Ce n'est qu'en partie vrai. Le passage au néolithique a été dramatique sur le plan sanitaire : l'homme a perdu presque 20cm de stature, beaucoup d'espérance de vie, a découvert l'ostéoporose, les caries, les maladies infectieuses, et dans une moindre mesure le diabète, le cancer, les maladies cardio casculaires, l'obésité, qui sont apparus à ce moment-là.Geispe a écrit : çà me semble très bon, puisque les glucides c'est le carburant : on va carburer et on n'aura plus de sucres directs (ou peu)
La suite c'est pareil ce sont des objections qui sont valables dans un mode d'alimentation moderne, avec un humain moderne qui est sédentaire.
Les glucides sont le carburant : il faut un moteur pour assurer la combustion, qui produit des déchets. Il faut aussi assurer l'entretien du moteur, et la gestion des déchets. Ca nécessite une quantité suffisante d'autres nutriments. Et cette quantité suffisante, c'est beaucoup, et d'autant plus que l'activité sera plus importante.
C'est là qu'il faut trouver un équilibre. 20% de céréales ou équivalent dans la ration, c'est bien. 80%, ou même 50, c'est catastrophique. Et si on peut remplacer le blé et le maïs par du riz, de l'épeautre (céréale non mutée), ou des chataignes, c'est parfait.Les antioxydants et les minéraux se trouvent dans tout le reste parce qu'on ne va pas manger que du blé et du maïs, mais beaucoup de verdure fraîche. Acidifiants c'est pareil en l'absence de viande (rare) les acidifiants en trop disparaîssent et nous retrouvons l'équilibre.
On peut en effet manger à peu près de tout, l'organisme arrive à en faire quelque chose. Et il produit plus ou moins de déchets avec ça. Si les gens veulent passer toute leur vie malade, c'est leur problème. La polyarthrite, c'est déjà très chiant quand on est fonctionnaire, mais quand on doit vivre du produit de la terre, c'est dramatique.Enfin le gluten : ce sont des protéines... en excès aujourd'hui mais plus demain avec un régime où la viande sera rare...
Enfin l'adaptabilité, je ne pense pas qu'elle soit un problème car on est équipés et polyvalents (avantage de l'omnivore), c'est tout juste si on peut pas manger des clous![]()
Les acides gras essentiels, notamment les oméga 3, c'est à la mode. Et pour une fois, c'est pas pour rien. On peut penser qu'on peut se passer des composants essentiels de notre organisme sans dommages, ça n'est vrai qu'un temps. Entre 1970 et maintenant, le taux d'oméga 3 dans les oeufs ou la viande de volaille a été divisé par 6. Entre le paléolithique et l'époque moderne, le rapport oméga 6 / oméga 3 est passé de 1 à 25. ON peut penser que l'homme est capable de s'adapter à ça. Probablement, oui, en quelques millions d'années, et en revenant à son niveau intellectuel d'il y a quelques millions d'années.l'épeautre c'est un blé avec un peu moins de gluten il me semble.
et les omégas on en trouve partout dans une alimentation naturelle et autarcique - aujourd'hui c'est juste à la mode, comme l'était le soja (résultat excès de protéines et d'hormones)
Sinon, non, les oméga 3 ne se trouvent pas partout, loin de là, dans les produits agricoles, en quantités suffisantes.
Ils se trouvent là : lin, chanvre, noix, colza, pour les oméga 3 à chaine courte.
Volaille et oeufs de volaille supplémentées en graines de lin.
Il faut bien comprendre qu'une sub-carence nutritionnelle n'est pas visible immédiatement. Il faut parfois plusieurs décennies, voire générations.