Re: Le RC est il une ''catastrophe'' ?
Publié : 28 oct. 2023, 14:11
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://www.oleocene.org/phpBB3/
youpi, on sait que la production alimentaire sera au rendez-vous : il suffira d'aller brouter la taïga.
Comme ont fait les mammouths et les tigres à dents de sabre qui les ont tortoré dans le passé!
Alors, ceux qui s'occupent des problème sociétaux et calculent le futur du monde, c'est d'abord les économistes, pour qui PIB = bonheur en bonne approximation, donc ils cherche à le maximiser, et puis il y a la substituabilité générale avec l'argent...bref c'est la fonction du modèle DICE de chercher ce bonheur maximal.GillesH38 a écrit : ↑19 oct. 2023, 15:10je parle de la psychologie des scientifiques, évidemment qu'il peuvent faire des choses bien, mais dans l'ensemble ils ont une mentalité assez restreinte à leur petit sujet et pas forcément très ouverts. Et quand ils s'occupent de problèmes sociétaux, ils ont tendance à le faire dans une démarche très théorique en pensant que tout se met en équation.
[...]
les climatologues font pareil mais se sont mis à penser sérieusement que l'avenir du monde reposait sur eux.
Et plus bas :Quand le GIEC retranscrit les travaux des économistes qui tentent d’évaluer l’impact macroéconomique du réchauffement climatique, les risques extrêmes pour l’humanité que l’on vient d’évoquer apparaissent tout à coup fort limités. C'est cette démarche que nous allons largement critiquer dans cet article.
La courbe « optimale » selon DICE-2016, version du modèle développé par William Nordhaus pour laquelle il a reçu son prix Nobel, est en orange.
Dans la dernière version publiée du modèle (DICE-2023) le réchauffement optimal atteint +2,73°C en 2100
C'est vraisemblable, ça?Pour 5°C de réchauffement, on atteint à peine 6% de pertes de PIB.
Cela suppose donc qu’un effet sur le PIB d’une variation de court terme des conditions climatiques est une bonne approximation de l’effet de long terme du changement climatique. Ces approches sont très critiquables à de nombreux égards. Contentons-nous de dire que corrélation n’est pas causalité et qu’extrapoler à partir de différences (géographiques ou temporelles) de l’impact du climat actuel ce que sera l’impact économique d’un climat totalement inconnu n’a aucun sens.
Ces méthodes ont en commun de reposer sur des phénomènes déjà connus ou anticipés, alors que le réchauffement climatique nous plonge en terrain inconnu.
[...]
Ces travaux ont été vivement critiqué dans une courte lettre parue dans la même revue PNAS. [voir : https://www.pnas.org/doi/epdf/10.1073/pnas.2117308119 ]Pour les économistes et les climatologues auteur de cette lettre Les estimations des dommages économiques et environnementaux liés aux points de bascule ne sont pas compatibles avec la littérature scientifique. Ils concluent que les futurs travaux sur les dommages macroéconomique du climat devraient être réalisés en collaboration avec les scientifiques étudiant le climat.
Etc, etc. Je laisse les personnes intéressées lire cet articleCes travaux ont donc alimenté le discours des climatosceptiques. Ils ont été force d’inaction en donnant des arguments scientifiques aux dirigeants politiques et aux acteurs économiques se satisfaisant fort bien du message selon lequel les mesures limitées de lutte contre le réchauffement (les politiques des petits pas, modifiant donc peu le fonctionnement du système économique) seraient optimales
bah non la cause qui produit le CO2, c' est la combustion des fossiles dont on sait assez bien mesurer la richesse produite, par exemple par ce genre de corrélation, donc c'est assez normal qu'on les emploie
pourquoi pas ? en tout cas les scénarios à 5°C suppose qu'il n'y a aucune baisse de la consommation de fossiles, au contraire elle doit grimper tout le long du XXIe siècle. Si les dégats sur l'économie étaient importants, ça ne serait pas possible, donc oui c'est cohérent avec des dommages faibles.Jeuf a écrit : ↑31 oct. 2023, 11:37https://theothereconomy.com/fr/fiches/r ... roissance/Et plus bas :Quand le GIEC retranscrit les travaux des économistes qui tentent d’évaluer l’impact macroéconomique du réchauffement climatique, les risques extrêmes pour l’humanité que l’on vient d’évoquer apparaissent tout à coup fort limités. C'est cette démarche que nous allons largement critiquer dans cet article.
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La courbe « optimale » selon DICE-2016, version du modèle développé par William Nordhaus pour laquelle il a reçu son prix Nobel, est en orange.
Dans la dernière version publiée du modèle (DICE-2023) le réchauffement optimal atteint +2,73°C en 2100C'est vraisemblable, ça?Pour 5°C de réchauffement, on atteint à peine 6% de pertes de PIB.
en fait ton article dit en substance : on connait la conclusion à laquelle on veut arriver, et si la science disponible ne permet pas de la justifier, il faut changer de science, pas changer de conclusion.Cela suppose donc qu’un effet sur le PIB d’une variation de court terme des conditions climatiques est une bonne approximation de l’effet de long terme du changement climatique. Ces approches sont très critiquables à de nombreux égards. Contentons-nous de dire que corrélation n’est pas causalité et qu’extrapoler à partir de différences (géographiques ou temporelles) de l’impact du climat actuel ce que sera l’impact économique d’un climat totalement inconnu n’a aucun sens.
Ces méthodes ont en commun de reposer sur des phénomènes déjà connus ou anticipés, alors que le réchauffement climatique nous plonge en terrain inconnu.
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Ces travaux ont été vivement critiqué dans une courte lettre parue dans la même revue PNAS. [voir : https://www.pnas.org/doi/epdf/10.1073/pnas.2117308119 ]Pour les économistes et les climatologues auteur de cette lettre Les estimations des dommages économiques et environnementaux liés aux points de bascule ne sont pas compatibles avec la littérature scientifique. Ils concluent que les futurs travaux sur les dommages macroéconomique du climat devraient être réalisés en collaboration avec les scientifiques étudiant le climat.Etc, etc. Je laisse les personnes intéressées lire cet articleCes travaux ont donc alimenté le discours des climatosceptiques. Ils ont été force d’inaction en donnant des arguments scientifiques aux dirigeants politiques et aux acteurs économiques se satisfaisant fort bien du message selon lequel les mesures limitées de lutte contre le réchauffement (les politiques des petits pas, modifiant donc peu le fonctionnement du système économique) seraient optimales
Un peuple affamé erre dans l'univers, il tombe sur un énorme champignon. Il n' jamais vu ce genre de champignon. Il en mange un peu et trouve que ça le nourrit. Il se jette dessus et mange tout. Il a le ventre bien rempli, il est content.