Séquestration du CO2
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En fait, je me demande si la meilleure séquestration de CO2, ce n'est pas le plastique ?
(je sais, on peut aussi ne pas utiliser les réserves fossiles, mais bon, vu comme c'est parti...)
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- energy_isere
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ca fume !Eric DUPONT 1 a écrit :peu etre en est il question ici.
serrait il possible de creuser une piscine en antartique pour la remplir de C02 liquide, avec des supertanker par exemple?

Le CO2 n' existe pas sous forme liquide à la pression ambiante.
Il passe directement à l' état solide.
C'est cette propriété qui est utilisé en refirgération. Nous recevons des colles qui doivent voyager à froid et pour cela le fournisseur dispose des "pains" de CO2 solides dans la boite en polystyréne (5 cm de paroi).
Ca permet de tenir au froid pendant environ 5 jours.
Quand on ouvre la boite, le pain se met à "fumer", c'est le CO2 qui redevient gazeux.
Donc, pour reprendre la conclusion de Glycogéne, non ce n'est pas possible de remplir une piscine de CO2 liquide transporté par Supertanker au pole.
- phyvette
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Alors il est peut être possible de stocker les " pains" de CO² sous forme solide à -56,6°C ? si j'ai bien compris la notion de Point triple, a la condition que l'antarctique ne se réchauffe pas trop .
Phyvette
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- GillesH38
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si même Phyvette s'y met ....
a) rien que de fabriquer un pain de glace carbonique doit demander autant d'énergie que ce que la combustion a fourni en produisant le CO2.
b) Même la neige carbonique a une tension de vapeur à - 56°C .Le point triple est par ailleurs le point ou solide, liquide et gaz peuvent coexister ensemble, mais ce n'est possible que qu'à une température et une pression particulière qui ne sont pas celles à la surface de la Terre.
c) il n'y a pas de site naturel d'enfouissement étanche sous la glace
d) l'Antarctique ne reste pas toujours à - 50 °C, surtout en été ! (le Soleil en été aux pôles est à peu près aussi haut sur l'horizon qu'en hiver chez nous).
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a) rien que de fabriquer un pain de glace carbonique doit demander autant d'énergie que ce que la combustion a fourni en produisant le CO2.
b) Même la neige carbonique a une tension de vapeur à - 56°C .Le point triple est par ailleurs le point ou solide, liquide et gaz peuvent coexister ensemble, mais ce n'est possible que qu'à une température et une pression particulière qui ne sont pas celles à la surface de la Terre.
c) il n'y a pas de site naturel d'enfouissement étanche sous la glace
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et comme il y reste toute la journée, cela fait du pole l'endroit qui recoit le plus d'energie du Soleil au solstice d'été. C'est uniquement l'albédo de la glace qui lui permet de rester froid, une situation qui change rapidement pour le pole Nord et n'est peut-etre pas etranger a des automnes de plus en plus doux.GillesH38 a écrit : d) l'Antarctique ne reste pas toujours à - 50 °C, surtout en été ! (le Soleil en été aux pôles est à peu près aussi haut sur l'horizon qu'en hiver chez nous).
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- phyvette
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Bon allez on va dire que j'ai profité de la vacance d'E2100 pour rigoler , sans risque. D'autant que au pôle sud le thermomètre atteint -36°c.GillesH38 a écrit :si même Phyvette s'y met ......
Mais que diriez vous de cela :

CO2 c'est bien un atome de C pour deux atomes de O , où y a t-il de l'H a extraire du CO2 ?
Phyvette

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- Cassandre
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on nous rebat (et non rabat) les oreilles de cette technique de piégeage du Co2 par passage dans un lit d'ammoniac liquide (ou d'ammoniaque ?). Bon en tout cas, l'ammoniac (NH3) ou l'ammoniaque (NH4OH) possèdent eux les molécules d'hydrogène... Donc c'est plutôt de ce côté là qu'il faut chercher pour:
où y a t-il de l'H a extraire du CO2 ?
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...
- GillesH38
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comme nous l'avait expliqué feu E2100 (mais il est passé où sérieux? il s'est retiré dans un site de captage souterrain de CO2? ) le problème du CO2 est qu'il est mélangé à l'azote atmosphérique et donc qu'en stockant les gaz d'échappements bruts, on stocke inutilement l'azote qui prend de la place. Il faut donc commencer à le séparer. L'ammoniaque est intéressant parce que c'est un composé basique (pas un trruc simple de base, mais basique au sens opposé à acide) et forme donc un sel avec le CO2, le carbonate d'ammonium. On fait barboter le mélange dans l'ammoniaque, le CO2 se dissout, l'azote s'en va, après on chauffe et on redissocie le CO2 pur et l'ammoniac. L'ammoniac etant le produit indispensable servant d'intermédiaire, on n'a aucun interet à le redissocier en hydrogène, au contraire on a besoin d'hydrogène pour le produire !!!
je ne vois vraiment pas non plus ce qu'ils ont voulu dire, le CO2 etant une forme oxydée (produit de combustion) ne peut certainement pas servir de source d'"hydrogène qui est au contraire une forme réduite (combustible).
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- energy_isere
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Alstom / E.ON, capture de CO2 à l'ammoniaque réfrigéré
Alstom vient de signer avec le fournisseur d’électricité et de gaz E.ON un contrat pour le lancement d’une unité de démonstration de capture du CO2 de 5 MW (15 000 tonnes de CO2 par an), sur le site de la centrale électrique de Karlshamn dans le sud de la Suède.
Ce pilote, qui devrait entrer en service en 2008, utilisera la nouvelle technologie à l’ammoniaque réfrigéré développée par Alstom. Les deux partenaires envisagent d’étendre, après une évaluation technique, cette technologie à d’autres centrales suédoises.
Le développement de cette technologie constitue une étape importante dans la lutte pour la réduction des émissions de carbone dans la mesure où le CO2 est reconnu comme un des principaux gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique. Le procédé de capture de CO2 d’Alstom à base d’ammoniaque réfrigéré se révèle très prometteur sur le plan économique et en termes de rendement. Cette unité de démonstration sera la première appliquée à la capture du CO2 résultant de la combustion de fuel-oil et de gaz naturel et va compléter le portefeuille technologique d’Alstom.
Les dernières recherches montrent que ce procédé de capture permet de diminuer de 90% le CO2 émis par les fumées de combustion. Par rapport aux autres techniques permettant de séparer, au niveau de la post-combustion, le dioxyde de carbone des autres gaz émis, le procédé à l’ammoniaque réfrigéré d’Alstom entraîne une perte d’énergie bien moindre de la centrale électrique (de l’ordre de 10%, contre de l’ordre de 30% pour les autres procédés de séparation du CO2 en aval de la combustion).
Concernant la capture du CO2 résultant de la combustion du charbon, cet accord Alstom/E.ON fait suite à celui conclu en mars 2007 aux Etats-Unis entre Alstom et American Electric Power (AEP), qui permettra de développer d’ici 2008 un pilote de 30 MW en Virginie occidentale ainsi qu’une unité de capture du CO2 à l’échelle commerciale en 2011 sur un site AEP dans l’Oklahoma. Enfin, Alstom réalise actuellement pour la société américaine We Energies la construction d’un pilote de capture de CO2 de 5 MW dans la centrale électrique de Pleasant Prairie (Wisconsin), utilisant le même procédé.
Philippe Joubert, Président d’Alstom Power Systems, a déclaré : «Ce contrat avec E.ON est une nouvelle preuve du leadership d’Alstom dans les technologies de capture du CO2 Le défi que représente la production d’une énergie propre à partir de combustibles fossiles constitue notre priorité à l’échelle du globe et détermine les choix technologiques d’Alstom ».
E.ON fait partie des premières entreprises mondiales fournisseurs d’énergie. Employant 81 000 personnes, elle a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 68 milliards d’euros en 2006. Centrée sur la fourniture d’électricité et de gaz, ses principaux marchés sont situés en Europe centrale, au Royaume-Uni, en Europe du Nord et aux Etats-Unis.
Enerzine
- phyvette
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Hum !! "Ma vérité sur la planète" de Claude Allègre.energy_isere a écrit :Ben Phyvette, il va falloir nous dire d' ou tu a pioché le petit bout de scan présenté plus haut !

A l'occasion je les posterais dans les fils appropriés.
Ne pas se méprendre, dans l'ensemble c'est un livre de grande qualité, il est vrai résolument optimiste . Une tare congénitale ? Les pessimistes par vocation disent sans doutes aussi des bêtises , non ?
Phyvette

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- Schlumpf
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Bon, Phyvette, c'est pas grave. Un moment d"agarement, ca peut arriver à tout le monde... Mais faut s'en remettre, hein ! Il doit y avoir dans la catalyse sur lit ammonical un dégagement d'hydrogène qui font espérer les scénarios les plus fous. Cela dit, il faudrait quantifier ces émanations...
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...
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- Hydrogène
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Petit cacul quantitatif.
L'ammoniac, est je crois obtenu à partir du gaz naturel. Donc si on extrait l'hydrogène pour en faire un carburant quel est le rendement final de la chaine ?
Cela me rappelle le débat sur la voiture à hydrogène (lui-meme fabriqué à partir du méthane). En gros, extraction de l'hydrogène du méthane, compression, transport, pile à combustible et la voiture roule ! Mais, en mettant directement le méthane dans le moteur (voir Citroen C2) on fait le double de km, pour beaucoup moins cher !
Donc, extraire l'hydrogène de l'ammoniac (ou ammoniaque), d'accord, et ensuite on utilise cet hydrogène pour synthétiser de l'ammoniac tout neuf !
L'ammoniac, est je crois obtenu à partir du gaz naturel. Donc si on extrait l'hydrogène pour en faire un carburant quel est le rendement final de la chaine ?
Cela me rappelle le débat sur la voiture à hydrogène (lui-meme fabriqué à partir du méthane). En gros, extraction de l'hydrogène du méthane, compression, transport, pile à combustible et la voiture roule ! Mais, en mettant directement le méthane dans le moteur (voir Citroen C2) on fait le double de km, pour beaucoup moins cher !

Donc, extraire l'hydrogène de l'ammoniac (ou ammoniaque), d'accord, et ensuite on utilise cet hydrogène pour synthétiser de l'ammoniac tout neuf !

- Tiennel
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Je crois que le procédé consiste à capturer le CO2 après combustion du méthane avec de l'ammoniac. Le composé chimique ainsi obtenu est ensuite re-dissocié (par réfrigération ?), le CO2 récupéré et l'ammoniac réinjecté.
Il n'y a donc pas de consommation d'ammoniac, fuites mises à part.
Il n'y a donc pas de consommation d'ammoniac, fuites mises à part.
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