nécessaires qu'elles se situent. Peut-on réduire les émissions en suffisance en utilisant principalement des changements technologiques ? Les populations démunies étant les plus vulnérables aux changements climatiques, s'attaquer à la pauvreté n'est-il pas une façon efficace de limiter l'ampleur du problème climatique ? Comment contribuer à l'utilisation d'énergie propre dans les pays en développement ? Comment bâtir une économie durable au service du bien-être de tous ? L'Europe fait-elle assez pour joindre les actes à la parole ? Autant d'enjeux éthiques, de choix politiques, de questions cruciales pour la poursuite du développement humain au XXIe siècle à traiter sans catastrophisme mais résolument
Vers un totalitarisme écologique ? ,
Par Edgar Gärtner, directeur du forum Environnement au Centre for the New Europe (CNE) à Bruxelles.
[Le Centre for the New Europe a reçu $170,000 d'Exxon/Esso depuis 1998.]
Publié le 26 décembre 2006
http://www.lefigaro.fr/debats/20061226. ... gique.html

Si un remède ne marche pas, vous n'avez qu'à quadrupler la dose. C'est cette logique digne du Dr Knock, personnage de Jules Romains, qui semble se cacher derrière la revendication répétée cet automne lors de la conférence internationale sur le changement climatique à Nairobi : faire suivre le traité de Kyoto par un Kyoto II encore plus contraignant. Une fuite en avant qui n'est pas sans évoquer cette définition du totalitarisme , inspirée de L'Homme révolté d'Albert Camus : mobilisation de masse pour des buts que l'on ne peut jamais atteindre.


Le protocole de Kyoto part de la supposition que le changement climatique, qui est indéniable, est causé par l'augmentation de la concentration de gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère. Cette supposition ne peut pas s'appuyer sur des expériences scientifiques, mais relève d'un raisonnement spéculatif, jugé suffisant cependant, en Europe, pour justifier l'imposition de mesures coûteuses menaçant de manière radicale notre mode de vie.


Dans l'esquisse du nouveau rapport du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, l'organisme de l'ONU chargé de l'évaluation du changement climatique), qui est déjà accessible sur Internet, on estime le coût d'un plafonnement de la concentration du CO2 à 550 ppm (parts par million) à 5 % du PIB, ce qui est considérable. Mais l'Union européenne s'est fixé un but encore plus ambitieux : limiter le taux du CO2 à 450 ppm. Cela causerait un appauvrissement généralisé de la population certainement plus dommageable que la passivité face au changement climatique. Le rapport Stern, publié récemment en Angleterre, arrive à des conclusions différentes uniquement parce qu'il cache les gains possibles du réchauffement (comme par exemple la possibilité d'augmenter les rendements agricoles dans le Nord) et minore les estimations du coût des investissements nécessaires pour diminuer les émissions de CO2 par les centrales, usines, chauffages domestiques et transports.


En l'état actuel des connaissances, le diagnostic du Giec n'est pas scientifique mais politique [FAUX]. Il est établi scientifiquement depuis le « compendium météorologique » de la Société américaine de météorologie, en 1951, que le principal agent de l'effet de serre est la vapeur d'eau (à concurrence de 95 %), laquelle échappe à l'emprise humaine. Le CO2 joue un rôle mineur [ FAUX : ce type fait exprès de mélanger effet de serre naturel et effet de serre additionnel, et c'est bien ce dernier qui est pertinent dans ce débat ] ; et encore les émissions de CO2 ne sont-elles que très partiellement d'origine humaine [FAUX : on sait avec certitude que la totalité de la hausse depuis un siècle est d'origine humaine - Explications ici : http://www.realclimate.org/index.php?p= ... ng_view=fr ]. Y a-t-il eu jamais une expérience dont les résultats pourraient contredire cette conclusion ?

On ne peut pas expérimenter avec l'atmosphère et il faut donc se contenter de simulations sur des ordinateurs puissants, rétorquent les défenseurs de Kyoto. Mais avec des simulations électroniques il est possible de démontrer n'importe quoi en manipulant les logarithmes dans la direction souhaitée. [Ce type prend les scientifiques pour des guignols] En réalité, il est aujourd'hui tout à fait possible de clarifier des questions clefs de la météorologie, soit par des observations directes de la circulation atmosphérique à l'aide de photos prises par des satellites ou, dans certains cas, par des expériences en laboratoire. Une équipe de physiciens danois sous la direction de Henrik Svensmark [Mon dieu, encore lui, c'est le gourou de Muller - Liens vers l'article et commentaires en bas de message] vient de publier, début octobre, les résultats très parlants d'une expérience en chambre close qui montrent que le réchauffement terrestre, enregistré ces dernières décennies, peut aussi bien avoir été provoqué par un accroissement parallèle du champ magnétique du soleil (indiqué par la présence plus grande de taches à la surface du soleil). Ce renforcement du champ magnétique solaire empêche l'entrée de particules cosmiques dans l'atmosphère, qui normalement favorisent la formation de bas nuages qui empêchent les rayons solaires de chauffer le sol terrestre. Une augmentation des taches solaires devrait donc être suivie, à l'inverse, d'une raréfaction des nuages : d'où le réchauffement. L'équipe de Svensmark a justement démontré dans une chambre dite de Wilson que les particules cosmiques qui ne sont pas déviées par le champ magnétique solaire provoquent l'ionisation de molécules d'air, ce qui facilite la formation de nuages. Voilà à n'en pas douter une théorie qui concurrence sérieusement la théorie du CO2.

L'expérience des Danois va probablement être répétée bientôt au Centre européen de recherche nucléaire (Cern) à Genève. Si cette expérience appelée « Cloud » (nuage) confirme les conclusions de l'équipe danoise, le programme de la recherche en climatologie et de la politique internationale devrait être remanié. Car il faut s'attendre à ce que le cycle solaire qui nous a donné, pendant trois décennies, du beau temps (chaud en été, mais parfois très froid en hiver), touche bientôt à sa fin. Des astronomes russes et américains ont annoncé un refroidissement terrestre vers le milieu du siècle qui devrait déjà être sensible dans une dizaine d'années. Des coûteuses réductions de CO2 (un gaz qui, il faut le souligner, ne peut pas être appelé polluant car il nourrit la végétation et conditionne à ce titre la vie même) [Argument de la lamentable campagne CO2 we call it life... http://www.cei.org/pages/co2.cfm ] deviendraient alors non seulement superflues, mais nuisibles. Voilà qui viendrait opportunément rappeler à tous les marchands de peur que l'humanité n'est pas enfermée dans une serre, mais continue à évoluer dans un monde ouvert dont l'intelligence nous échappe encore largement.
Cet article de coucou a été également publié ici :
Les Echos - http://www.lesechos.fr/info/energie/4517225.htm
LaLibre.be - http://www.lalibre.be/article.phtml?id= ... _id=315375
Institut Hayek - http://www.fahayek.org/index.php?option ... &Itemid=63
La pollution est importante : http://www.google.fr/search?hl=fr&safe= ... %22+&meta=

Informations sur le Centre for the New Europe : http://www.exxonsecrets.org/html/orgfac ... php?id=106
http://www.sourcewatch.org/index.php?ti ... New_Europe
Image

Article de Svensmark repris largement par toute la petite communauté négatrice) : http://www.journals.royalsoc.ac.uk/
Commentaire RealClimate :
Taking Cosmic Rays for a spin
http://www.realclimate.org/index.php/ar ... /#more-359
Image
Dernière modification par Transparence le 12 janv. 2007, 22:18, modifié 3 fois.
J.M. Jancovici : "[Le CSP] est d'ores et déjà économiquement compétitif dans les zones très bien insolées. Certains pays tropicaux pourraient exporter de l'électricité solaire ! (...) nous résoudrions au moins pour partie le problème du RC"

Avatar de l’utilisateur
Transparence
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 1044
Inscription : 14 oct. 2006, 18:09
Localisation : Mexique
Contact :

Message par Transparence » 12 janv. 2007, 21:24

Constitution d'un pays totalitaire dans le domaine écologique : :lol:
« Le peuple français,

« Considérant,
« Que les ressources et les équilibres naturels ont conditionné l’émergence de l’humanité ;
« Que l’avenir et l’existence même de l’humanité sont indissociables de son milieu naturel ;
« Que l’environnement est le patrimoine commun des êtres humains ;
« Que l’homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution ;
« Que la diversité biologique, l’épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l’exploitation excessive des ressources naturelles ;
« Que la préservation de l’environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation ;
« Qu’afin d’assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins ;
« Proclame :

« Art. 1er. - Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.

« Art. 2. - Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement.

« Art. 3. - Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu’elle est susceptible de porter à l’environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.

« Art. 4. - Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu’elle cause à l’environnement, dans les conditions définies par la loi.

« Art. 5. - Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en oeuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.

« Art. 6. - Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l’environnement, le développement économique et le progrès social.

« Art. 7. - Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement.

« Art. 8. - L’éducation et la formation à l’environnement doivent contribuer à l’exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte.

« Art. 9. - La recherche et l’innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à la mise en valeur de l’environnement.

« Art. 10. - La présente Charte inspire l’action européenne et internationale de la France. »

http://www.ecologie.gouv.fr/rubrique.ph ... brique=937
Des scientifiques tout aussi totalitaires... :lol:
Science du changement climatique - Acquis et controverses
http://www.iddri.org/iddri/telecharge/l ... at_web.pdf

Sous la direction de
Hervé Le Treut
Jean-Pascal van Ypersele
Stéphane Hallegatte
Jean-Charles Hourcade
Edition
Claire Weill


Préface (Jean Jouzel) :

" Même si les incertitudes sur l’ampleurdu changement climatique à venir sont très importantes, la communauté scientifique étudiant le climat de notre planète affirme de façon quasi unanime que la température moyenne à la surface de la terre va augmenter de façon significative d’ici la fin du siècle, avec toute une série de conséquences, dont certaines de grande ampleur. On peut être sceptique au regard de cette affirmation qui place le réchauffement climatique au centre des préoccupations environnementales auxquelles nous aurons à faire face au cours des prochaines décennies ou bien convaincu par les arguments apportés par cette communauté. Il n’en reste pas moins que les chances qu’un habitant de notre pays échappe complètement à ce débat, désormais présent dans de nombreux médias, sont de plus en plus faibles. (...)"
Un dossier de 108 pages accessibles en ligne.
J.M. Jancovici : "[Le CSP] est d'ores et déjà économiquement compétitif dans les zones très bien insolées. Certains pays tropicaux pourraient exporter de l'électricité solaire ! (...) nous résoudrions au moins pour partie le problème du RC"

Avatar de l’utilisateur
Environnement2100
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2489
Inscription : 18 mai 2006, 23:35
Localisation : Paris
Contact :

Message par Environnement2100 » 13 janv. 2007, 07:48

Transparence, c'est sympa de nous coller des kilomètres de citation, mais il serait plus utile de nous fournir des résumés.

Je ne lis jamais de citation (ou de contribution) de plus de 50 lignes : ce qui se conçoit bien s'énonce de façon concise. :)
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

Avatar de l’utilisateur
Transparence
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 1044
Inscription : 14 oct. 2006, 18:09
Localisation : Mexique
Contact :

Message par Transparence » 13 janv. 2007, 11:07

En 2 lignes ;) :

Ces deux articles récents du Figaro donnent un joli résumé, pour l'un ( Edgar Gärtner), de l'approche négatrice, pour l'autre (Jean-Pascal van Ypersele ), de l'approche scientifique. D'où l'intérêt de la désintermédiation.

NB - Le «plan média» des anti-Kyoto - http://david-leloup.blogspot.com/2006/1 ... html#links
J.M. Jancovici : "[Le CSP] est d'ores et déjà économiquement compétitif dans les zones très bien insolées. Certains pays tropicaux pourraient exporter de l'électricité solaire ! (...) nous résoudrions au moins pour partie le problème du RC"

Avatar de l’utilisateur
erwanpia
Kérogène
Kérogène
Messages : 11
Inscription : 29 sept. 2005, 14:19
Localisation : Locronan (29)
Contact :

négationnisme écologique d'Exxon dans la presse : révoltant

Message par erwanpia » 15 janv. 2007, 12:22

Cette fois ça touche la presse française : le Figaro et Les Echos

article complet sur ecolopop :
Négationnisme, persiste et signe

"Il s’agit de 2 quotidiens pas franchement centristes : Les Echos et Le Figaro. Ces deux honorables feuilles de choux ont publié, à un moins d’un mois d’intervalle (15 janvier pour les Echos, 26 décembre pour le Figaro), un texte exactement identique, signé d’un certain Edgar Gätner, intitulé “Vers un totalitarisme écologique“. Bien joué les gars. Mais une recherche rapide sur internet met en évidence une misérable entreprise de propagande, initiée par … La société Exxon Mobil (Esso) !"

les echos :
15 janvier 2007


le figaro : 26 decembre 2006

Krom
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 2296
Inscription : 19 juin 2006, 17:51
Localisation : Lausanne, Rock City

Message par Krom » 15 janv. 2007, 12:25

Tu fais doublon à un autre fil.

Ici: vers un totalitarisme écologique?

Avatar de l’utilisateur
Sylvain
Modérateur
Modérateur
Messages : 1812
Inscription : 17 déc. 2004, 08:34

Message par Sylvain » 15 janv. 2007, 12:51

Les sujets sont maintenant fusionnés.
Merci Krom ! :D

Avatar de l’utilisateur
phyvette
Modérateur
Modérateur
Messages : 13143
Inscription : 19 janv. 2006, 03:34

Message par phyvette » 15 janv. 2007, 16:10

Edgar Gärtner a écrit :On estime le coût d'un plafonnement de la concentration du CO2 à 550 ppm (parts par million) à 5 % du PIB, ce qui est considérable. Mais l'Union européenne s'est fixé un but encore plus ambitieux : limiter le taux du CO2 à 450 ppm. Cela causerait un appauvrissement généralisé de la population certainement plus dommageable que la passivité face au changement climatique...................Il est établi scientifiquement depuis le « compendium météorologique » de la Société américaine de météorologie, en 1951, que le principal agent de l'effet de serre est la vapeur d'eau (à concurrence de 95 %), laquelle échappe à l'emprise humaine. Le CO2 joue un rôle mineur ...............et encore les émissions de CO2 ne sont-elles que très partiellement d'origine humaine ..............Des coûteuses réductions de CO2 (un gaz qui, il faut le souligner, ne peut pas être appelé polluant car il nourrit la végétation et conditionne à ce titre la vie même)
Mes connaissances en climatologie étant proche de zéro comme on me là "gentillement" fait remarquer, je ne me m'autorise pas à commenter les propos de Edgar Gärtner .

Toutefois sur le plan de la sémantique, çà me rappel furieusement un intervenant pourtant pourvu "d'un blindage a toutes épreuves" ou les Dupont et Dupond.

Image

Phyvette
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

пошел на хуй пу́тин
Image

Répondre