s....GillesH38 a écrit :je partage pas mal de tes analyses même si
elles sont un peu extrêmes

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Ce n'est pas du miniTax !Oleotax a écrit : Il n’y a pas trente six solutions si l’on veut réduire nos émissions de CO2 ; il faut moins consommer ; mais quel économiste, quel politique tiendra ce langage alors que tout ce monde cherche la croissance ; êtes vous d’ailleurs prêt vous-même à vous serrer la ceinture alors que le monde entier aspire au niveau de vie ou de gaspillage des Américains ?
En effet, pour l'instant, le marché utilise la niche du RC comme un argument marketing. C'est un fait qui énerve bon nombre de "décroissants", mais c'est assez logique. Le marketing est là pour donner une place à tous les prismes des consommateurs, c'est son travail et il le fait bien.oleotax a écrit : Le réchauffement de la planète est donc devenu un business qui intéresse tout le monde : scientifiques, journalistes ,économistes, politiques , industriels etc…depuis que les mesures gouvernementales associent des réductions d’impôts à certains investissements économisant l’énergie, les appareils ont derechef augmenté de marges équivalentes.
C'est comme pour le RC, nous ne sommes pas tous égaux au PO. Le ralentissement par la prise de conscience du PO me parait être utopique : moins même, j'ai considérablement réduit mon empreinte écologique, mais je continue à "consommer", sachant que ma consommation est orientée sur mon auto protection au PO (isolation, centre ville, indépendance énergétique, etc...).oleotax a écrit : je suis persuadé que lors de la prise de conscience, la frénésie de la consommation va s’installer un temps (c'est peut-être le cas actuellement) avant que la croissance mondiale se ralentisse d’elle-même par la suite.
Le CO2 reste 1 siècle environ dans l'atmosphère. Les scientifiques sont inquiets depuis plus de 20 ans, et l'agitation n'est pas du coté des élites politiques et économiques.oleotax a écrit : Mais toutes ces agitations à propos des mesures à prendre ou ne pas prendre ne me tracassent pas outre mesure puisque le CO2 est pour pea nuts dans les changements climatiques actuels.
Ben ouais, mais le problème est que l'on arrivera jamais à augmenter de qq % l'humidité de l'air (en moyenne sur la planète, évidemment), sans une autre action que la simple injection de vapeur. En effet, l'atmosphère est déjà saturé en vapeur d'eau, tout ce qu'on injecte retombe en pluie qq semaines plus tard : on n'a pas le temps d'injecter une dose significative avant que ça ne soit éliminer, comme c'est le cas pour le CO2 que l'on injecte depuis des décennies.oleotax a écrit :Gilles,
le temps de residence d'un GES dans l'atmosphère n'a rien à voir avec l'effet de serre; le problème c'est sa teneur . Comme on en injecte journellement, augmenter par exemple de quelques % l'humidité relative de l'air équivaut à doubler le taux de CO2
On la considèrer comme une constante à l'échelle globale.oleotax a écrit :...d'ailleurs je me demande pourquoi personne ne parle de statistique annuelle de l'humidité de l'air alors qu'on ne voit que celles des températures et de l'augmentation du CO2
oui mais justement, on injecte beaucoup moins que quelques %oleotax a écrit :Gilles,
le temps de residence d'un GES dans l'atmosphère n'a rien à voir avec l'effet de serre; le problème c'est sa teneur . Comme on en injecte journellement, augmenter par exemple de quelques % l'humidité relative de l'air équivaut à doubler le taux de CO2
Ca, ça peut effectivement être un vrai problème, mais mal quantifié actuellement...oleotax a écrit :ensuite sa température augmente à cause du CO2, de combien je ne sais pas , mais cela provoque la rétroaction positive de la vapeur d'eau.
oleotax a écrit :Gilles,
le temps de residence d'un GES dans l'atmosphère n'a rien à voir avec l'effet de serre; le problème c'est sa teneur.
Je crois que c'est ce qui me mine le plus lorsque j'ai des sceptiques du PO et du RC en face de moi."Si on n'augmente pas le prix de l'énergie, on va droit sur une dictature".
En quoi une augmentation du prix protège d'une dictature ?Alter Egaux a écrit :Je crois que c'est ce qui me mine le plus lorsque j'ai des sceptiques du PO et du RC en face de moi
Il n'y a pas de paradoxe et ce n'est pas la peine de se miner le moral: tant que le GIEC mettra dans ses prévisions des modélisations avec du Bussiness as usual le monde croira que cela peut continuer comme avant; d'ailleurs cette société savante doit garder un réel espoir pour que cela continue comme avantAlter Egaux a écrit :Juste pour faire un point sur le sondage :
- on arrivera à trouver une transition minimisant les 2 effets (renouvelables...) : 7% [ 2 ]
- Le RC, parce que le pic sera compensé par le charbon : 11% [ 3 ]
- Le pic , qui réduira assez la consommation de fossile pour limiter le RC : 3% [ 1 ]
- On aura les deux superposant leurs effets : 76% [ 20 ]
C'est très cohérent avec ce qu'on peut lire sur oleocene et ce qu'on en déduit.
Le paradoxe médiatique est que c'est le RC qui préoccupe tout le monde (et c'est normal), alors que les effets du PO sont bien plus proches dans le temps humain.
Marcel Boiteux, ex patron d'EDF conclut un article sur les énergies sur le Nouvels Obs du 14 dec 2006 (rédacteur en chef N. Hulot) :Je crois que c'est ce qui me mine le plus lorsque j'ai des sceptiques du PO et du RC en face de moi."Si on n'augmente pas le prix de l'énergie, on va droit sur une dictature".