Ce que nous perdons (biodiversité)

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par Jeuf » 10 janv. 2016, 12:09

Intéressant, le graphique donné par yvesT.

Une chose m'interpelle : comment calcule t-on la capacité global d'accueil? Pourquoi est-elle juste au-dessus de la biomasse en -10 000?
Comment a t-on survécu à plus d'un siècle de déficit?

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Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 10 janv. 2016, 12:56

Jeuf a écrit :Intéressant, le graphique donné par yvesT.

Une chose m'interpelle : comment calcule t-on la capacité global d'accueil? Pourquoi est-elle juste au-dessus de la biomasse en -10 000?
Comment a t-on survécu à plus d'un siècle de déficit?
Je suppose que l' indicateur global carrying capacity est celle ''naturelle''. Si ça baisse c'est parce que les surfaces libres pour le naturel diminuent.

On a survécu parce que l' élevage pratiqué par l' homme est ''non naturel''.

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Message par FOWLER » 10 janv. 2016, 14:03

J'avoue que ma vision des choses était très loin de ce graphique. Je ne voyait pas (si tôt, si vite) la vie sauvage rejoindre l'épaisseur du trait, ni l'élevage domestique peser 5 ou 6 fois plus lourd que la vie sauvage d'origine....
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Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par kercoz » 10 janv. 2016, 20:30

FOWLER a écrit :J'avoue que ma vision des choses était très loin de ce graphique. Je ne voyait pas (si tôt, si vite) la vie sauvage rejoindre l'épaisseur du trait, ni l'élevage domestique peser 5 ou 6 fois plus lourd que la vie sauvage d'origine....
ça ne mesure que les vertébrés...mais ça parrait qd même surévalué ...rien qu' en piaf, bien que les usines à poules sont énormes, les volatiles non embrigadées sont qd mêmes nombreux!
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Message par williams » 15 févr. 2016, 17:28

williams a écrit :Lisez ceci : de l'ASPAS "Un abattage massif de loups ordonné à des fins politiciennes"

Et après cela l'Etat respect les lois !

Williams
Lisez ceci :

Le Ministère de l’environnement a mis en ligne jusqu'au 4 mars 2016, une consultation électronique du public sur un "projet d’arrêté fixant un nombre supplémentaire de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2015-2016". FNE est fermement opposée à cet arrêté qui porterait de 36 à 42 le nombre de loups détruits dans la période 2015-2016.

Mais où va-t'on :!:

Williams

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Message par energy_isere » 26 févr. 2016, 12:53

Moins d'abeilles, moins de papillons: une partie de la production agricole menacée

le 26/02/2016

Le déclin des abeilles, des papillons ou des oiseaux, essentiels à la pollinisation des cultures, menace une partie de la production agricole mondiale, ont prévenu vendredi des scientifiques chargés par l'ONU d'évaluer le recul de la biodiversité.

"Un nombre croissant de pollinisateurs sont menacés d'extinction, au niveau mondial, par plusieurs facteurs, dont nombre sont dus à l'homme, ce qui met en danger les moyens d'existence de millions de personnes et des centaines de milliards de dollars de production agricole", estime ce groupe d'experts internationaux dans un communiqué.
...........
En Europe, les populations d'abeilles -sauvages comme domestiques- et de papillons sont en chute libre (respectivement moins 37% et moins 31%) et 9% de ces animaux sont menacés d'extinction.
...........
http://www.ouest-france.fr/economie/le- ... le-4058130

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Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par FOWLER » 26 févr. 2016, 13:04

Compte tenu de la quantité de plastoc dans les océans, la vie de tous les mammifères marins me parait en sursis (une génération max)

Et globalement, tout ce qui filtre l'eau se retrouve avec une substance nouvelle à gérer, ce qui est potentiellement catastrophique.
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Message par energy_isere » 27 févr. 2016, 13:55

ISLANDE. Début de la chasse à la baleine sur fond de protestations

Sciences et Avenir avec AFP le 30-06-2015

Bien que les baleines chassées en Islande soient considérées comme menacées et malgré une grande pétition sur internet, l'Islande s'obstine à vouloir tuer toujours davantage de cétacés.
.............
http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/ ... tions.html

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Message par energy_isere » 29 mars 2016, 13:16

Expérimentations au Pérou de filets de pêche avec des signalisation à led pour diminuer les morts de tortues :
LED-illuminated fishing nets help save sea turtles

March 25, 2016

Jeffrey Mangel, a Darwin Initiative research fellow based in Peru, and Professor Brendan Godley, from the Centre for Ecology and Conservation at the University of Exeter’s Penryn Campus, were part of a team of researchers who found that attaching green battery-powered LEDs to gillnets used by a small-scale fishery reduced the number of green turtle deaths by 64%, without reducing the intended catch of fish.
................
http://www.smart2zero.com/news/led-illu ... ea-turtles

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Message par energy_isere » 03 avr. 2016, 14:52

La Grande Barrière de corail va mal

Des scientifiques tirent la sonnette d’alarme après avoir analysé les images aériennes de la Grande Barrière de corail, en Australie : de vastes étendues vivent actuellement le pire épisode de blanchissement jamais enregistré.

Le 03/04/2016 à 09:37 - Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences
http://www.futura-sciences.com/magazine ... mal-62231/

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Message par williams » 04 avr. 2016, 18:53

energy_isere a écrit :
La Grande Barrière de corail va mal

Des scientifiques tirent la sonnette d’alarme après avoir analysé les images aériennes de la Grande Barrière de corail, en Australie : de vastes étendues vivent actuellement le pire épisode de blanchissement jamais enregistré.

Le 03/04/2016 à 09:37 - Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences
http://www.futura-sciences.com/magazine ... mal-62231/
Avec le phénomène El Nino que la Terre a connu c'est normal. En 1998 ce fut de même.

Williams

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Message par williams » 04 avr. 2016, 21:20

Dans le golfe du Lion, en Méditerranée, les anchois et les sardines vivent moins longtemps et sont plus maigres.

En dix ans, la biomasse a été divisée par trois, au grand dam des pêcheurs. La raison serrait à cause des changements dans le petit peuple du plancton dont plus précisément les copépodes de minuscules crustacés. selon l’étude EcoPelGol. « Les populations de copépodes ont changé depuis les années 1990. Aujourd’hui, les espèces dominantes sont plus petites ». Anchois et sardines ont donc moins à manger, et disposent de moins d’énergie pour leurs deux grandes occupations : grossir et se reproduire. « Les animaux ont deux stratégies dans ce cas : soit ils remettent la reproduction à plus tard, soit, à l’inverse, ils la privilégient, quitte à moins grossir et à mourir plus tôt. En général, les espèces à vie courte adoptent la seconde. C’est le cas des sardines et des anchois. D’ailleurs, on voit qu’ils se reproduisent plus jeunes qu’avant. ». Et pourquoi les copépodes sont-ils plus petits ? L’étude ne va pas jusque-là pour l’instant. Il faudra observer plus finement le plancton de Méditerranée et corréler ces résultats avec d’autres campagnes. Toutes les hypothèses sont sur la table, du réchauffement de l’eau jusqu’à la pollution par les eaux du Rhône. « Notez bien, tempère Claire Saraux, que cette modification du plancton désavantage les anchois et les sardines, mais qu’elle peut avantager d’autres espèces, qui préfèrent les copépodes plus petits. » Reste que l’on aimerait savoir ce qui arrive au plancton méditerranéen, à la base de toute la chaîne trophique.

Source :

Williams

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Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 20 avr. 2016, 22:13

Blanchissement des coraux: La Grande barrière australienne est touchée à 93%

RECHAUFFEMENT Le phénomène imputé au réchauffement de l'eau a été pour la première fois observé dans la Baie de Sydney...

La Grande barrière de corail traverse le pire épisode de blanchissement de coraux jamais enregistré. 93 % des récifs de cette merveille inscrite au patrimoine de l’Humanité seraient même affectés, selon les chercheurs australiens deL’université James-Cook de Townsville (Queensland).

Seuls 68 récifs ont échappé au blanchissement

Ce phénomène de dépérissement des coraux se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l’eau, qui entraîne l’expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments. Il est réversible si l’eau refroidit mais entraîne la mort des coraux s’il persiste.

Observations aériennes et inspections sous-marines à l’appui, les experts assurent aujourd’hui que les dégâts varient entre le Sud de la Barrière, où les récifs devraient être en capacité de se remettre rapidement, et le Nord, où les conséquences sont très graves. Sur les 911 récifs étudiés, seuls 68 ont ainsi échappé au blanchissement, qui est également observé dans d’autres zones du pays, comme pour la première fois en Baie de Sydney ou dans l’Etat d’Australie occidentale.

D’ailleurs, le problème ne concerne pas seulement l’Australie, puisque le dépérissement de coraux a également été observé en Indonésie ou encore aux Maldives. Ceci alors que, dixit les spécialistes, « la chaleur du courant chaud équatorial El Nino s’est répandue cette année partout dans le monde ».

Le bilan aurait été pire sans l’effet du cyclone Winston

Le professeur Terry Hughes, responsable du Groupe de travail national sur le blanchissement des coraux, a précisé, ce mardi, que le bilan aurait été pire sans l’effet du cyclone Winston qui, s’il a dévasté les Fidji, a aussi « apporté de la pluie et de la fraîcheur sur le Queensland ».

Reste que selon lui, la Grande barrière, également menacée par les ruissellements agricoles, le développement économique et la prolifération des acanthasters (étoiles de mer qui détruisent les coraux), serait « dans une position bien précaire si elle devait son salut aux caprices d’un cyclone ».
http://www.20minutes.fr/planete/1830635 ... touchee-93

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Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 23 avr. 2016, 19:59

Il n' y a pas que les Islandais et les Japonais et les iles Féroé à tuer les cétacés, une communauté en Indonésie le fait aussi, mais à l' ancienne :
INDONÉSIE Les derniers baleiniers de Lamalera

A Lamalera, village du sud de l’ile de Lembata, à l’extrémité orientale de l’archipel indonésien, la chasse à la baleine se pratique depuis le XVe siècle. C’est un des derniers lieux au monde à bénéficier de ce droit de chasse tant la survie des habitants en dépend. Mais aujourd’hui les baleines se font rares et l’inquiétude monte à Lamalera. Ici, on vit au rythme des baleines qui, de mai à novembre, croisent au large dans leur migration de l’océan Indien à l’océan Pacifique. Chaque jour, les hommes partent en mer, par équipages d’une dizaine de marins, sur de frêles esquifs transmis de génération en génération, avec pour seule arme un harpon. A l’approche de sa proie, le harponneur calé sur sa plate forme à l’avant du bateau attend l’instant propice. L’alerte est donnée. Le bateau anticipe la trajectoire du mammifère afin de se positionner à distance de tir. Le harponneur tendu mais concentré saisit son harpon, morceau de fer pointu et rouillé qu’on accroche à une tige de bambou longue de 5 mètres. Il affine l’angle de tir puis s’élance dans les airs frappant la bête de tout son poids.

A peine une demi-heure que nous sommes en mer et déjà une imposante raie manta est montée à bord. L’équipage se recueille dans le cœur du bateau, retire ses couvre-chefs et prie, bénissant cette heureuse prise. D’autres suivront. Mais pas de baleine en vue. Ces prises, une fois partagées, suffiront à peine à nourrir quelques familles du village. Le village vit en troquant une partie de sa pêche contre les fruits et les légumes des hameaux de l’intérieur de l’ile. Rien ne pousse sur les rivages stériles de l’ile de Lembata. Récemment encore les pêcheurs de Lamalera rapportaient une vingtaine de cachalots par an. Plus de baleines ! Les hypothèses fusent : réchauffement climatique, nouvelles routes de migration des grands mammifères marins, … Non ! Leur subsistance est menacée par la pêche industrielle et illégale des compagnies étrangères, taïwanaises, japonaises. Un drame pour ces marins d’un autre siècle.

Image

Image

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http://www.imagesdailleurs.com/fr/galer ... alera.html

Visiblement ils ramènent aussi des dauphins


ici aussi :
......En septembre 2006 (lors de mon séjour) ce n’était pas la saison des baleines, mais j’ai assisté à un retour de pêche qui heurte les sensibilités occidentales : en fin d’après-midi quelques hommes ont mis pied à terre sur la plage rapportant dans une lumière ambrée deux dauphins harponnés. Les enfants sautaient de joie, les femmes se sont éparpillées comme une volée de moineaux pour quérir dans leur cuisine plats et ustensiles de fer blanc : quelques minutes plus tard les dauphins étaient bénis par le chef du village puis découpés en parts équitables pour être répartis entre les différentes familles. Les enfants prétendent que la peau crue du dauphin croque sous la dent, une friandise. Un an plus tard tandis que j’étais dans le Nord du Groenland j’ai goûté à celle du narval : croquante en surface, le centimètre de graisse juste dessous a laissé filtrer sous la pression de mes dents un jet d’huile animale bénéfique à l’organisme des Inuits. J’ai immédiatement repensé à ces enfants de Lamalera qui tendaient la main pour obtenir du chef du village un petit cube de peau de dauphin…

Image
http://www.unmondeailleurs.net/indonesi ... -baleines/

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Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 01 mai 2016, 13:17

Le Kenya détruit la plus grosse quantité d'ivoire de l'histoire

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Un total de 105 tonnes d'ivoire ont été brûlées samedi en présence du président kenyan. La crémation publique, organisée dans le parc national de Nairobi, vise à alerter l'opinion et à promouvoir la lutte contre le braconnage.

Le geste symbolique a eu lieu devant des caméras du monde entier. Le président kenyan a procédé samedi à la destruction de 105 tonnes d'ivoire dans le parc national de Nairobi, soit la plus grande quantité d'«or blanc» jamais incinérée en une fois. L'objectif? Signer un acte symbolique fort pour la lutte contre le braconnage des éléphants, décimés pour leurs défenses qui se négocient à prix d'or.

Le président Uhuru Kenyatta et son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba, dont le pays abrite plus de la moitié des éléphants de forêt en Afrique, ont inséré chacun une torche dans une des pyramides constituées de défenses d'éléphants empilées verticalement, sur plus de trois mètres de haut.

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Sous l'oeil du président kenyan Uhuru Kenyatta, le président du Gabon Ali Bongo met le feu à une pyramide de défenses d'éléphants.

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http://www.lefigaro.fr/international/20 ... stoire.php

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