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Mais c'est le MET _ la météo british- qui justement est accusé de faire cette confusion et de ne pas avoir voulu annoncer la période de froid !!!energy_isere a écrit :encore une critique d' imbécile qui confond climat et météo.
avec les illustrations : http://sciences.blogs.liberation.fr/hom ... 1a.html#tp2011 démarre moins chaud, pour cause de Niña
L'équipe de James Hansen (Nasa, Université de Columbia à New-York) vient de publier son analyse des températures de janvier 2011.
Avec une moyenne planétaire à 0,46°C au dessus de la moyenne climatologique calculée sur 1951-1980, elle est néanmoins en nette décroissance sur l'année 2010, où le mois de janvier affichait par exemple un plus 0,70°C. En voici la carte (cliquer pour agrandir).
Cette décroissance, attendue, provient du maintien d'une très forte Niña dans le Pacifique tropical... exactement symétrique de la raison principale du record de températures en 2010, dont le responsable principal fut un fort El Niño dans la même région. On repère également une zone très froide en Sibérie orientale et en Chine. Ainsi qu'un mois de janvier plus froid que la moyenne sur la côte Est des Etats-Unis. En revanche, le temps s'est radouci en Europe de l'Ouest et en France, en net contraste avec une fin d'automne et début d'hiver très froid en novembre et décembre (pour comprendre l'origine des hivers froids en Europe de l'ouest, lire ici).
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http://sciences.blogs.liberation.fr/hom ... 1-.html#tpLes températures mondiales en octobre 2011
L'équipe de James Hansen vient de publier son analyse des températures d'octobre 2011 sur la carte du globe.
Elle montre une hausse en moyenne planétaire de 0,53°C par rapport à la moyenne calculée sur 1951-1980. En ligne avec celles des mois précédents de l'années qui évoluent entre 0,4°C et 0,6°C. On s'oriente donc vers une année qui sera plus fraiche que 2010 - logique puisque cette dernière était la plus chaude depuis 150 ans quasi à égalité avec 2005 et 1998. Mais probablement plus chaude que 2008, l'année la plus fraiche depuis 10 ans.
Les traits régionaux des températures moyennes du mois d'octobre indiquent aux Français de l'hexagone qu'ils n'ont pas été trompés par leurs sensations : octobre, après septembre (carte ci-contre) mais un peu moins, fut bien au dessus des moyennes habituelles. Un "chaud", comme sur l'ensemble de l'Europe de l'Ouest, alors que l'Europe du Sud-Est et les pays limitrophes de la Mer Noire connaissaient un octobre plus frais que la moyenne.
A très grande échelle, on note surtout les températures nettement plus élevées que la moyenne dans l'Arctique - provoquées en partie par une banquise moins étendue que d'habitude. Et à l'inverse une vaste "langue bleue" au travers de l'Océan Pacifique tropical, qui montre que ce dernier est toujours en phase La Niña, un phénomène qui pèse à la baisse sur les températures planétaires.
http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... 13441.php4Réchauffement climatique : +2°C en 17 ans au Canada
08 septembre 2011 Actu-environnement
Les conséquences du réchauffement climatique est un sujet à discussion, voire à polémique. La montée des eaux, la hausse des émissions de CO2, la fonte des glaces, l'augmentation des températures… Beaucoup d'incertitudes, de nombreuses estimations, et de plus en plus de modélisations. Une donnée récente est pourtant sûre : la température de la baie d'Hudson (Canada) a augmenté de 2°C en 17 ans, selon le Centre de recherches nordiques (CEN).
Depuis 1994, 75 stations météorologiques ont été implantées dans cette région et ainsi pu enregistrer une hausse de la température. Cette dernière risque donc d'avoir des conséquences importantes sur l'environnement, notamment sur les régions du Québec et du Manitoba, plaine couverte de tourbières. “La hausse des températures causera une dégradation majeure du pergélisol. (…) Beaucoup de tourbières seront détruites, les arbres mourront, il y aura des émanations accrues de méthane”, explique Serge Payette, titulaire de la Chaire de recherche nordique en écologie des perturbations à l'Université Laval. Le chercheur prévoit que, pour le nord du Québec, ce changement de climat se traduit par un mois d'enneigement en moins par rapport à 1994.
Le Centre de recherche nordique de Churchill (CNSC) et le CEN vont ainsi étudier les effets de ce réchauffement sur le réseau trophique, soit les déplacements des espèces végétales et animales, et en particulier la désynchronisation qui risque de se présenter entre les herbivores et les plantes ou entre les prédateurs et leurs proies.
S'adapter au changement climatique
Par ailleurs, la semaine dernière s'est tenue à Bonn (Allemagne) la première réunion du Comité exécutif technologique au cours de laquelle les participants ont discuté des moyens de faciliter le développement de technologies permettant d'atténuer et de s'adapter au changement climatique.
Composé de 20 experts, ce comité a été créé dans le cadre de la Conférence de Cancun sur le climat en décembre 2010. Il est chargé de rendre opérationnel le Mécanisme technologique qui doit, parmi ses objectifs, stimuler la coopération internationale pour aider les pays en développement à se protéger des effets des changements climatiques.
“Le Comité doit constituer une plateforme efficace pour renforcer la collaboration entre tous les pays et l'engagement des parties prenantes afin de stimuler les échanges sur les besoins politiques, l'investissement et l'innovation”, a précisé Christiana Figueres, Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Source en Anglais.Réchauffement sur 33 ans (1978-2011) de mesures satellitaires des températures de la molécule d'oxygène sur 8km de profondeur de l'atmosphère terrestre (échelle: -1°C; +1°C).
Moyenne hémisphère Nord: +0,65°C
Moyenne hémisphère Sud: +0,26°C
Maximum ponctuel dans le Détroit de Davis: +2.89°C
Minimum ponctuel dans l'Antarctique: -2.36°C
La France est dans la zone +0,2°C à +0,4°C.
Remarque: les mesures satellitaires présentent deux intérêts majeurs:
- elles couvrent 95% de la surface du globe (à l'exception des régions polaires)
- elle s'affranchissent d'effets de réchauffement locaux liés à l'urbanisation et à l'effet corps noir du bitume.
Remarque: les variations mesurées sont perturbées par une période initiale plutôt froide en raison des éruptions d'El Chichon (1982) et du Pinatubo (1991).
Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.
A noter que si Bonaterre dit bien que "Remarque: les variations mesurées sont perturbées par une période initiale plutôt froide en raison des éruptions d'El Chichon (1982) et du Pinatubo (1991).", il ne détaille pas que l'erreur commise est dans le sens d'une surestimation. Corrigé de cet effet, la tendance n'est "plus" que de 0.09°C/décennie. Notons cependant que des travaux récents de Foster et Rahmstorf corrigeant aussi de l'ENSO et de l'activité solaire retrouvent une pente moyenne de 0,15 °C environ/décennie. Comme disait Churchill "je n'ai confiance que dans les statistiques que j'ai trafiqué moi-même "This is at the lower end of computer model projections of how much the atmosphere should have warmed due to the effects of extra greenhouse gases since the first Microwave Sounding Unit (MSU) went into service in Earth orbit in late November 1978, according to satellite data processed and archived at UAHuntsville’s ESSC.
“While 0.45 degrees C of warming is noticeable in climate terms, it isn’t obvious that it represents an impending disaster,” said Christy. “The climate models produce some aspects of the weather reasonably well, but they have yet to demonstrate an ability to confidently predict climate change in upper air temperatures.”
The atmosphere has warmed over most of the Earth’s surface during the satellite era. Only portions of the Antarctic, two areas off the southwestern coast of South America, and a small region south of Hawaii have cooled. On average, the South Pole region has cooled by about 0.05 C per decade, or 0.16 C (0.30° F) in 33 years. The globe’s fastest cooling region is in the central Antarctic south of MacKenzie Bay and the Amery Ice Shelf. Temperatures in that region have cooled by an annual average of about 2.36 C (4.25° F).
The warming trend generally increases as you go north. The Southern Hemisphere warmed 0.26 C (0.46° F) in 33 years while the Northern Hemisphere (including the continental U.S.) warmed by an average of 0.65 C (1.17° F).
The greatest warming has been in the Arctic. Temperatures in the atmosphere above the Arctic Ocean warmed by an average of 1.75 C (3.15° F) in 33 years. The fastest warming spot is in the Davis Strait, between the easternmost point on Baffin Island and Greenland. Temperatures there have warmed 2.89 C (about 5.2° F).
While Earth’s climate has warmed in the last 33 years, the climb has been irregular. There was little or no warming for the first 19 years of satellite data. Clear net warming did not occur until the El Niño Pacific Ocean “warming event of the century” in late 1997. Since that upward jump, there has been little or no additional warming.
“Part of the upward trend is due to low temperatures early in the satellite record caused by a pair of major volcanic eruptions,” Christy said. “Because those eruptions pull temperatures down in the first part of the record, they tilt the trend upward later in the record.”
Christy and other UAHuntsville scientists have calculated the cooling effect caused by the eruptions of Mexico’s El Chichon volcano in 1982 and the Mt. Pinatubo volcano in the Philippines in 1991. When that cooling is subtracted, the long-term warming effect is reduced to 0.09 C (0.16° F) per decade, well below computer model estimates of how much global warming should have occurred.
Although volcanoes are a natural force, eruptions powerful enough to affect global climate are rare and their timing is random. Since that timing has a significant impact on the long-term climate trend (almost as much as the cooling itself), it makes sense to take their chaotic effect out of the calculations so the underlying climate trend can be more reliably estimated.
What it doesn’t do is tell scientists how much of the remaining warming is due to natural climate cycles (not including volcanoes) versus humanity’s carbon dioxide emissions enhancing Earth’s natural greenhouse effect.
“That is the Holy Grail of climatology,” said Roy Spencer, a principal research scientist in the ESSC, a former NASA scientist and Christy’s partner in the satellite thermometer project for more than 20 years. “How much of that underlying trend is due to greenhouse gases? While many scientists believe it is almost entirely due to humans, that view cannot be proved scientifically.”
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