http://www.lesechos.fr/info/energie/4572969.htmTroisièmement, le problème le plus grave du protocole de Kyoto est qu'il ne modifiera probablement pas de manière significative la politique des pays en développement. Ainsi que me l'ont expliqué mes hôtes indiens lors d'une de mes dernières visites, les responsables politiques de ces pays ne sont pas disposés à accepter des objectifs contraignants en ce qui concerne leur utilisation énergétique ou leurs émissions de gaz à effet de serre qui soient inférieurs aux niveaux d'émission par habitant des pays industrialisés. On ne peut par ailleurs pas attendre d'eux non plus, en se fondant sur des prévisions aléatoires de tendances économiques ou de développements technologiques, qu'ils s'engagent sur une voie énergétique totalement différente de celle suivie par les pays riches.
IPCC / GIEC 2007 : il est l'heure d'agir !
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Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.
- Schlumpf
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Tout à fait d'accord. Le changement ne peut venir que du fond des provinces. Et le gouvernement l'accompagnera. On ne fera pas une transition énergétique comme on a pu contruire ex-cathedra les réacteurs nucléaire. Le changement ne peut qu'être endogène. Ce qui peut expliquer à posteriori le retrait d'un Nicolas Hulot par exemple. Qui n'a visiblement pas envie de se battre contre des moulins à vent...Le gouvernement est à notre image et c'est notre imaginaire qui doit changer.
C'est aussi le nouveau bras de fer qui s'engage... A cela rien à dire. Cela fait des décennies que l'on prêche pour le développement... Ce n'est pas maintenant qu'ils en voient les premières lueurs qu'ils vont se décider à éteindre les feux de ce nouveau mirage...leurs émissions de gaz à effet de serre qui soient inférieurs aux niveaux d'émission par habitant des pays industrialisés
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...
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Bonjour,
Je souscris entièrement à ce que vous avez écrit.
Les experts détiennent une partie de la clef de l'avenir et les citoyens une autre, et nous avons les gouvernements que nous méritons.
Je pense que dans l'immédiat nous n'avons plus qu'une seule alternative: prendre notre bâton de pélerin ou plutôt notre rétroprojecteur, aller dans les écoles, les associations pour expliquer le PO en surfant sur la vague d'inquétude au sujet du RC.
En espérant qu'il en restera bien quelque chose.
Je souscris entièrement à ce que vous avez écrit.
Les experts détiennent une partie de la clef de l'avenir et les citoyens une autre, et nous avons les gouvernements que nous méritons.
Je pense que dans l'immédiat nous n'avons plus qu'une seule alternative: prendre notre bâton de pélerin ou plutôt notre rétroprojecteur, aller dans les écoles, les associations pour expliquer le PO en surfant sur la vague d'inquétude au sujet du RC.
En espérant qu'il en restera bien quelque chose.
L'utopie c'est ce qui n'a pas encore été essayé: Théodore Monod
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Il en reste quelque chose. Mon maire est devenu très sensibilisé au PO.Mike.be a écrit :Je pense que dans l'immédiat nous n'avons plus qu'une seule alternative: prendre notre bâton de pélerin ou plutôt notre rétroprojecteur, aller dans les écoles, les associations pour expliquer le PO en surfant sur la vague d'inquétude au sujet du RC.
En espérant qu'il en restera bien quelque chose.
Un bon truc aussi : créer une AMAP en expliquant le pourquoi (circuit court). Les gens comprennent et c'est un acte concret et militant. Aller à des réunions publiques locales. Sur ma commune, nous sommes plusieurs à mettre une couche à chaque fois, et cela rentre dans les esprits, bien plus vite que je ne croyais. Ma mairie est à gauche, cela aide, mais je ne suis pas sur qu'une mairie de droite soit moins sensible, car les problèmes locaux sont souvent décorrélés de l'idéologie nationale.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
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On se sent moins seul
La question que je me pose: comment faire pour que les gouvernement relaient nos idées.
Il faudra certainement dépasser un seuil critique au niveau de la prise de conscience citoyenne et personne ne se plaindra si celle-ci est en croissance exponentielle.
De là à espérer prendre des mesures concrètes et constuctives, il y a encore du chemin ( le train industriel fonce encore droit dans le mur, et nous sommes à l'instant où on se demande s'il ne faurait pas appuyer sur le frein)
Pour ma part, on m'a invité à réaliser un exposé sur le PO au sein de l'association dont je fais partie.
J'ai bien quelques idées mais je n'ai jamais réaliser cela.
Au fait, c'est quoi une AMAP? je n'ai pas trouvé cela dans le glossaire

La question que je me pose: comment faire pour que les gouvernement relaient nos idées.
Il faudra certainement dépasser un seuil critique au niveau de la prise de conscience citoyenne et personne ne se plaindra si celle-ci est en croissance exponentielle.
De là à espérer prendre des mesures concrètes et constuctives, il y a encore du chemin ( le train industriel fonce encore droit dans le mur, et nous sommes à l'instant où on se demande s'il ne faurait pas appuyer sur le frein)
Pour ma part, on m'a invité à réaliser un exposé sur le PO au sein de l'association dont je fais partie.
J'ai bien quelques idées mais je n'ai jamais réaliser cela.
Au fait, c'est quoi une AMAP? je n'ai pas trouvé cela dans le glossaire
L'utopie c'est ce qui n'a pas encore été essayé: Théodore Monod
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Le wiki lui consacre carrément une page : Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne
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Finalement Le GIEC et Al Gore ont obtenu conjointement le Nobel de la Paix.
Pour une fois, un bon signal en matière de climat.
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071012/ ... f96_1.html
Pour une fois, un bon signal en matière de climat.
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- energy_isere
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Son Président, Pachauri.energy_isere a écrit :le GIEC représentant un ensemble assez vaste de chercheurs, qui va aller chercher le prix Nobel pour accompagner Al Gore ?

J.M. Jancovici : "[Le CSP] est d'ores et déjà économiquement compétitif dans les zones très bien insolées. Certains pays tropicaux pourraient exporter de l'électricité solaire ! (...) nous résoudrions au moins pour partie le problème du RC"
- energy_isere
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en effet ; Pachauri :
Mais le prix ne sera remis que le 10 decembre à Oslo.
extrait d' un article de La Tribune de ce jour.Le président du GIEC, Rajendra Pachauri, s'est déclaré "comblé" par le Nobel de la paix. "J'espère que cela placera la question sur le devant de la scène et que cela provoquera une plus grande prise de conscience et un sentiment d'urgence", a-t-il souhaité. De son côté, le climatologue français Jean Jouzel, membre du bureau exécutif du panel de scientifiques sur le climat, a estimé qu'avec cette récompense "plus personne ne pourra ignorer le véritable problème du changement climatique". "Ce prix va donner une visibilité très forte au problème du changement climatique et une véritable force aux prochaines négociations de Bali", a-t-il ajouté.
La distinction d'Al Gore et du Giec parmi les 181 candidats en lice cette année intervient en effet à quelques semaines de la conférence de Bali, qui se tiendra du 3 au 14 décembre. Celle-ci doit tracer la feuille de route pour de nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre au-delà de 2012, après l'expiration de la première phase du protocole de Kyoto. En France, le Grenelle de l'Environnement doit se tenir les 24 et 25 octobre prochains.
Mais le prix ne sera remis que le 10 decembre à Oslo.
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James Lovelock : nous sommes en guerre avec Gaïa
29 octobre 2007
Le changement climatique se déroule plus vite que quiconque ne l’avait prévu, et ses conséquences pourraient être terribles pour la survie de la civilisation au 21ème siècle, qui sera marqué par l’irruption de famines, de sécheresses et de migrations massive, met en garde James Lovelock.
L’auteur de la théorie Gaia, qui assimile la terre à un être vivant, s’adressera ce soir à la Royal Society de Londres, pour avertir que les hommes ont déclaré la guerre à la planète qui nous fait vivre, en la déstabilisant au-delà de tout contrôle.
Les émissions humaines de gaz à effets de serre ont engendré une rétroaction dans les mécanismes du climat, et l’augmentation de température génère encore plus de réchauffement, en libérant d’énormes quantités de dioxyde de carbone de leurs puits océaniques et terrestres naturels.
« Je vois notre situation comme celle d’un pays sur le point d’être envahi par un ennemi puissant. Nous sommes maintenant en guerre avec la terre, et comme lors d’une guerre éclair, les évènements se succèdent trop rapidement pour que nous puissions y répondre, » dira-t-il à son auditoire.
« Nous sommes dans l’étrange situation d’êtres vivant sur une planète où les variations du climat et des systèmes sont désormais si rapides qu’ils interviennent trop vite pour nos réactions. »
Le professeur exposera ce qui l’amène à penser que le changement est plus rapide que ce que les experts avaient prévus. « La seule rétroaction du réchauffement sur les glaces flottantes des pôles provoque une accélération de celui-ci au niveau systémique qui surpassera bientôt l’effet produit par l’ensemble de la pollution au CO2 que nous avons provoqué jusqu’à présent, » juge-t-il.
Le professeur Lovelock pense cependant qu’il existe un espoir que des rétroactions « négatives » dans les systèmes de la planète puissent être utilisées pour absorber le carbone présent dans l’atmosphère.
Pour lui, Les prévisions du GIEC ne prennent pas en compte la terre comme un être vivant où la vie dans les océans et sur terre prend une part active dans la régulation climatique. Il défendra la thèse selon laquelle « lorsque l’on prend en compte le système terre dans sa totalité on voit que lorsque le CO2 atteindra une contrentration de 500 ppm, la température moyenne s’élevera soudainement de 6 degrés et deviendra stable à ce niveau, indépendemment d’apports ou de réductions dans les émissions de CO2. »
Il met aussi en garde contre la réduction de l’emploi des combustibles fossiles, car juge-il, le réchauffement actuel est partiellement compensé par l’assombrissement du aux particules en suspension dans l’atmosphère. « Si nous diminuions de 100% l’usage des carburants fossiles, » la terre « pourrait se réchauffer plutôt que se reffroidir... Nous vivions dans un climat devenu fou. Nous sommes piégés si nous continuons à bruler des carburants, mais également si nous arrêtons trop soudainement. »
Il adressera cependant un message d’espoir. « Nous ne sommes pas seulement une maladie » pour la terre. « Nous sommes, par notre intelligence l’équivalent pour la planète d’un système nerveux. Nous devrions être l’âme et le coeur de la terre, et pas sa maladie. »
Contre Info, d’après The Independent et la Royal Society
29 octobre 2007
Le changement climatique se déroule plus vite que quiconque ne l’avait prévu, et ses conséquences pourraient être terribles pour la survie de la civilisation au 21ème siècle, qui sera marqué par l’irruption de famines, de sécheresses et de migrations massive, met en garde James Lovelock.
L’auteur de la théorie Gaia, qui assimile la terre à un être vivant, s’adressera ce soir à la Royal Society de Londres, pour avertir que les hommes ont déclaré la guerre à la planète qui nous fait vivre, en la déstabilisant au-delà de tout contrôle.
Les émissions humaines de gaz à effets de serre ont engendré une rétroaction dans les mécanismes du climat, et l’augmentation de température génère encore plus de réchauffement, en libérant d’énormes quantités de dioxyde de carbone de leurs puits océaniques et terrestres naturels.
« Je vois notre situation comme celle d’un pays sur le point d’être envahi par un ennemi puissant. Nous sommes maintenant en guerre avec la terre, et comme lors d’une guerre éclair, les évènements se succèdent trop rapidement pour que nous puissions y répondre, » dira-t-il à son auditoire.
« Nous sommes dans l’étrange situation d’êtres vivant sur une planète où les variations du climat et des systèmes sont désormais si rapides qu’ils interviennent trop vite pour nos réactions. »
Le professeur exposera ce qui l’amène à penser que le changement est plus rapide que ce que les experts avaient prévus. « La seule rétroaction du réchauffement sur les glaces flottantes des pôles provoque une accélération de celui-ci au niveau systémique qui surpassera bientôt l’effet produit par l’ensemble de la pollution au CO2 que nous avons provoqué jusqu’à présent, » juge-t-il.
Le professeur Lovelock pense cependant qu’il existe un espoir que des rétroactions « négatives » dans les systèmes de la planète puissent être utilisées pour absorber le carbone présent dans l’atmosphère.
Pour lui, Les prévisions du GIEC ne prennent pas en compte la terre comme un être vivant où la vie dans les océans et sur terre prend une part active dans la régulation climatique. Il défendra la thèse selon laquelle « lorsque l’on prend en compte le système terre dans sa totalité on voit que lorsque le CO2 atteindra une contrentration de 500 ppm, la température moyenne s’élevera soudainement de 6 degrés et deviendra stable à ce niveau, indépendemment d’apports ou de réductions dans les émissions de CO2. »
Il met aussi en garde contre la réduction de l’emploi des combustibles fossiles, car juge-il, le réchauffement actuel est partiellement compensé par l’assombrissement du aux particules en suspension dans l’atmosphère. « Si nous diminuions de 100% l’usage des carburants fossiles, » la terre « pourrait se réchauffer plutôt que se reffroidir... Nous vivions dans un climat devenu fou. Nous sommes piégés si nous continuons à bruler des carburants, mais également si nous arrêtons trop soudainement. »
Il adressera cependant un message d’espoir. « Nous ne sommes pas seulement une maladie » pour la terre. « Nous sommes, par notre intelligence l’équivalent pour la planète d’un système nerveux. Nous devrions être l’âme et le coeur de la terre, et pas sa maladie. »
Contre Info, d’après The Independent et la Royal Society
Un changement radical de nos modes de vie et un renoncement au « progrès » est le prix à payer pour éviter le désastre. Comme cela paraît irréalisable, l’occultation du mal s’ensuit inévitablement (jean-Pierre Dupuy).
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Démonstration svpLovelock a écrit : lorsque l’on prend en compte le système terre dans sa totalité on voit que lorsque le CO2 atteindra une concentration de 500 ppm, la température moyenne s’élevera soudainement de 6 degrés et deviendra stable à ce niveau

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