Bon, du coup on se retrouve avec 2 mm par ans, soit 2 cm par 10 ans, ça va.
Par contre avec les différences régionales, les 20 mm/an sont un peu plus délicats. ça donne 20 cm en 10 ans.
Mais ça devrait tout de même laissé aux gens le temps de se déplacer naturellement.
Ce qui est intéressant n'est pas le niveau à terme en 2100, c'est plutôt la vitesse d'élévation qui permet l'adaptabilité des populations ou non.
Et avec cela le nombre de gens et l'altitude à laquelle ils vivent. Bref, il serait intéressant de connaître quel pourrait être le flux d'immigration annuel lié à l'élévation du niveau des mers. Et on pourrait comparer ça avec le flux migratoire actuel, par exemple en France. De là, on pourrait savoir quel est l'ampleur du problème.
Une étude réaliste et non catastrophique pour la gestion des flux migratoires par un gouvernement. Ce serait intéressant mais c'est du travail, beaucoup...
As-tu connaissance de quelque chose de ce genre ?
Edit : Je suis allé voir chez JMJ, si il avait pas quelque chose.
http://www.manicore.com/documentation/serre/ocean.html
.A l'échéance de 2100, cependant, c'est pour l'essentiel la dilatation et la fonte des glaciers des moyennes latitudes qui vont dominer l'augmentation du niveau des océans, qui ne sera pas "considérable" : 1 mètre tout au plus, et les évolutions les plus probables seraient plutôt décimétriques (cf. ci-dessous), sachant qu'au 20è siècle l'océan est monté de 20 cm environ.
Une élévation de cet ordre peut cependant déjà poser les problèmes aux zones côtières, près desquelles vit 50% de l'humanité (pour être précis 50% de l'humanité vit à moins de quelques dizaines de km des côtes). On peut ainsi redouter l'invasion par la mer de zones d'estuaires (biologiquement très riches et souvent cultivées), l'augmentation significative des risques d'inondation lors de tempêtes, etc.
Toutefois, sans verser dans le cynisme, les conséquences associées à une élévation de quelques décimètres du niveau de la mer sont probablement moins redoutables que d'autres, car elles restent locales : un virus invincible, le retour vers un âge semi-glaciaire en Europe, ou la désertification des 3/4 de la planète sont un péril pour une large fraction de l'humanité, alors qu'une élévation de quelques décimètres du niveau de la mer est localement très gênante (les Hollandais apprécieront !) mais pas dramatique pour notre espèce : en un siècle on aurait largement le temps de construire les digues appropriées (même à la main, si le pétrole a cessé d'être abondant !) ou de déplacer quelques pâtés de maisons. Le fait que quelques états polynésiens se retrouveraient peut-être sous l'eau ou que les paysans du delta du Bangladesh doivent déménager sera certes une catastrophe locale, mais ne risque pas de déboucher sur une catastrophe globale comme les risques précédemment cités
Déjà, "50% de l'humanité vit à quelques dizaines de km des côtes", c'est donc une approximation très grossière ou pas de la population potentiellement impacté par la monté du niveau des eaux.
Toutes les dizaines de kilomètres proches des côtes ne sont pas forcément à 50 cm d'altitude. Donc déjà ça faut arrêter, ça ne fonctionne pas. Il faudrait une étude cartographique avec altitude et distance aux côtes. Après on couple ça avec l'implantation des populations. Et on donne comme variable l'altitude, qui peut changer de beaucoup le nombre de personne potentiellement impacté.
Et puis comme il le dit, 1 m d'augmentation c'est pas dramatique, et on aura le temps de s'adapter. Sauf pour certaine condition locale, mais dans l'ensemble c'est gérable sur des échelles de temps humaines.
Maintenant, dans la saga du "il est plus profitable d'utiliser des combustibles fossiles que d'arrêter." il faut démonter les autres potentielles catastrophes. Soit "un virus invincible, le retour vers un âge semi-glaciaire en Europe, ou la désertification des 3/4 de la planète,etc."
Bon, tout ça me parait un peu gros...