[Pollution] Pesticides

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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ticaribou
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Re: [Pollution] Pesticides

Message par ticaribou » 13 mai 2011, 17:28

osas09 a écrit :J'ai une bonne nouvelle pour toi Akochan
forum grain d'envie a écrit : Le purin d'ortie autorisé à la vente
Un communiqué du ministère de l'Agriculture a annoncé mercredi que le purin d'ortie allait être autorisé à la vente. Le gouvernement espère ainsi encourager les agriculteurs à utiliser davantage de produits naturels.

Le plan Ecophyto 2018 prévoit entre autres de trouver une alternative naturelle aux pesticides chimiques. Un des objectifs énoncés est de, "si possible", réduire de 50% l'utilisation des pesticides dans l'agriculture d'ici à 2018. C'est dans cette optique que le ministère de l'Agriculture vient d'autoriser la commercialisation du purin d'ortie qui était jusqu'ici interdit à la vente en France.

Le communiqué du ministère rapporté par l'AFP indique que pour "favoriser la mise sur le marché de produits" naturels, une "liste des substances autorisées pour les préparations naturelles peu préoccupantes" serait prochainement publiée. Le ministère a contourné le problème en demandant "l'inscription de l'ortie sur la liste européenne des "substances de base", ce qui nous permet désormais d'autoriser la mise sur le marché" du purin d'ortie mais également d'autres préparations naturelles.

En effet, jusqu'alors, le purin d'ortie, comme d'autres produits naturels, était obligé de remplir les mêmes conditions que les pesticides chimiques, soumis à la réglementation européenne. La demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) ne pouvait pas être faite car déposer un dossier coûte déjà 40.000 euros, indique Le Monde. De plus, les critères à remplir pour permettre l'homologation d'un produit sont extrêmement compliqués à atteindre et si les jardiniers amateurs avaient le droit de préparer leurs décoctions en toute légalité, il en allait autrement pour les agriculteurs, obligés d'utiliser des produits possédant une AMM.
Et pour ceux qui ne connaitrias pas j'en profite pour refaire de la pub pour cet ouvrage essentiel

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sauf que...........
http://hns-info.net/spip.php?article29393
quand on veut donner une bonne impression, on change juste le nom : piquette d'ortie. sur une mauvaise recette.....ce qui fait que le vrai purin d'ortie est encore et toujours interdit
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Re: [Pollution] Pesticides

Message par osas09 » 26 août 2011, 17:27

Le Roundup de Monsanto est-il toxique ?

La firme américaine Monsanto, sous le coup d'une plainte du gouvernement indien pour biopiraterie depuis le mois d'août, doit faire face à de nouvelles critiques répétées depuis des années. Le célèbre désherbant Roundup, produit de la firme, contient du Glyphosate, dotn la toxicité est mise en avant par de nombreuses études. L'article suivant, publié dans l'édition papier du Monde, fait le point sur la situation.

Le Roundup et son principe actif, le glyphosate, sont de nouveau au centre d’une controverse. Dans un rapport édité par Earth Open Source (EOS), une petite organisation non gouvernementale (ONG) britannique, une dizaine de chercheurs mettent en cause les autorités européennes pour leur peu d’empressement à réévaluer, à la lumière de nouvelles données, l’herbicide à large spectre le plus utilisé au monde. Le texte, qui circule sur Internet depuis juin, rassemble les indices selon lesquels le pesticide phare de Monsanto est potentiellement tératogène – c’est-à-dire responsable de malformations foetales.

Les auteurs du rapport citent notamment une étude publiée, fin 2010, dans Chemical Research in Toxicology, selon laquelle l’exposition directe d’embryons de batraciens (Xenopus laevis) à de très faibles doses d’herbicide à base de glyphosate entraîne des malformations. Menés par l’équipe de l’embryologue Andres Carrasco, de l’université de Buenos Aires, ces travaux identifient en outre le mécanisme biologique à la base du phénomène:exposés au phytosanitaire, les embryons de Xenopus laevis synthétisent plus de trétinoïne, dont l’effet tératogène est notoire chez les vertébrés. Monsanto réfute ces conclusions, précisant qu’une exposition directe, « irréaliste », permettrait aussi de conclure à la tératogénicité de la caféine… « Le glyphosate n’a pas d’effets nocifs sur la reproduction des animaux adultes et ne cause pas de malformations chez la descendance des animaux exposés au glyphosate,même à très fortes doses », ajoute Monsanto sur son site Web.

Pourtant, le dernier rapport d’évaluation du glyphosate par la Commission européenne, daté de 2001,qui repose au moins en partie sur les études toxicologiques commanditées par l’agrochimiste lui même, précise qu’à hautes doses toxiques, le glyphosate provoque chez le rat « un plus faible nombre de foetus viables et un poids foetal réduit, un retard d’ossification, une plus forte incidence d’anomalies du squelette et/ou des viscères ». Selon EOS, les observations d’Andres Carrasco coïncident avec des effets suspectés sur les populations humaines les plus exposées au Roundup. C’est-à-dire dans les régions où les cultures génétiquement modifiées résistantes au glyphosate (dites « Roundup Ready ») se sont imposées et où l’herbicide est donc le plus massivement épandu. Un examen des registres de la province argentine du Chaco a montré,dans la localité de La Leonesa, que l’incidence des malformations néonatales, au cours de la décennie 2001-2010, avait quadruplé par rapport à la décennie 1990-2000. Selon M.Carrasco, la commission ayant mené ce décompte a recommandé aux autorités de lancer une étude épidémiologique en bonne et due forme.

« Cette recommandation n’a pas été suivie », dit le chercheur. « Qu’il y ait un problème en Amérique du Sud avec les produits phytosanitaires, c’est probable, mais il est très difficile d’affirmer qu’il est lié au glyphosate en particulier », estime un toxicologue qui travaille dans l’industrie et reproche au rapport d’EOS des « amalgames » et « des comparaisons de chiffres trompeuses ». « En outre, ajoute- t-il, la pulvérisation aérienne est la norme là-bas, alors qu’elle est globalement interdite en Europe. »

La réévaluation prévue pour 2012 aura lieu en 2015

Pour la Commission européenne, les indices rassemblés par EOS ne constituent pas un motif suffisant pour changer le calendrier en cours. La dernière évaluation du Roundup remonte à 2002. La réévaluation était prévue en 2012, mais le retard accumulé par Bruxelles va repousser ce nouvel examen à 2015.

Ce retard n’est pas la principale raison des protestations de l’ONG. « De nouvelles règles d’évaluation des pesticides, potentiellement plus contraignantes, sont en train d’être finalisées, dit Claire Robinson, qui a coordonné la rédaction du rapport d’EOS. Mais la réévaluation qui sera rendue en 2015 reposera encore sur l’ancienne réglementation, pour laisser aux industriels le temps de s’adapter. » Ce que la Commission ne dément pas. Les nouvelles règles - qui, de source industrielle, doivent être « finalisées à l’automne » - prévoient un examen obligatoire de la littérature scientifique, en plus des études présentées par les industriels. Les travaux publiés dans les revues savantes par les laboratoires publics devront donc être systématiquement pris en compte,même si « cela ne veut pas dire qu’ils sont aujourd’hui systématiquement ignorés, loin de là », tempère Thierry Mercier, de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

Pour EOS, la différence est pourtant de taille. « Sous les anciennes règles, il est probable que le glyphosate obtiendra une nouvelle autorisation, dit Mme Robinson. Il faudra alors vraisemblablement attendre jusqu’en 2030 pour que ce produit subisse une réévaluation sérieuse, conforme au nouveau règlement. Alors que nous savons dès aujourd’hui qu’il pose problème. »

Les études commanditées par les industriels doivent répondre à certains critères concernant les espèces animales enrôlées dans les tests, la nature et la durée de l’exposition aux produits testés, etc. Les laboratoires universitaires –comme celui de M.Carrasco–disposent d’une plus grande latitude. Et les différences de conclusions sont parfois considérables. Un exemple cité par EOS est celui du bisphénol A (BPA). Dans une revue de la littérature scientifique publiée en 2005 dans Environmental Health Perspectives, Frederick vom Saal (université du Missouri) estimait que 94 des 115 études académiques publiées sur le sujet concluaient à un effet significatif du BPA sur les organismes, même à très faible dose. Dans le même temps, aucune des dix-neuf études sur le même thème commanditées par les industriels ne mettait en lumière de tels effets. En France, le BPA a été interdit en 2010 dans les biberons.

Dans le cas du glyphosate et de son principal produit de dégradation, l’acide aminométhylphosphonique (AMPA), plusieurs études publiées ces dernières années mettent en lumière leur toxicité pour certains organismes aquatiques. « Le glyphosate ou l’AMPA ne sont pas des molécules très problématiques en elles-mêmes, en tout cas moins que d’autres, explique Laure Mamy, chercheuse à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et spécialiste du devenir de ces composés dans l’environnement. Le problème, c’est la quantité. C’est la dose qui fait le poison. » Or, si le glyphosate se dégrade relativement rapidement, « l’AMPA peut persister plusieurs mois dans les sols ». En France, selon l’Institut français de l’environnement (IFEN), cette molécule est désormais le contaminant le plus fréquemment retrouvé dans les eaux de surface.

Son succès est donc le principal problème du Roundup. D’autant que des résistances sont apparues ces dernières années. Sur le continent américain en particulier, où les cultures génétiquement modifiées associées ont permis un usage massif du Roundup, des mauvaises herbes commencent à être de moins en moins sensibles – voire complètement résistantes – à l’herbicide phare de Monsanto. « Or, lorsque ces résistances commencent à survenir, on est parfois tenté d’augmenter les quantités épandues », dit Laure Mamy.

Source : Stéphane Foucart, Le Monde, le 9 août 2011, p 10.
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Re: [Pollution] Pesticides

Message par rico » 26 août 2011, 18:54

Pffff y'en a qui ose encore se poser la question.... ](*,) ](*,) ](*,) ](*,)

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Re: [Pollution] Pesticides

Message par kercoz » 27 août 2011, 20:38

Un excellent article de Courbou qui mérite d'etre relayé .: intoxication elementaire
Il aurait pu rajouter l'arnaque sur l'huile de klolza , qu'une étude Canadienne l'acusant d'etre cancérigène , a permis aux zuniens et canadiens réunis de fourguer leur huile de maiis pendant 60 ans sans concurence européenne ...avant qu'on ne découvre que les canadiens s'étaient trompés et que l' huile de kolza est une des meilleurs pour le coeur arteres et autres tubes ......
http://www.gazettedesjardins.com/pdf/98 ... combre.pdf
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Re: [Pollution] Pesticides

Message par mahiahi » 29 août 2011, 09:14

kercoz a écrit :l' huile de kolza est une des meilleurs pour le coeur arteres et autres tubes ......
l'huile "00", contenant peu d'acide érucique (utilisé aujourd'hui dans l'industrie chimique), précisons!
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Monsanto ne peut vaincre la Nature

Message par Tovi » 08 sept. 2011, 16:55

C'était à prévoir : à force d'éliminer tout ce qui bouge , parasite, prédateurs et autres, ne survivent que les souches de parasites résistants . Ces souches n'ont alors plus aucun prédateur naturel ni obstacle écologique quelconque et c'est l'halali sur les immensités de monoculture monogénétiques.
Un scenario catastrophe prévisible, comme biens d'autres. Monsanto peut gagner des procès mais personne ne peut vaincre la Nature à terme.
Aux États-Unis, la chrysomèle, principal ravageur des cultures de maïs, a développé une résistance contre un maïs transgénique commercialisé par le géant des semences Monsanto.

Ils ne font que 7 mm de long mais ils viennent pourtant de tacler un maïs génétiquement modifié commercialisé par le géant américain des semences, Monsanto. Eux, ce sont de petits coléoptères de l’espèce Diabrotica virgifera, communément appelés chrysomèles du maïs. Pour avoir développé une résistance contre la toxine Cry3Bb1, produite par le maïs transgénique et censée combattre les chrysomèles, celles-ci ont été surnommées par les agriculteurs américains « les insectes à 1 milliard de dollars ». Longtemps suspecté, l’exploit ne fait plus aucun doute : des chercheurs de l’Université de l’Iowa, aux Etats-Unis, qui publient leurs résultats dans la revue PLoS ONE, ont bel et bien repéré l’insecte rebelle aux biotechnologies dans des champs américains.
Un ravageur historique
Les chrysomèles n’en sont pas à leur premier coup de force : elles mènent la vie dure aux champs de maïs américains depuis plus de 50 ans. Originaires d’Amérique centrale, elles ont envahi l’Amérique du Nord dans les années 1955-1970, notamment la « Corn Belt », le centre céréalier du pays de l’Oncle Sam. « C’est l’un des ravageurs du maïs les plus importants aux États-Unis. En Europe [la chrysomèle y a été détecté pour la première fois en 1992], c’est un ravageur avéré en Italie du nord et dans le gros foyer invasif de l’Europe centrale et du Sud-Est. La chrysomèle ne ravage pas encore les cultures françaises car ses populations sont trop petites, pas encore assez denses », explique Thomas Guillemaud, de l’équipe « Biologie des Populations en Intéraction » à l’université de Nice Sophia Antipolis. Mais les cultivateurs commencent à leur faire régulièrement la guerre l’été en Alsace, Bourgogne et Rhône-Alpes.
Leur arme ? La voracité de leurs larves, pondues dans le sol et qui, tous les printemps, se font un festin des racines des jeunes plants de maïs. Ceux-ci, plus qu’affaiblis, n’y résistent souvent pas, allant jusqu’à verser dans les champs. Insecticides classiques, rotation des cultures : rien n’y a fait pour y venir à bout. Le maïs dit Bt, dans lequel un gène de la bactérie Bacillus thuringiensis a été inséré afin de produire une toxine détruisant la chrysomèle, devait être « LA » solution pour venir à bout de ces insectes récalcitrants.
Une guerre éclair
Peine perdue : l’OGM développé par le géant Monsanto est mis en échec moins de 10 ans après sa première commercialisation, en 2003. Et même pire : d’après les scientifiques de l’Iowa, qui ont étudié la dynamique d’apparition des chrysomèles résistantes au sein de champs OGM, trois ans après l’implantation de cultures transgéniques suffiraient pour que ces insectes mutants soient sélectionnés et transmettent ce « super-pouvoir » à leur descendance. « Nous savons que l’apparition de résistance est très rapide chez les chrysomélidés. Mais un tel délai de 3 ans est incroyable ! Je ne pense pas que les semenciers aient pu anticipé cela », remarque Denis Bourguet, du Centre de biologie pour la gestion des populations de Baillarguet.
De quoi s’interroger sur la mise en œuvre de l’implantation du maïs transgénique aux États-Unis. En 2009, pas moins de 45% des cultures de maïs y étaient d’ores et déjà de type Bt. Avec une telle ampleur, la pression de sélection sur les chrysomèles a été forte, poussant les formes adaptées à émerger et à prospérer. « Dans la Corn Belt américaine, les populations de chrysomèles sont gigantesques, de plusieurs millions d’individus voire miliards ! Avec de telles tailles, la probabilité qu’un mutant adapté à une stratégie de lutte particulière apparaisse est très importante. Comme la sélection par ces stratégies (insecticides, OGMs, rotation des cultures) est forte, la mutation présente se répand très rapidement et devient fréquente, rendant inutilisable ou peu efficace la méthode de lutte », analyse Thomas Guillemaud. Sans compter que les solutions préconisées pour retarder l’apparition de résistance, comme la rotation des cultures ou l’aménagement de zones « refuge », ne sont pas toujours respectées : ces dernières par exemple, plantées de maïs non transgéniques afin que des lignées d’insectes non résistants s’y développent, ne seraient présentes dans le Midwest américain que dans 50% des cas, d’après les auteurs.
Qu’à cela ne tienne, le semencier d’OGM ne s’avoue pas pour autant vaincu, faisant la pub de sa nouvelle génération de graines transgéniques : celles-ci produisent désormais deux toxines, Cry3Bb1 et Cry34/35Ab1, censées mater doublement la chrysomèle et retarder l’émergence et la propagation de la résistance à d’autres régions agricoles. « Dans les zones où la résistance est déjà apparue, ces maïs à deux toxines n’ont d’ores et déjà plus d’intérêt. Cela ne veut pas dire que ces régions sont ’perdues’ : tout va dépendre de la capacité des entreprises à trouver de nouvelles toxines. C’est le même défi qu’avec les antibiotiques : tant que le réservoir de molécules contre les ravageurs est plein, les résistances pourront être contournées. Mais ce réservoir est-il illimité, ou très limité ? Nous ne le savons pas aujourd’hui », commente Denis Bourguet. Reste que dans sa grande guerre contre les ravageurs, et contre les semences traditionnelles, le géant américain vient de perdre le premier acte : après avoir annoncé être parvenu à maîtriser Diabrotica, la firme vient d’être repoussée dans les cordes par le petit insecte. Et de remettre en cause la super efficacité tant vantée des OGM contre les ravageurs, une de leurs raisons d’être. « Les semenciers sont dans un étau : doivent-ils continuer à vendre toujours plus, au risque de pousser à l’apparition de résistances ? Ou moins vendre, pour la retarder ? », conclut le chercheur.

Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: Monsanto ne peut vaincre la Nature

Message par Flora » 08 sept. 2011, 17:06

quelque part, c'est........... bien fait !! :smt077
(même si c'est bien malheureux agriculteurs qui se sont fait cou**onner... :smt087 )

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Re: Monsanto ne peut vaincre la Nature

Message par rico » 08 sept. 2011, 17:09

Ouais bien fait. Pi au final c'est le consommateur qui l'aura dans l'c... quand y'aura plus rien de comestible. Mais bien fait aussi il avait qu'à acheter du bio plutôt que de participer à la pollution massive en achetant pas bio.

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Re: Monsanto ne peut vaincre la Nature

Message par Flora » 08 sept. 2011, 17:16

oups !... #-o 2 ou 3 mots ont sauté dans mon message, mais vous avez compris... :)

oui Rico, tu as raison, tout le monde (qui achète non bio) est co-responsable...

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Re: Monsanto ne peut vaincre la Nature

Message par krolik » 08 sept. 2011, 17:31

Je serais un peu plus "calmos" sur le "bio". je préférerais "agriculture raisonnée".
les petites graines germées "bio" ça a tout de même tapé dans les 50 morts et des gens handicapés à vie avec les reins en loque..
Alors le soja germé en conserve, bien stérilisé c'est tout de même pas mal..
De même que les tapenades par des sociétés agréées - controlées..
@+

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Re: Monsanto ne peut vaincre la Nature

Message par Yves » 08 sept. 2011, 18:49

L'est ballot ce Krolik, on peut aussi faire du bio stérilisé en conserve.... c'est pas interdit .... :-k
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...

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Re: Monsanto ne peut vaincre la Nature

Message par krolik » 08 sept. 2011, 19:03

Yves a écrit :L'est ballot ce Krolik, on peut aussi faire du bio stérilisé en conserve.... c'est pas interdit .... :-k
Ah bon, je croyais qu'il fallait lutter contre les multinationales, et préférer les structures artisanales..
ce qui est "petit" est "bon" à contrario de ce qui est grand et détestable..
Ah, les petites sociétés artisanales...
@+

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Re: Monsanto ne peut vaincre la Nature

Message par Yves » 08 sept. 2011, 19:36

C'est agaçant cette manie de tenter de tourner le sujet quand il est en port-à-faux.

En plus, il ne cherche pas à comprendre ce qu'il lit, mais se contente de sortir de "éléments de langages" ... A l'école on appelait cela des poncifs ...
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...

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Re: Monsanto ne peut vaincre la Nature

Message par krolik » 08 sept. 2011, 20:22

krolik a écrit :
Yves a écrit :L'est ballot ce Krolik, on peut aussi faire du bio stérilisé en conserve.... c'est pas interdit .... :-k
Ah bon, je croyais qu'il fallait lutter contre les multinationales, et préférer les structures artisanales..
ce qui est "petit" est "bon" à contrario de ce qui est grand et détestable..
Ah, les petites sociétés artisanales...
@+
Mais c'est bien la quotienneté des messages sur ce forum.
Le poncif antinuc.
le poncif anti-OGM
le poncif anti n'importe quoi..
ETC.
Vous voyez j'arrive à m'adapter au moule avec le poncif anti-bio
Sauf qu'en l'occurence les graines germées "bio" ont fait une cinquantaine de morts, bien plus qu'à Fukushima. Je ne pars pas à la chasse sans biscuit dans lma besace.
@+

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Re: Monsanto ne peut vaincre la Nature

Message par kercoz » 08 sept. 2011, 20:33

Activisme multicarte :
http://www.agoravox.fr/spip.php?page=fo ... um=1860731
Avec un petit effort , il va nous sauver le soldat SERVIER
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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