IPCC / GIEC 2007 : il est l'heure d'agir !

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Transparence
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IPCC / GIEC 2007 : il est l'heure d'agir !

Message par Transparence » 11 janv. 2007, 21:38

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Mots clés : GIEC IPCC 2007 Réchauffement anthropique Effet de serre Changement climatique
Climat 2007 2éme bilan annuel du Plan Climat en France
La publication imminente à Paris du quatrième rapport du Giec confirmera la perturbation anthropique dangereuse du système climatique . De 1,4 à 5,8 °C de réchauffement global d'ici la fin du siècle : la réalité du réchauffement climatique dépendra de nos politiques d'aujourd'hui .

La France a pris des engagements forts en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre : avant tout respecter le protocole de Kyoto, puis diviser par quatre nos émissions d'ici 2050. Pour tenir ces objectifs, le Gouvernement s'est doté en juillet 2004 d'un Plan Climat qui a été actualisé en novembre 2006. Le rapport du groupe de travail sur la « division par quatre des émissions de gaz à effet de serre de la France à l'horizon 2050 » a imaginé et évalué les politiques publiques qui pourront permettre d'atteindre l'objectif de division par 4.

Le constat à ce jour est plutôt positif : la France, avec la publication du dernier inventaire des émissions nationales de gaz à effet de serre , est toujours dans la perspective de respecter ses engagements . Les émissions des gaz à effet de serre direct hors UTCF (utilisation des terres, changement d'affectation des terres et foresterie) se situent pour l'année 2005 à 1,8 % au-dessous de celles de 1990. De plus , l'année 2006 a été l'année de l'entrée en application de nombreuses mesures du Plan Climat 2004. Leur application est essentielle. Sans celles-ci le dépassement de l'objectif Kyoto représenterait une hausse de plus de 6 % .

Avec un montant de 554,1 Mteq CO2 , hors UTCF, contre 564,2 en 1990, la France affiche une baisse de ses émissions en 2005 de 1,8 % . Ces résultats s'améliorent aussi depuis ceux de l'année 2004 : l'année 2005 est globalement meilleure que 2004 ( -0,5%).


La réduction provient d'une baisse pratiquement générale de tous les secteurs en 2005 . Les émissions domestiques des transports ont globalement commencé à diminuer ( -0,9% de 2005 à 2004) du fait notamment d'une baisse sensible des émissions du transport routier ( -1,1%) . Seul le secteur de l'énergie fait un peu moins bien ( +0,2%) et ce du fait d'une hausse des émissions dues à la production d'électricité et de chauffage urbain.

Avec un montant de 554,1 Mteq CO2 , hors UTCF, contre 564,2 en 1990, la France affiche une baisse de ses émissions en 2005 de 1,8 % . Ces résultats s'améliorent aussi depuis ceux de l'année 2004 : l'année 2005 est globalement meilleure que 2004 (-0,5%).

La réduction provient d'une baisse pratiquement générale de tous les secteurs en 2005 . Les émissions domestiques des transports ont globalement commencé à diminuer ( -0,9% de 2005 à 2004) du fait notamment d'une baisse sensible des émissions du transport routier ( -1,1%) . Seul le secteur de l'énergie fait un peu moins bien ( +0,2%) et ce du fait d'une hausse des émissions dues à la production d'électricité et de chauffage urbain.

La Stratégie Nationale d'Adaptation élaborée par l'ONERC, disponible sur le site http://www.onerc.gouv.fr se déclinera en un Plan d'actions qui sera élaboré par le Gouvernement d'ici mi-2007.

Dès à présent, le Gouvernement déploie des efforts soutenus pour la prévention des inondations et des sécheresses. Et la protection des populations vulnérables en cas de canicule a été considérablement renforcée.

Ce plan prendra en compte le court terme et 2020. La connaissance et le suivi des impacts du changement climatique seront améliorés. Les collectivités locales seront directement impliquées dans ce plan d'adaptation puisqu'elles disposent de compétences qui permettent d'organiser l'adaptation (urbanisme, transports…). La formation et la sensibilisation à ces questions seront également essentiels. Un groupe de travail interministériel travaillera par ailleurs sur l'évaluation du coût des impacts du changement climatique.

Le Plan Climat a permis un renforcement très important de l'action publique au service de la lutte contre le changement climatique. Le plan mobilise l'ensemble du Gouvernement. Il est relayé au sein de chaque ministère sous la forme de plans sectoriels plus ciblés : plan véhicule propre, plan biocarburants, plan déchets, plan biocombustibles, programmation pluriannuelle d'investissements de l'infrastructure énergétique…

De nouveaux outils et instruments sont en place : des mesures d'information (généralisation en 2006 de l'étiquetage énergétique et CO2 à 7 classes de A à G pour les voitures et les logements) comme d'importantes incitations fiscales (crédit d'impôt de développement durable pour les particuliers, fiscalité des biocarburants) ont été engagées. Citons encore la mise en œuvre du marché européen de quotas de CO2 en mai 2005 et la création des certificats d'économie d'énergie au 1er juillet 2006.

L'engagement budgétaire de l'Etat dans le cadre de la politique de lutte contre le changement climatique est très important : on peut évaluer à plus de 2 milliards d'euros la contribution annuelle des différentes politiques gouvernementales à la lutte contre le changement climatique.

Bâtiments : Près de la moitié de la consommation finale d'énergie en France est destinée aux bâtiments (logements ou locaux tertiaires) pour des usages de chauffage, de production d'eau chaude sanitaire, de cuisson et d'alimentation électrique (éclairage, appareils électriques ou électroniques). Dans le résidentiel, c'est même 75% de la consommation d'énergie finale qui est absorbée par le chauffage (30% dans le tertiaire).

Industrie : Les émissions du secteur de l'industrie manufacturière s'élèvent à 20% des émissions de gaz à effet de serre de la France. Les émissions de ce secteur connaissent une baisse continue grâce notamment à une baisse des émissions de protoxyde d'azote de la chimie. Les émissions de 2005 du secteur de l'industrie manufacturière se situent 18,4% en dessous des émissions de 1990.

Gaz frigorigènes : L'évolution des émissions totales de gaz à effet de serre liés à la consommation et à la production des trois gaz fluorés du Protocole de Kyoto (HFC, PFC et SF6) est contrastée. Elle se situe à 15,2 MteCO2 en 2004, soit seulement 3% des émissions de la France, mais en hausse de 5,2 MteCO2 depuis 1990. Cette évolution est principalement portée par la hausse de 7,9 MteCO2 des émissions de HFC principalement des secteurs du transport et du bâtiment (liée au développement de la climatisation et du froid, et à la substitution des CFC et HCFC).

Le bilan de mise en œuvre du Plan Climat 2004-2012 permet de distinguer, pour le secteur « industrie manufacturière » et des « gaz frigorigènes » les actions suivantes en place et bien avancées : la mise en place du marché de quotas d'émissions ; la promotion des mécanismes de projet ; les audits d'efficacité énergétique réalisés dans les PME avec l'aide de l'ADEME.

Energie : La stratégie de la France dans ce domaine est définie par la loi n°2005-781 de programmation et d'orientation de la politique énergétique du 13 juillet 2005. Elle se fonde sur : la promotion des économies d'énergie (accélération de la baisse de l'intensité énergétique) ; le développement des énergies renouvelables (+50% thermique et 21% électrique en 2010) ; une nouvelle impulsion dans le domaine de la recherche et de l'innovation ; une option nucléaire laissée ouverte.

Agriculture : Les émissions agricoles avec 105,8 MteCO2 représentent, en 2005, 19% des émissions de gaz à effet de serre de la France. Les émissions du secteur de l'agriculture et de la sylviculture ont baissé de façon significative : - 10,8 depuis 1990 . Cette réduction s'explique essentiellement par une baisse des émissions de méthane (CH4) liée à la baisse du cheptel, mais également par une baisse des émissions de protoxyde d'azote liée à une meilleure utilisation des fertilisants minéraux. Les principales sources d'émission du secteur agricole en France sont : l'emploi de fertilisants azotés pour les sols agricoles (47%), la fermentation entérique des bovins (26%), les déjections animales (18%) et la consommation énergétique des engins et bâtiments agricoles (9%).

Déchets : Les émissions des déchets avec 14,2 MteCO2 représentent en 2005 moins de 3% des émissions de la France. Elles ont baissés de 11,5ù depuis 1990) grâce au développement du captage des biogaz des décharges et à une baisse des volumes mis en décharge depuis 2000. Une plus grande valorisation énergétique reporte des émissions de CO2 vers le secteur de production d'électricité.

Plan climat 2004/2012, de nouvelles actions phares par secteurs : Pour renforcer la dynamique déjà entreprise par le Plan Climat 2004-2012 et sécuriser l'atteinte de l'objectif du Protocole de Kyoto, le Gouvernement a décidé de lancer de nouvelles actions. Les principales sont les suivantes.

Communication, sensibilisation et formation : Doublement d'ici à 2010 du nombre d'Espaces info énergie (175 actuellement). Ces espaces permettent de répondre aux demandes croissantes des particuliers en matière d'économies d'énergies et d'énergies renouvelables, mais aussi d'informer les professionnels tels que les PME. Le nombre des demandes a grimpé suite au succès du nouveau crédit d'impôt. Il s'agit donc d'augmenter ces point d'informations animés par des associations au plus près des citoyens, afin d'encourager les bons investissements ; Montée en puissance de la campagne de communication sur le changement climatique « Faisons vite ça chauffe ! », sous la conduite de l'ADEME. Cette campagne est déclinée sous la forme de spots télé et radio mais aussi d'un partenariat « Planète Gagnante » avec différents acteurs : entreprises, associations. Les crédits octroyés à cette campagne seront augmentés de 3 millions d'euros par an, pour atteindre un niveau comparable aux grandes campagnes publiques sur des sujets de société ; Création d'un pôle de recherche Climat Environnement Société Un budget de 8 M€ sur cinq ans, dont la moitié en provenance de l'Etat, sera dégagé. Ce groupement de haut niveau s'attachera à développer des recherches interdisciplinaires sur les impacts du changement climatique sur la nature, sur la santé humaine, ainsi que sur les aspects économiques.

Transports - Mobilité urbaine : création de PDU (plans de déplacement urbain) de 2ème génération. Ces nouveaux plans de déplacement urbain offriront aux collectivités locales une palette d'outils plus importante pour agir sur les transports rassemblant : plans de déplacement d'entreprises, plans de déplacement des administrations, covoiturage, expérimentation de péages urbains, etc.. Un appel à projets territoriaux permettra de faire émerger les propositions innovantes et d'envisager les évolutions législatives éventuellement nécessaires.

Etiquette énergie pour les véhicules d'occasion et les publicités automobiles : l'étiquette énergie, déjà présente depuis mai 2006 sur les véhicules neufs, deviendra obligatoire pour les véhicules d'occasion (mis en circulation à partir du 1er juillet 2004) mis en vente par les réseaux professionnels ; elle s'imposera également à toutes les publicités relatives à l'automobile.

Marchés de quotas de CO2 : la valorisation des réductions d'émissions est déjà possible grâce à des marchés du carbone, tant au niveau international via le protocole de Kyoto, qu'au niveau européen par le marché des quotas d'émissions de CO2. Le marché européen de quotas d'émission de CO2, mis en place début 2005, ne concerne que les industries fortement émettrices de CO2. Pour les autres secteurs, des propositions d'extension sont faites au niveau européen pour progressivement orienter particuliers et entreprises vers les solutions alternatives les plus sobres en carbone : pour le transport aérien (inclusion des émissions de l'aérien dans le marchés de quotas), pour les ventes de véhicules neufs (avec une cible en terme d'émissions de CO2/km des véhicules) et également pour inclure le CO2 généré par les transports de fret.

Grands projets complémentaires à la route : Avec la mise en service de "Port 2000" au Havre et les premières réalisations de "Fos 2XL" à Marseille, le gouvernement améliore la compétitivité des ports maritimes français en offrant de meilleurs services pour le transport de conteneurs ; Le contrat d'objectifs et de moyens signé avec Voies Navigables de France, prévoyant une augmentation importante de ses ressources pérennes, illustre l'effort en faveur de l'infrastructure fluviale ; S'agissant du fret ferroviaire, la volonté du gouvernement est de poursuivre le développement d'un réseau structurant et économiquement pertinent.

Biocarburants : l'atteinte de l'objectif de 5,75% par la France dès 2008 (au lieu de 2010 comme le prévoit l'Europe et, initialement, le Plan Climat 2004-2012) et la fixation de nouveaux objectifs de 7% en 2010 et de 10% en 2015 va rendre notre pays leader dans le domaine ; le Premier Ministre a annoncé également le déploiement d'un réseau de pompes vertes à biocarburants superéthanol E85, à 85% de teneur en biocarburants, dès 2007.

Mise en place du plan national sur l'efficacité énergétique des bâtiments : Ce plan a été demandé en janvier 2006 par le Président de la République. Il fixe des orientations et des objectifs partagés et engage une mobilisation des pouvoirs publics et des professionnels. Ces partenaires sont réunis notamment au sein du club « Amélioration de l'habitat ». Ce plan doit permettre de porter à une échelle industrielle la rénovation énergétique des logements, déjà en plein développement.

Ce plan comprend notamment : Le crédit d'impôt pour l'amélioration énergétique des logements : Cet outil fiscal, renforcé début 2006 et qui permet aux Français d'isoler ou d'équiper en chauffage renouvelable ou très économe leurs logements, connaît un succès considérable. La dépense fiscale prévue en 2007, pour les travaux réalisés en 2006, atteindra 1 milliard d'euros ; Le Livret de développement durable : Mise en place au 1er janvier 2007 annoncée le 4 octobre dernier. les fonds collectés sur ces livrets permettront aux banques de financer des prêts à des taux attractifs pour la rénovation énergétique des bâtiments, en contrepartie de la défiscalisation des sommes placées sur le livret. L'avantage d'un tel dispositif est de disposer d'une capacité de communication tant du côté prêt pour des travaux d'efficacité énergétique que du côté épargne pour le développement durable. Ces deux dispositifs sont disjoints, le bénéficiaire du prêt n'étant pas nécessairement lui-même épargnant. L'impact attendu de cette mesure est évalué à 0,7 MteCO2, avec près de 10 milliards d'euros de prêts aux particuliers ; Des exigences réglementaires renforcées : Un décret sera publié fin 2006 afin de pouvoir fixer des critères de performance énergétique minimale pour les matériaux de construction mis en vente et imposer des obligations de réhabilitation énergétique dans les bâtiments existants ; La généralisation de l'étiquette énergie : l'évaluation énergétique ou CO2 sous forme d'étiquette de A à G est à promouvoir au-delà de l'obligation législative de présenter un diagnostic de performance énergétique (DPE) lors des actes de vente et des contrats de location : publicités immobilières, etc.

Logement social : mise en place d'un prêt à taux réduit (2,45%) pour le financement des coûts additionnels de la très haute performance énergétique (THPE) pour les HLM. La bonification de ce prêt est financée par l'Etat et la Caisse des dépôts et consignations ; Plan de formation concernant tous les acteurs du bâtiment : PME, artisans, architectes, donneurs d'ordre publics. Le Plan Climat actualisé présente un important volet consacré aux actions de formation de tous les acteurs concernés par le bâtiment dont notamment les architectes, les artisans et PME sur les problématiques de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables. L'accent a été mis sur l'importance tant en formation initiale qu'en formation professionnelle, de réserver une place à une sensibilisation aux problématiques du changement climatique.

Industrie et Energie : Soutien financier doublé à la production de chaleur d'origine renouvelable, soit 200 M€ sur 5 ans, permettant d'alimenter 600.000 logements en énergie propre, notamment grâce à un programme de 1000 chaufferies bois dans les communes forestières ; Augmentation des certificats d'économies d'énergie. L'objectif d'économies d'énergie auxquels sont astreints les producteurs d'énergie (actuellement de 54 TWh) sera relevé, de l'ordre du doublement, pour accroître le nombre de projets concernés ; Projets domestiques : le mécanisme de projet domestique consiste à accorder des crédits d'émission (valorisables sur le marché international) en contrepartie de la réalisation de projets de réduction d'émissions de gaz à effet de serre sur le territoire national dans des secteurs non couverts par le marché européen de quotas. Ce mécanisme permettra de faire émerger des projets de réduction dans les secteurs d'émissions diffuses tels que le transport, l'habitat, l'agriculture et la forêt. Le Gouvernement lancera prochainement un appel à projet sur les projets domestiques à hauteur de 5 MtCO2 se répartissant en 1 MtCO2/an sur la période 2008-2012 ; Elaboration du PPI (Plan pluriannuel des investissements) Chaleur prévu par la loi de programme fixant les orientations en matière de politique énergétique. Ce PPI Chaleur souligne l'importance de la consommation de chaleur (50% de la consommation d'énergie finale) et fixe les scénarios d'augmentation de 50% des énergies renouvelables d'ici 2010-2015 avec une priorité donnée au soutien à la production de chaleur renouvelable collective.

Agriculture : Encouragement des bonnes pratiques environnementales dans l'agriculture par l'extension des audits. Les audits réalisés soit par l'ADEME, soit par le Ministère de l'agriculture seront développés pour permettre aux agriculteurs de basculer en terme de sobriété en carbone ; Mise en œuvre d'un programme de valorisation du biogaz agricole

Le méthane issu des exploitations agricoles doit préférablement, compte tenu de son très fort pouvoir en terme d'effet de serre, être converti en énergie : l'Etat mettra en œuvre des actions pour permettre aux agriculteurs d'adopter ces techniques ; Le Plan Serres : Le ministre de l'Agriculture a annoncé en juillet 2006 un plan « serres énergies » pour les productions maraîchères et horticoles françaises sous serres. Ces nouvelles mesures sont notamment destinées à favoriser les économies d'énergie et développer les énergies renouvelables.

Dès 2006, en matière d'investissements en matière d'économies d'énergie, le taux de subvention de l'Etat et de l'Union Européenne, a été majoré pour ces investissements : il est porté de 22 à 35% pour les agriculteurs, de 25 à 40% pour les jeunes agriculteurs. Les collectivités territoriales pourront également soutenir ce dispositif, notamment dans le cadre des contrats de projet Etat-Région.

Les puits de carbone : A titre expérimental, et en plus des mesures du Plan Climat, l'ONF gérera, dès 2007, 10 forêts comme des puits de carbone, selon les critères du secrétariat de la Convention Climat, à la demande du Président de la République exprimée le 5 octobre 2006.

http://www.actualites-news-environnemen ... -bilan.php
Dernière modification par Transparence le 14 févr. 2007, 22:02, modifié 1 fois.

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Re: IPCC / GIEC 2007 : il est l'heure d'agir !

Message par energy_isere » 11 janv. 2007, 21:52

hum, j' avais déja crée ce fil : "Le 4iéme rapport du GIEC qui va sortir fin Janvier"

ici http://forums.oleocene.org/viewtopic.php?t=4358

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Re: IPCC / GIEC 2007 : il est l'heure d'agir !

Message par Transparence » 11 janv. 2007, 22:01

Désolé Energy-isère mais je considère ce fil comme complètement pollué (promotion de sites négateurs).

Le fil que j'ai ouvert s'inscrit dans la dimension il est l'heure d'agir.
L'autre fil à pris la direction de la confusion (direction bien pratique pour éviter d'agir).
J.M. Jancovici : "[Le CSP] est d'ores et déjà économiquement compétitif dans les zones très bien insolées. Certains pays tropicaux pourraient exporter de l'électricité solaire ! (...) nous résoudrions au moins pour partie le problème du RC"

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Re: IPCC / GIEC 2007 : il est l'heure d'agir !

Message par Loup Espiègle » 12 janv. 2007, 18:54

Transparence a écrit :Agriculture : Encouragement des bonnes pratiques environnementales dans l'agriculture par l'extension des audits. Les audits réalisés soit par l'ADEME, soit par le Ministère de l'agriculture seront développés pour permettre aux agriculteurs de basculer en terme de sobriété en carbone ; Mise en œuvre d'un programme de valorisation du biogaz agricole
Le méthane issu des exploitations agricoles doit préférablement, compte tenu de son très fort pouvoir en terme d'effet de serre, être converti en énergie : l'Etat mettra en œuvre des actions pour permettre aux agriculteurs d'adopter ces techniques ; Le Plan Serres : Le ministre de l'Agriculture a annoncé en juillet 2006 un plan « serres énergies » pour les productions maraîchères et horticoles françaises sous serres. Ces nouvelles mesures sont notamment destinées à favoriser les économies d'énergie et développer les énergies renouvelables.
Cette histoire de pet de vache, ça fait bien rire ma grand-mère :D
Alors, je dis oui : on choppe les bouses dès qu'elles sont produites pour les enfermer dans un réacteur biogaz...Mais voyons ! Pourquoi ne pas tout simplement arrêter de bouffer (et non manger) du boeuf lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche ????

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Re: IPCC / GIEC 2007 : il est l'heure d'agir !

Message par Transparence » 12 janv. 2007, 21:00

Loup Espiègle a écrit : (...) Pourquoi ne pas tout simplement arrêter de bouffer (et non manger) du boeuf lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche ????
Et c'est un loup qui dit cela ? ;)
J.M. Jancovici : "[Le CSP] est d'ores et déjà économiquement compétitif dans les zones très bien insolées. Certains pays tropicaux pourraient exporter de l'électricité solaire ! (...) nous résoudrions au moins pour partie le problème du RC"

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Re: IPCC / GIEC 2007 : il est l'heure d'agir !

Message par jerome » 15 janv. 2007, 11:28

Transparence a écrit : Et c'est un loup qui dit cela ? ;)
Oui, mais un Loup Espiègle ! ;)
Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé,
Alors seulement vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas
-- un Indien Cree

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GIEC 2007 ( IPCC)

Message par Transparence » 16 janv. 2007, 16:14

Le 1er février 2007 sera publié le rapport du GIEC (partie 1) sur les changements climatiques dont la parution tous se fait tous les 4 ans. Voici le plan du rapport (accessible depuis la page d'accueil du site du GIEC - http://www.ipcc.ch

- Working Group I "The Physical Science Basis" http://www.ipcc.ch/activity/wg1outlines.pdf
- Working Group II "Impacts, Adaptation and Vulnerability" http://www.ipcc.ch/activity/wg2outlines.pdf
- Working Group III "Mitigation of Climate Change" http://www.ipcc.ch/activity/wg3outlines.pdf

OUTLINE FOR THE IPCC WORKING GROUP I CONTRIBUTION TO THE FOURTH ASSESSMENT REPORT
CLIMATE CHANGE 2007: THE PHYSICAL SCIENCE BASIS

Summary for Policymakers

Technical Summary

1. Historical Overview of Climate Change Science
Executive Summary
· Introduction
· Progress in Observations
· Progress in Understanding of Radiative Forcing, Processes, and Coupling
· Progress in Climate Modelling
· Advances in Understanding Uncertainties
Appendix: Glossary of Terms

2. Changes in Atmospheric Constituents and in Radiative Forcing
Executive Summary
· Introduction
· Definition and Utility of Radiative Forcing
· Recent Changes in Greenhouse Gases
· Aerosols – Direct and Indirect Radiative Forcing
· Radiative Forcing due to Land Use Changes
· Contrails and Aircraft-Induced Cirrus
· Variability in Solar and Volcanic Radiative Forcing
· Synthesis of Radiative Forcing Factors
· GWPs and Other Metrics for Comparing Different Emissions
Appendix: Techniques, Error Estimation, and Measurement Systems

3. Observations: Surface and Atmospheric Climate Change
Executive Summary
· Introduction
· Changes in Surface Climate
· Changes in the Free Atmosphere
· Changes in Atmospheric Circulation
· Patterns of Variability
· Changes in the Tropics and Sub-Tropics
· Extra-Tropical Changes
· Changes in Extreme Events
· Synthesis: Consistency across Observations
Appendix: Techniques, Error Estimation, and Measurement Systems

4. Observations: Changes in Snow, Ice and Frozen Ground
Executive Summary
· Introduction
· Changes in Snow Cover and Albedo
· Sea Ice Extent and Thickness Changes
· Changes in Glaciers and Small Ice Caps
· Changes and Stability of Ice Shelves
· Changes and Stability of Ice Sheets
· Changes in Frozen Ground
Appendix: Techniques, Error Estimation, and Measurement Systems

5. Observations: Oceanic Climate Change and Sea Level
Executive Summary
· Introduction
· Changes in Ocean Salinity, Temperature, Heat Uptake, and Heat Content
· Biogeochemical Tracers
· Changes in Ocean Circulation and Water Mass Formation
· Sea Level: Global and Regional Changes
Appendix: Techniques, Error Estimation, and Measurement Systems

6. Paleoclimate
Executive Summary
· Introduction
· Proxy Methods and their Uncertainty
· Inferred Past Climate System Change
· Abrupt Climate Change
· Paleo-Environmental Model Evaluation and Sensitivity
· Synthesis: Insights into Climate System Behavior
Appendix: Guide to the Use of Paleoclimatic Information.

7. Couplings Between Changes in the Climate System and Biogeochemistry
Executive Summary
· Introduction to Biogeochemical Cycles
· The Carbon Cycle and the Climate System
· Global Atmospheric Chemistry and Climate Change
· Air Quality and Climate Change
· Aerosols and Climate Change
· The Changing Land Surface and Climate
· Synthesis: Interactions Among Cycles and Processes

8. Climate Models and their Evaluation
Executive Summary
· Advances in Modeling
· Evaluation of Contemporary Climate as Simulated by Coupled Global Models
· Evaluation of Large Scale Climate Variability as Simulated by Coupled Global Models
· Evaluation of the Key Relevant Processes as Simulated by Coupled Global Models
· Model Simulations of Extremes
· Climate Sensitivity
· Evaluation of Model Simulations of Thresholds and Abrupt Events
· Representing the Global System With Simpler Models

9. Understanding and Attributing Climate Change
Executive Summary
· Introduction
· Radiative Forcing and Climate Response
· Seasonal-to-Interannual Predictions of Climate Change and their Reliability
· Understanding Pre-Industrial Climate Change
· Understanding Climate Change During the Instrumental Era
Appendix: Methods used to assess predictability
Appendix: Methods used to detect externally forced signals (detection/attribution)
Appendix: Methods used to assess uncertainty

10. Global Climate Projections
Executive Summary
· Introduction
· Projected Radiative Forcing
· Timescales of Response
· Climate Change to 2100 and Beyond
· Sea Level Projections
· Scenarios and Simple Models
· Uncertainties in Global Model Projections

11. Regional Climate Projections
Executive Summary
· Introduction
· Evaluation of Regionalization Methods
· Alternative Simple Methods
· Projections of Regional Climate Changes
· Small Islands
· Uncertainties in Regional Projections
List of Authors and Reviewers
Index
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Message par Tiennel » 16 janv. 2007, 16:45

Je ne vois pas à quel endroit du rapport le GIEC définit les données d'entrée : les quantités de CO2 anthropique émises par unité de temps jusqu'en 2100.
Méfiez-vous des biais cognitifs

Lo
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Message par Lo » 16 janv. 2007, 17:22

Tiennel a écrit :Je ne vois pas à quel endroit du rapport le GIEC définit les données d'entrée : les quantités de CO2 anthropique émises par unité de temps jusqu'en 2100.
Je pense que ce n'est que le résumé pour décideurs.
Le rapport complet et détaillé est payant. Le détail des scénarios doit se trouver là.

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Message par Transparence » 16 janv. 2007, 17:45

Tiennel a écrit :Je ne vois pas à quel endroit du rapport le GIEC définit les données d'entrée : les quantités de CO2 anthropique émises par unité de temps jusqu'en 2100.
10. Global Climate Projections
- Projected Radiative Forcing
Lo a écrit :Je pense que ce n'est que le résumé pour décideurs.
Le rapport complet et détaillé est payant. Le détail des scénarios doit se trouver là.
Non, c'est le sommaire du rapport de synthèse complet du groupe I (travail réalisé par 800 des experts du climat reconnus internationalement pour leurs compétences, relu et amendé par 2500 scientifiques du climat de 130 pays). Il sera accessible au grand publid gratuitement dès le 2 février 2007 (téléchargeable depuis le site du GIEC - http://www.ipcc.ch ).

Il y a un résumé pour décideurs en introduction :
Summary for Policymakers

Les rapports des groupes II et III seront accessibles plus tard, dans le courant de l'année.

- Working Group II "Impacts, Adaptation and Vulnerability
Acceptance and approval at the 8th Session of
Working Group II, 2-5 April 2007, Brussels, Belgium

- Working Group III "Mitigation of Climate Change" :
Acceptance and approval at the 9th Session of
Working Group III, 30 April - 3May 2007,
Bangkok, Thailand
J.M. Jancovici : "[Le CSP] est d'ores et déjà économiquement compétitif dans les zones très bien insolées. Certains pays tropicaux pourraient exporter de l'électricité solaire ! (...) nous résoudrions au moins pour partie le problème du RC"

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Message par Lo » 16 janv. 2007, 19:25

Transparence a écrit :Non, c'est le sommaire du rapport de synthèse complet du groupe I (travail réalisé par 800 des experts du climat reconnus internationalement pour leurs compétences, relu et amendé par 2500 scientifiques du climat de 130 pays). Il sera accessible au grand publid gratuitement dès le 2 février 2007 (téléchargeable depuis le site du GIEC - http://www.ipcc.ch ).
Merci pour les infos.
Il fut un temps où le rapport était payant, à moins que ce ne soit la version écrite.

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Message par Transparence » 16 janv. 2007, 20:12

Voic une action que je trouve fondamentale au niveau des objectifs mais pas très pertinente sur la forme :
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=40972

Qu'en pensez-vous ?

Personnellement je trouve très positif de sensibiliser au gaspillage dans le domaine énergétique, cependant, je ne vois pas vraiment l'intérêt d'éteindre les lumières pendant 5 minutes (les centrales thermiques contitueront à tourner pendant ces 5 minutes, le bilan est complètement nul). Au pire, cela peut faire croire à certain qu'une société écologique et durable c'est un monde sans électricité ! Et c'est précisément l'argument du " vous voulez retourner vivre dans des cavernes ?" qui revient très souvent chez ceux qui ne veulent rien faire pour changer. Au mieux cela peut donner bonne conscience pendant 5 minutes à d'autres...

Bon d'accord, c'est facile de critiquer... ;)
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Message par Transparence » 27 janv. 2007, 11:17

L'humain, grand responsable
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Sc ... port.shtml

La planète Terre se réchauffe bel et bien, et l'humain en est le grand responsable. Voilà les conclusions du rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui doit être publié la semaine prochaine et dont Radio-Canada a obtenu des données préliminaires. Ce quatrième rapport du GIEC depuis 1990 expose les preuves les plus manifestes jamais recueillies à ce jour sur la responsabilité humaine dans le réchauffement planétaire. Déjà, lors du dernier rapport publié en 2001, les experts affirmaient que l'humain jouait probablement un rôle dans le réchauffement du climat. Cette fois, des données précises et détaillées montrent que l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine a causé la plupart des augmentations moyennes de températures depuis le milieu du 20e siècle.
Le document montre même que l'impact humain sur le climat lié aux émissions de CO2 aurait augmenté de 20 % en seulement 10 ans, entre 1995 et 2005. Pas moins de 2500 scientifiques ont participé à l'élaboration du rapport qui a été rédigé par 450 experts.

Voici quelques informations qui figurent dans ce rapport:

- Au rythme actuel d'émissions de gaz à effet de serre, les experts affirment qu'il y aura une hausse des températures comprise entre 2 et 4,5 degrés Celsius durant le prochain siècle. Le précédent rapport évoquait plutôt une hausse comprise entre 1,4 et 5,8 degrés Celsius. L'amélioration des modèles de prévision climatique explique ce raffinement des estimations.

- Si le réchauffement moyen est stabilisé autour de trois degrés au cours du siècle, l'élévation du niveau de la mer devrait être comprise entre 28 et 43 centimètres. C'est presque trois fois plus que ce qui s'est passé au 20e siècle.

- Il y aura aussi plus d'événements climatiques extrêmes comme les canicules, inondations, ouragans et tornades.

- L'Arctique sera la région la plus intensément touchée par le réchauffement.

La communauté scientifique s'entend sur les bases scientifiques du rapport. La version définitive de ce dernier sera rendue publique le 2 février à Paris. Il est le premier de trois documents qui seront publiés d'ici le printemps. Le deuxième, publié en avril, portera sur l'adaptation humaine au réchauffement. Le troisième, prévu pour mai, sera consacré aux conséquences socio-économiques des changements climatiques.
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Message par Tiennel » 27 janv. 2007, 14:39

Climat : le trou noir de 2012(le Monde)
(INTERVIEW DE CHRISTIAN DE PERTHUIS, PROFESSEUR ASSOCIE A L'UNIVERSITE PARIS-DAUPHINE, RESPONSABLE DE LA MISSION CLIMAT DE LA CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS)
Méfiez-vous des biais cognitifs

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Message par Transparence » 28 janv. 2007, 20:38

4ème Rapport du GIEC, groupe I : alarmant tout en étant conservateur...!
http://www.armees.com/Le-GIEC-s-apprete ... 15548.html
(...) le niveau de la mer devrait avoir monté de 12,7 à 58 centimètres. Ce qui reste pourtant bien trop optimiste, pour nombre de climatologues.

Des experts américains reprochent en effet au GIEC, organisme qui marche au consensus et présente donc une vision jugée par eux "conservatrice", de ne pas avoir tenu compte d’un facteur relativement récent : la fonte du permafrost (sol gelé en permanence) au Groenland et de la glace de mer dans l’Antarctique.

Dans ses rapports précédents, le GIEC n’avait en effet pas prédit une fonte importante des glaces de l’ouest de l’Antarctique et du Groenland pour le XXIe siècle, et n’incluait pas ces paramètres dans ses analyses : ses prédictions de montée des eaux étaient principalement basées sur la fonte des glaciers et la dilatation des océans réchauffés.

Mais les choses s’accélèrent. En 2002, la plateforme de glace Larsen B dans l’Antarctique (3.250 km carrés) s’est détachée et a disparu, éclatée en multiples icebergs en à peine 35 jours. Les icebergs géants se multiplient dans les mers de l’Antarctique. Et des analyses récentes de la NASA montrent que le Groenland voit fondre ses ses glaces deux fois plus vite aujourd’hui qu’en 1996, perdant 221km2 par an...

Si certains estiment que le phénomène risque de déboucher sur une modification du tracé des côtes bien plus rapidement que prévu, d’autres jugent que cette fonte n’est que temporaire, et n’aura pas grande influence. Un facteur d’incertitude que devrait en tout cas souligner le rapport du GIEC, car les scientifiques, pris de court, n’ont pas encore réussi à modéliser cette fonte des glaces. Pour Bob Corell, président de l’Arctic Climate Impact Assessment, si le GIEC présente une projection "très inférieure à un mètre de montée des eaux (d’ici 2100), il y aura des gens au sein de la communauté scientifique qui jugeront que cela ne reflète pas ce que nous savons".
(...)
Image Bob Corell, Arctic Climate Impact Assessment - http://www.acia.uaf.edu/

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