Ah comme cela ce sera plus que 240 fois plus que les normes pour l' eau .... sauvé !energy_isere a écrit : Une note d' optimisme : Le Grenelle doit aboutir a diviser par 2 l' utilisation de pesticide.
P.S. Avec ça, on mourra pas de cirrose ...
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Ah comme cela ce sera plus que 240 fois plus que les normes pour l' eau .... sauvé !energy_isere a écrit : Une note d' optimisme : Le Grenelle doit aboutir a diviser par 2 l' utilisation de pesticide.
J'avais vu cette étude sur le monde et le canard il y a qqs mois .elle parlait aussi des traitements des fruits.Yves a écrit :Ah comme cela ce sera plus que 240 fois plus que les normes pour l' eau .... sauvé !energy_isere a écrit : Une note d' optimisme : Le Grenelle doit aboutir a diviser par 2 l' utilisation de pesticide.
P.S. Avec ça, on mourra pas de cirrose ...
Là j'crois qu'tu rêves...personne ne traite les haricots
http://www.lunion.presse.fr/index.php/c ... p_chimique__Le vin encore trop chimique ?
« Envoyé Spécial » sur France 2 relance le débat ce soir sur les additifs et pesticides dans le vin. Le champagne n'est pas épargné.
LE vin, « la plus hygiénique des boissons », selon Louis Pasteur, serait-il devenu un produit chimique où les additifs de toute sorte prennent le pas sur l'authenticité et la typicité du terroir ?
La journaliste Céline Destève a enquêté plusieurs mois à travers les vignobles de la Loire, du Beaujolais, du Languedoc, d'Alsace et de Champagne. Son reportage n'est pas tendre avec certaines dérives des viticulteurs français et devrait s'attirer les foudres de la profession.
Le reportage s'ouvre sur un œnologue d'une coopérative du Val de Loire. Il admet que « faire du vin, c'est bien, mais il faut le vendre ». Autrement dit, tout est permis ou presque pour rendre le vin « fruité, souple, rond, soyeux », en un mot, « tendance ». Et pour adapter le produit au marketing, les levures sèches aromatisées font des miracles. De la tromperie ? « Non, on viabilise le process », explique sans rire un vigneron du Beaujolais qui admet que « l'arôme de banane, trop dominant », n'est plus à la mode.
Toujours dans le Beaujolais, le reportage s'attarde sur un autre dérapage réprimé par la justice : 60 prévenus traduits en correctionnelle pour avoir surchaptalisé : c'est-à-dire d'avoir sucré leur vin au-delà des limites autorisées pour obtenir l'appellation, sans quoi leur production aurait été vendue deux fois moins chère.
Résidus de pesticides
Un viticulteur bio d'Alsace, révolté par toutes ces pratiques douteuses, suggère d'interdire les levures pour les vins d'appellation. Et récuse également l'utilité des sulfites, du soufre à l'état gazeux, l'un des rares produits dont la présence est mentionnée obligatoirement sur les étiquettes depuis 2005. Sachant que même les vins bio sont autorisés à en contenir.
« Le vin est l'unique produit alimentaire où la composition n'est pas précisée aux consommateurs », note notre consœur. « On trompe le consommateur », s'insurge
un viticulteur alsacien qui milite pour un vin naturel labellisé.
Un vendeur de pesticides repenti explique, pour sa part, qu'il a toujours poussé ses clients à la surconsommation. C'est, à l'écouter, d'autant plus facile que le viticulteur a une peur bleue de perdre sa récolte.
Les pesticides ne sont pas sans conséquence sur la qualité des sols, selon Lydia et Claude Bourguignon, des spécialistes qui estiment que 80 % des sols français « sont en mauvais état ». L'exemple d'Alexandre Chartogne, un viticulteur champenois, est édifiant : il doit arracher des vignes de 30 ans d'âge. Les racines, ne trouvant plus suffisamment de nourriture, ne vont plus en profondeur et restent en surface. Autre problème : l'analyse de 100 vins tranquilles a démontré que 100 % contenaient des résidus de pesticides.
Un laboratoire indépendant révèle que cinq champagnes, de grandes marques, n'échappent pas à la règle. Certes, les teneurs sont très en-deçà des limites fixées par l'Union européenne « mais elles sont 482 fois supérieures à ce que l'on admet pour l'eau du robinet », observe François Veillerette, militant écologiste anti-pesticides.
Comment pallier ce problème, alors que l'utilisation de cuivre ou de nicotine à très haute dose, produits naturels, ne sont pas non plus sans conséquence sur l'environnement ? Comment produire 60 millions d'hectolitres en France sans protéger le raisin des maladies ?
Face au message sans nuance du porte-parole de l'Union des industries de protection des plantes (UIPP), qui estime que « sans pesticide, il n'y pas de vin possible », le reportage rêve d'un vignoble français sans produits phytosanitaires. Un positionnement qui, selon Céline Destève, permettrait de mieux concurrencer les vins du Nouveau Monde. De quoi en agacer plus d'un dans le vignoble champenois.
Dossier Christophe PERRIN
Heu , je parlais des pommes d'arbre .akochan a écrit :Pour les 25 passages sur pomme de terre, ce sont essentiellement des fongicides.
La fermentation alcoolique est un processus violent qui anéantit toutes les molécules lourdes, y compris les fameux pesticides. Même ultrasophistiquées, les analyses peinent à trouver des traces, infimes, dans le produit final.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... id=1299588Réduire la consommation de pesticides dans l'agriculture est possible
LE MONDE | 01.02.10
Remplir l'objectif du Grenelle de l'environnement de réduire de moitié l'usage des pesticides dans l'agriculture d'ici à dix ans apparaît possible techniquement. C'est la principale conclusion d'un rapport de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) rendu public, jeudi 28 janvier.
Pour y parvenir, ajoutent les experts de l'INRA, il faudrait modifier profondément le fonctionnement des exploitations et des filières agricoles, soutenir financièrement les agriculteurs et changer les habitudes des consommateurs : avec moins de pesticides, le "zéro défaut" attendu pour les fruits et légumes devient impossible.
Autre enseignement de l'étude, qui a élaboré différents scénarios en fonction des pratiques culturales de l'année 2006, une baisse de 30 % serait possible sans bouleversement profond, mais en éliminant les traitements inutiles ou en utilisant des méthodes alternatives (désherbage mécanique, lutte biologique contre les ravageurs) ou préventives (densité et dates des semis). La baisse de rendements serait alors modeste : - 6 % en moyenne. "Des possibilités d'évolution existent, même à court terme", explique Pierre Stengel, coordonnateur de l'étude.
Aller plus loin et atteindre 50 % de réduction est une autre affaire. Selon les scénarios de l'INRA, il faudrait un "panachage" de divers modes de production pour y parvenir, dont environ 13 % des surfaces en agriculture biologique (sans aucun produit chimique).
Pratiques économes
Une grande partie des autres exploitations devrait passer à la "production intégrée", qui repose sur la prévention des maladies et des ravageurs, grâce à l'allongement et la diversification des rotations (au lieu de cultiver une ou deux céréales sur la même parcelle), l'utilisation de variétés résistantes, et l'emploi des pesticides seulement en dernier recours. L'impact sur la production serait plus sensible : - 12 %. "Il faudrait alors imaginer des mécanismes de compensation pour les agriculteurs, soit par des subventions, soit par une taxe sur les produits phytosanitaires qui serait redistribuée aux plus vertueux", affirme Florence Jacquet de l'INRA.
Toutes les productions ne pourront atteindre l'objectif. Certaines, comme les fruits, les légumes, et la vigne, sont très dépendantes des produits chimiques. Le colza est également un gros consommateur, ce qui pose un problème de compatibilité avec la production d'agrocarburants à partir de cette plante, relève l'INRA. Ce travail de simulation est un "exercice d'école", affirme l'INRA. Les freins au changement sont en effet nombreux, au point que certains acteurs de la filière jugent l'objectif de - 50 % en dix ans inatteignable.
Comment diffuser les pratiques économes auprès des agriculteurs et garantir le maintien de leurs revenus ? Quels débouchés pour les nouvelles productions en cas de diversification des rotations ? Comment convaincre les entreprises de l'aval des filières d'adapter leurs exigences ?
"Les jeunes générations sont demandeuses, mais elles veulent voir l'efficacité des alternatives aux pesticides pour y croire", affirme Philippe Mangin, de la Fédération des coopératives agricoles. Un millier de fermes de démonstration de techniques alternatives aux pesticides devraient être prochainement implantées en France.
http://fr.news.yahoo.com/3/20100204/thl ... 61a25.htmlLes pesticides augmentent le risque de cancer du sang chez les agriculteurs, selon une étude du CIML