Après recherche cela vient de Les Échos il y a deux jours.
https://www.google.com/amp/s/www.lesech ... mp/1161358
Modérateurs : Rod, Modérateurs
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 1b3d314d98Climat: le Haut Conseil alerte sur les "émissions importées"
AFP•06/10/2020
La part des "émissions importées" de gaz à effet de serre ne cesse d'augmenter, dépassant la moitié de "l'empreinte carbone" de la France qui doit mieux prendre en compte ce phénomène pour lutter contre le réchauffement climatique, avertit mardi le Haut Conseil pour le Climat.
Depuis 1990, les émissions directes de la France ont baissé de plus de 16%, avec un objectif de 40% (toujours par rapport à 1990) en 2030 puis de "neutralité carbone" en 2050.
Mais l'empreinte carbone du pays, qui comptabilise également les GES émis à l'étranger pour satisfaire la demande intérieure française (mais pas ceux produits en France pour les exportations) n'est en baisse -légère- que depuis 2005. "Une diminution qui est à la peine en raison de l'augmentation des émissions importées qui ne sont pas soumises aux politiques nationales" de réduction, souligne Corinne Le Quéré, présidente du HCC, organisme indépendant.
Car la part de ces émissions importées ne cesse de croitre, dépassant depuis une dizaine d'années les émissions directes pour atteindre jusqu'à 53% de l'empreinte carbone, selon les sources compilées par cet organisme indépendant, chargé d'évaluer la politique publique en matière climatique.
Ainsi, sur une empreinte carbone de 11,5 tonnes/CO2 par habitant (exprimée en équivalence du montant de rejets du principal GES), les émissions importées représentent 6,4 t/CO2, selon les calculs du rapport du HCC, saisi par le gouvernement pour proposer des pistes pour "réduire efficacement" l'impact climatique des "produits que nous importons".
Un poids en hausse de 78% depuis 1995 et "principalement lié à la hausse de la consommation", a souligné Mme Le Quéré lors d'une présentation en visioconférence du rapport.
- Score carbone -
Le HCC fait plusieurs recommandations pour réduire les émissions importées, tout d'abord concernant les entreprises, leur source très majoritaire. Une taxe carbone aux frontières ne suffirait pas à elle seule à régler le problème souligne le HCC, plaidant pour un "accompagnement" du monde économique, avec des "stratégies de réduction quantifiées" par filière ou une prise en compte de la question dans les commandes publiques.
Le HCC recommande également la mise en place d'un véritable "score carbone", prenant en compte toutes les phases de vie d'un bien, de la production au recyclage éventuel, et pas seulement son utilisation, comme le font par exemple les scores énergétiques pour l'électroménager.
Cette dernière mesure rejoint les préconisations de la Convention citoyenne pour le climat, rappelle le HCC et permettrait également de toucher les ménages. Avec selon Mme Le Quéré "un effet d'entrainement et une prise de conscience" pour modifier les habitudes de consommation.
Le rapport recommande aussi de prendre en compte les émissions importées dans l'action diplomatique de la France, au niveau européen comme dans le cadre de l'accord de Paris, pour lequel les engagements par pays ne prennent pas en compte les émissions importées. Le HCC prévient qu'en conséquence, les engagements nationaux de la France "ne doivent pas mener à une augmentation des émissions mondiales" par simple déplacement de la production.
Enfin, le rapport insiste sur la nécessité de prendre en compte dans les plans de réduction des émissions, notamment importées, celles liées aux transports internationaux aérien et maritime, tout comme celles de la "déforestation importée". Cette dernière doit selon Mme Le Quéré "faire l'objet d'une comptabilité à part" et d'un suivi par pays, alors que la "Stratégie nationale de lutte" adoptée en 2018 "va très lentement".
j'avais pas noté cet intéressant post de janvierenergy_isere a écrit : ↑11 janv. 2020, 11:06Trouvé sur forum bulle immo sans source.
Après recherche cela vient de Les Échos il y a deux jours.
https://www.google.com/amp/s/www.lesech ... mp/1161358
Pour sauver la planète, supprimons l’impôt sur le revenu et augmentons la TVA !
ça m'étonnerait que son cas soit typique de la moyenne des revenus faibles quand même ...
je met la source de l'étudeGillesH38 a écrit : ↑06 oct. 2020, 11:19j'avais pas noté cet intéressant post de janvier. C'est dommage de ne pas avoir mis les revenus sur une échelle linéaire pour vérifier la linéarité entre revenus et production du CO2 (qui il me semble est en fait non linéaire mais, contrairement à l'impression visuelle laissée par cette disposition de graphique, avec des faibles revenus émettant plus par € que les hauts revenus, ce qui est tout à fait compréhensible vu que les hauts revenus doivent plus placer leur argent que le consommer directement que les bas revenus. Ce qui entre parenthèse implique que contrairement à ce qu'on entend souvent, répartir les revenus de manière plus équitable augmenterait les émissions de CO2, ça ne les diminuerait pas.
je ne crois pas, malheureusement : si la fonction est convexe, la moyenne de f(x) s'élève si l'intervalle des x se resserre. En termes plus simple, le supplément de CO2 produit par l'enrichissement des pauvres sera supérieur à la baisse produite par l'appauvrissement des riches : les 30 k€ seront probablement prélevés sur des placements qui n'entrainaient pas une forte production de CO2.alain2908 a écrit : ↑07 oct. 2020, 09:33je met la source de l'étudeGillesH38 a écrit : ↑06 oct. 2020, 11:19j'avais pas noté cet intéressant post de janvier. C'est dommage de ne pas avoir mis les revenus sur une échelle linéaire pour vérifier la linéarité entre revenus et production du CO2 (qui il me semble est en fait non linéaire mais, contrairement à l'impression visuelle laissée par cette disposition de graphique, avec des faibles revenus émettant plus par € que les hauts revenus, ce qui est tout à fait compréhensible vu que les hauts revenus doivent plus placer leur argent que le consommer directement que les bas revenus. Ce qui entre parenthèse implique que contrairement à ce qu'on entend souvent, répartir les revenus de manière plus équitable augmenterait les émissions de CO2, ça ne les diminuerait pas.
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... bR0JGTFtof
A noter qu'il est expliqué que les ménages aisés étant composés de moins d'individus, les émissions d'un individu appartenant a un ménage du 1er décile et celle d'un individu appartenant à un ménage du 10e décile varient d'un rapport 3,9.
Concernant l'augmentation liée à la redistribution telle que tu l'évoques, ca ne me choquerait pas de faire descendre le 10e decile au 9e et de faire monter le 1er au 2e par redistribution. Ca me parait produire une économie substantielle de C02,
même les décroissants profitent des services publics (route, écoles, hôpitaux, etc ...) dont la consommation est loin d'être négligeable....
Les services publics sont des "communs" qui, même en modèle décroissance, devront être préservés et les derniers à être réduits. Le confinement est un exercice sociétal "in situ" qui montre que l' on peut décroitre de 10% de PIB en préservant l' approvisionnement indispensable ...et celà sur un modèle lui même débile en terme de structure : En modèle décroissant, il y a une part proche de 50% d'auto-production sur les besoins essentiels. Le principe de subsidiarité bien optimisé devrair ramener la distribution de l' eau, et de l' épuration, dans les collectivités locales, et non, comme on le voit actuellement, dans pattes de multinationales ou des fons de pensions américains.
https://actu.orange.fr/france/le-meille ... 64bb0.htmlLe meilleur ami de l'Homme est-il un ennemi de la planète ?
21 mars 2021
https://www.lesnumeriques.com/vie-du-ne ... 61775.htmlNetflix passe enfin au détecteur d'empreinte carbone
Par Bastien Lion Publié le 19/03/21 à 19h30
Dans sa volonté d'aller vers plus de transparence, Netflix a révélé qu'une heure de streaming sur sa plateforme générait 100gCO2e, soit autant qu'un climatiseur de 1000 W pendant 40 minutes.
Tandis que les gros acteurs de la tech essayent de se montrer transparents sur leur consommation énergétique, Netflix s'est toujours montré plutôt timoré sur le sujet, alors même qu'il s'agit de l'un des plus gros avaleurs de bande passante au monde. La firme de Los Gatos vient toutefois de faire un nouveau pas vers un changement de stratégie sur cette question.
Outre un calendrier de réduction de sa trace carbone prévu pour le printemps, elle a en effet entamé un partenariat avec Dimpact, une initiative conçue justement par des chercheurs de l'université de Bristol pour évaluer la gestion énergétique des principaux producteurs de flux vidéo. Résultat de l'analyse pour Netflix : une heure de streaming sur la plateforme générerait environ 100 g d'équivalent CO2, ou CO2e. À titre de comparaison, cela correspond à 40 minutes d'utilisation d'un climatiseur de 1000 W, ou 6 heures avec un ventilateur de 75 W.
Netflix est au-dessus de la moyenne ?
Rappelons toutefois que ce type de mesure reste à prendre avec beaucoup de pincettes puisqu'une estimation exacte induirait un nombre incalculable de paramètres qui peuvent énormément varier selon les situations : par quel data center transitent les données, alimenté avec quelle électricité, quel réseau de délivrance des contenus, quel appareil de lecture, etc.
Ce changement de stratégie de communication de Netflix intervient quelques mois après que plusieurs organismes de mesure se sont pris le bec à propos de la consommation énergétique du streaming vidéo. Curieusement, si l'on prend les données dévoilées par le géant de la SVoD et qu'on les compare à celles estimées par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Netflix est bien au-dessus de la moyenne. Selon l'AIE, citée par l'un de ses chercheurs George Kamiya, une heure de streaming vidéo en 2019 équivalait en effet à 36gCO2, soit près de trois fois moins que le score mis en avant par la plateforme.
Les "communs" sont les premiers à être visés par la privatisation!
https://www.alternatives-economiques.fr ... a/00101921La voiture, première responsable des émissions de gaz à effet de serre des particiuliers
Empreinte carbone moyenne en France, en CO2 eq/personne, en 2019
![]()