https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0f721755d7Les assureurs ont remboursé 108 milliards de dollars en 2023 pour couvrir les catastrophes naturelles, selon Swiss Re
BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•26/03/2024
Les catastrophes naturelles ont coûté 108 milliards de dollars aux assureurs dans le monde en 2023, sur un total de 280 milliards de dollars de dégâts au total, selon le réassureur Swiss Re, qui prévient mardi 26 mars que leur facture pourrait doubler d'ici 10 ans.
Le montant des dégâts et la part prise en charge par les assureurs a reculé par rapport à l'année précédente alors que la facture avait gonflé sous l'effet de l'ouragan Ian en 2022. Mais la facture pour les assureurs n'en dépasse pas moins la barre des 100 milliards de dollars pour la quatrième année d'affilée , indique le réassureur suisse dans son étude annuelle appelée Sigma, qui répertorie le coût des désastres et catastrophes naturelles.
En 2022, les dégâts engendrés par les catastrophes naturelles s'étaient chiffrés à 286 milliards de dollars tandis que la facture pour les assureurs avait atteint 133 milliards de dollars. "Même en l'absence d'une tempête historique de l'échelle de l'ouragan Ian qui s'était abattu sur la Floride l'année précédente, les pertes engendrées par les catastrophes naturelles en 2023 ont été sévères", a déclaré Jérôme Jean Haegeli, le chef économiste de Swiss Re, cité dans le communiqué accompagnant l'étude.
Cyclones, orages et grêle
Le tremblement de terre en Turquie et en Syrie a été la catastrophe naturelle la plus coûteuse de 2023. Les pertes assurées se sont montées à 6,2 milliards de dollars, ce séisme illustrant de manière "dramatique" les écarts de couverture dans le monde, souligne le rapport. Les pertes économiques ont atteint 58 milliards de dollars mais le tremblement de terre a touché des zones peu assurées , environ 90% des pertes n'étant pas couvertes, quantifie le rapport.
Les orages sévères ont pour leur part entraîné 64 milliards de dollars de pertes assurées, un nouveau record, précise l'étude, notant qu'il s'agit désormais de la deuxième source de pertes pour les assureurs après les cyclones tropicaux.
Les tempêtes de grêle qui accompagnent ces orages sont la principale cause de pertes. Les États-Unis concentrent 85% des pertes assurées pour les orages mais la facture augmente en Europe, dépassant 5 milliards de dollars par an au cours des trois dernières années. Le risque de grêle en particulier augmente en Allemagne, en Italie et en France.
Avec la montée des températures et les événements météorologiques extrêmes qui deviennent "plus fréquents et intenses" , la facture des catastrophes naturelles pour les assureurs pourrait "doubler au cours des dix prochaines années", prévient Swiss Re.
Catastrophes naturelles et assurances
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Re: Catastrophes naturelles et assurances
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Re: Catastrophes naturelles et assurances
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 62a5b9182fRisques climatiques : assurer son logement va devenir plus cher et plus difficile
BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES •23/05/2024
Dans un scénario de transition climatique désordonnée, les assureurs estiment que leurs tarifs seraient augmentés en 2050 de 158% en moyenne, voire jusqu'à 200% dans les zones les plus exposées, comme le littoral.
Sécheresses, tempêtes, inondations... Les risques climatiques pèsent d'ores-et-déjà de plus en plus lourd sur les bénéfices des assurances et sur les primes que payent les assurés. Et la tendance devrait s'accentuer avec les années. L'ACPR, chargée de la surveillance de l'activité des banques et des assurances, a présenté mercredi 22 mai les résultats d'un exercice de stress-test climatique, destiné à vérifier la solvabilité des organismes d'assurance face au changement climatique.
Ce test, mené entre 2022 et 2024 est le second du genre pour l'ACPR, après un exercice pilote conduit en 2020, dont les résultats avaient été publiés 2021. Il s'agissait pour les assureurs de mesurer l'impact sur leurs bilans des principales hypothèses et scénarios de catastrophes, liées au changement climatique, fournis par l'autorité de régulation à court (2027) et long terme (2050). Quinze groupes représentant 90% du total de bilan des assureurs français ont participé à sa réalisation.
Que ce soit à court ou à long terme, les résultats "montrent une exposition significative des organismes d'assurance à des chocs liés au changement climatique , qui confirment la nécessité d'une prise en compte rapide de leur part (de ces phénomènes) à la fois dans leur stratégie, leur gouvernance, et leurs modèles internes le cas échéant", selon un communiqué de l'APCR.
Intégrer la transition climatique dans la stratégie
"Le scénario de court terme est relativement absorbable par les assureurs français, dans la mesure où ils ont des ressources importantes et où ça reste dans des ordres de grandeur significatifs, mais qui ne les mettent pas en difficulté", a indiqué lors d'une visioconférence la secrétaire générale de l'ACPR Nathalie Aufauvre.
L'exercice à plus long terme montre, lui, "la nécessité de réfléchir aux stratégies à mener pour vraiment prendre en compte cette transition climatique et l'intégrer dans la stratégie des entreprises", a-t-elle ajouté.
La question de l'assurabilité - les critères établis par un assureur pour déterminer si un client peut bénéficier d'une couverture ou pas - se pose car la disparité géographique des risques est grande entre les régions, donc "il faudra travailler sur la mutualisation des risques", explique la secrétaire générale. Par exemple, dans les Côtes-d'Armor, dans le cas d'un scénario du pire, celui d'une transition climatique désordonnée, le taux de résiliation pourrait atteindre 7,15% en 2050, selon les assureurs : sept logements sur 100 auraient ainsi des difficultés à s'assurer.
Des primes d'assurance triplées en 2050 ?
Mais "le risque d'inassurabilité est symétrique : il est à la fois du côté des assureurs et des assurés", a expliqué aux Échos le vice-président de l'ACPR, Jean-Paul Faugère. "On peut imaginer, compte tenu des variations de prix, que dans certains cas, les assurés pourraient renoncer à l'assurance", a-t-il expliqué.
Car les assureurs seraient amenés à augmenter les primes, parfois de manière drastique. Ainsi, interrogés sur le scénario d'une transition climatique désordonnée, les assureurs estiment que leurs tarifs seraient augmentés de 158% en moyenne, voire jusqu'à 200% dans les zones les plus exposées, comme le littoral. D'ailleurs, "trois quarts des assureurs interrogés envisagent des distinctions de primes selon les zones géographiques, a indiqué aux Échos Aurore Cambou, chef du service d'Analyse des risques assurance à l'ACPR.
"Les assureurs doivent donc poursuivre leurs efforts non seulement pour respecter les engagements pris en 2019 en faveur de la lutte contre le changement climatique et l'objectif de neutralité carbone à l'horizon 2050, mais également pour (...) faire face aux conséquences anticipées des risques extrêmes sur leur sinistralité et sur leurs actifs financiers", estime l'ACPR.
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Re: Catastrophes naturelles et assurances
https://www.lapresse.ca/international/e ... assent.phpPatrick Cooley, Washington post a écrit : C’est dans le journal que Jamie Lafollette a appris que State Farm allait cesser de l’assurer. L’article expliquait que l’assureur se retirait du comté de Santa Cruz, où elle vit. Elle a appelé son agent, qui a confirmé la nouvelle, puis s’est lancée dans la recherche frénétique d’un nouvel assureur. Elle cherche encore.(…)
Son problème est aussi celui d’un nombre croissant d’Américains. Selon l’Insurance Information Institute, 5 % des propriétaires n’avaient pas d’assurances en 2019 ; en 2022, ce chiffre atteignait 12 %. (…)
Les experts attribuent cette tendance au changement climatique – qui oblige les assureurs à verser des indemnités de plus en plus importantes – et à la montée en flèche des prix de l’immobilier. Ces deux facteurs font grimper le coût de l’assurance. En moyenne, les primes d’assurance habitation ont augmenté de 11,3 % aux États-Unis en 2023, selon S&P Global.
Des assureurs, échaudés par les indemnités en hausse, se retirent des zones à risque, ce qui aggrave le problème. Leurs anciens clients se retrouvent avec moins d’options, toutes plus onéreuses.
Les propriétaires qui ne s’assurent pas ne le font pas par choix, dit Mme Lafollette. À la résiliation de leurs polices, ils ne trouvent pas de solution de rechange.(…)
Assurer ces régions n’est plus rentable, expliquent ces assureurs. Et pas seulement à cause des indemnités : les réassureurs, comme Swiss Re, qui couvrent les risques des assureurs en cas de catastrophe, augmentent aussi les primes des compagnies comme State Farm, observe Marco Giacoletti, qui enseigne la finance et l’économie d’entreprise à la Marshall School of Business de l’Université de Californie du Sud.
Parallèlement, dans certains États, dont la Californie, le Colorado et la Floride, les augmentations de tarifs sont sujettes à l’approbation des régulateurs, qui ne laissent pas toujours les assureurs répercuter tous leurs coûts au consommateur, dit M. Giacoletti.
En Californie, les assureurs sont tenus d’utiliser les données historiques, et non des modèles prospectifs en fixant les primes d’assurance : leurs polices peuvent ne pas refléter le risque réel qu’elles couvrent, ajoute M. Giacoletti : « Avec les changements climatiques, il faut utiliser des modèles prospectifs, sans quoi les assureurs ne peuvent pas fixer correctement le prix de leurs plans », d’où de grosses pertes à la suite d’évènements climatiques extrêmes.(…)
Selon des experts, ce que vit Mme Lafollette et ses concitoyens annonce des temps difficiles sur notre planète qui se réchauffe.
« Les gens ressentent vraiment le changement climatique », dit Emily Schlickman, qui travaille sur l’adaptation au climat et qui enseigne l’aménagement du territoire à l’université de Californie à Davis. « Ne pas pouvoir s’assurer est une des premières façons de constater notre nouvelle réalité », ajoute-t-elle.
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Re: Catastrophes naturelles et assurances
Les primes d’assurances augmentent d’abord a cause de l’infation et ensuite a cause du nombre de sinistres
Et cette augmentation des sinistres est due a bien plus de raisons que les catastrophes naturelles
L’obsolescence programmee, la baisse de qualite des constructions, la construction en zones de risques, la multiplication des investissements realises sna etudes de risques pousses, la delinquance en croissance, la multiplication des conflits, les offres d’assurances pour tout et n’importe quoi, l’obligation generalisee de s’assurer pour emprunter... sont autant de raisons de voir augmenter les primes d’assurances
Et cette augmentation des sinistres est due a bien plus de raisons que les catastrophes naturelles
L’obsolescence programmee, la baisse de qualite des constructions, la construction en zones de risques, la multiplication des investissements realises sna etudes de risques pousses, la delinquance en croissance, la multiplication des conflits, les offres d’assurances pour tout et n’importe quoi, l’obligation generalisee de s’assurer pour emprunter... sont autant de raisons de voir augmenter les primes d’assurances
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Rechauffement climatique / effets économiques
https://www.lapresse.ca/actualites/2024 ... beneva.phpDe son côté, l’assureur Beneva dit avoir reçu 60 fois plus d’appels que la normale pendant la fin de semaine. « Nos spécialistes de longue date en indemnisation nous confirment que cette situation est du jamais-vu depuis la crise du verglas de 1998 », dit la conseillère en communication chez Beneva Anne Boileau-Loiselle.
Compte tenu de la forte demande, les assurés devront attendre plusieurs jours avant d’obtenir un suivi de leurs réclamations, prévient l’entreprise.
« Entre-temps, nous demandons à nos assurés de faire preuve de compréhension, de patience et de faire ce qu’ils peuvent pour limiter les dommages. Nous les invitons également à bien lire leur contrat d’assurance pour connaître leurs couvertures », ajoute Mme Boileau-Loiselle.
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Re: Catastrophes naturelles et assurances
vah si c'est du jamais vu depuis 1998, c'est qu' il n'y a aucune tendance associée alors, et donc aucune association statistiquement significative avec le RC. Quand il y a une tendance significative, au contraire, les records battus le sont régulièrement (chaque fois que la tendance dépasse la variabilité naturelle ) et le dernier record est assez récent, c'est le cas des températures globales par exemple.
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Re: Catastrophes naturelles et assurances
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 19dbe3a718Orages, inondations, grêle... Les réassureurs veulent limiter leur exposition aux catastrophes naturelles les plus fréquentes
Boursorama avec Media Services •10/09/2024
Les risques climatiques secondaires, comme les inondations ou les orages qui se multiplient avec le changement climatique, ne sont plus des aléas, estiment les réassureurs, ces entreprises qui assurent les risques financiers des assureurs. En conséquences, les réassureurs veulent durcir les termes de leurs contrats avec leurs clients assureurs, et se concentrer sur les risques climatiques majeurs -ouragans, séismes-, moins fréquents.
Réunis à Monaco pour les Rendez-vous de septembre, premier round des négociations pour les renouvellements annuels des contrats avec leurs clients assureurs, les réassureurs se montrent déterminés à moins s'exposer à certains périls qui deviennent trop récurrents selon eux, à cause du réchauffement climatique, et trop onéreux car ils touchent des zones urbanisées très habitées.
Les catastrophes naturelles ont coûté 120 milliards de dollars (110 milliards d'euros) au premier semestre 2024, dont la moitié a été couverte par les assurances, selon une estimation du réassureur Swiss Re, et sur ces 120 milliards, les orages et les inondations représentent à eux seuls plus du tiers de la somme, soit 42 milliards de dollars.
"Les réassureurs vont probablement maintenir des conditions très strictes dans leurs contrats pour limiter leur exposition aux événements climatiques secondaires, les pertes dues aux intempéries étant devenues de plus en plus significatives et volatiles en raison du changement climatique", indique une note de l'agence financière Fitch Ratings. Celle-ci estime que ce "durcissement des termes des contrats concernant la couverture des catastrophes naturelles est une amélioration structurelle qui devrait bénéficier aux profils de risque des réassureurs et à leur rentabilité à long terme", mais qui laisse les assureurs face à "un risque plus important pour les risques secondaires" .
Les réassureurs justifient leur décision en expliquant que ce sont les séismes et les ouragans qui, de plus en plus puissants avec le réchauffement de la surface des océans, provoquent des pics de dépenses inattendus à gérer pour les assureurs. À leurs yeux, les risques "secondaires" comme les inondations ou les orages, qui ne cessent de se multiplier, alimentés par le réchauffement climatique, ne sont désormais plus des aléas mais bien plutôt des dépenses prévisibles pour leurs clients.
Un doublement du coût en dix ans ?
"Le réchauffement climatique fait qu'un certain nombre de risques qui passaient sous le radar ont commencé à passer au-dessus. Ces dernières années, les averses de grêle, par exemple, ont changé de dimension ", constate Bertrand Labilloy directeur général de CCR Re. Aussi le réassureur a-t-il été "amené après quelques années malheureuses à ne plus réassurer des assureurs qui n'avaient pas passé le bon message leurs clients industriels", comme protéger les parkings de voitures neuves de filets anti-grêle, explique-t-il.
Face à ce nouveau challenge, "il est important qu'en tant qu'industrie, nous développions d'aussi bons modèles de prévision pour ces catastrophes secondaires, que ceux que nous avons pour les catastrophes primaires. C'est tout simplement une priorité", admet-il.
Thierry Léger, directeur général de Scor, craint un doublement en 10 ans du coût des catastrophes naturelles. "Les risques secondaires ont commencé à croître plus vite que les risques primaires depuis les années 2010-2015 . Et pour nous c'est une tendance qui va continuer, et à un rythme accéléré, car elle est causée par le changement climatique", a-t-il indiqué à Monaco.
La question de l'assurabilité
Stefan Golling, membre du conseil d'administration de Munich Re, estime pour sa part que les assureurs devraient se concentrer davantage sur la prévention : "Si vous êtes sûrs que certains éléments interviennent chaque année, vous devez aussi vous concentrer sur une meilleure prévention des risques (...) et plus important encore, vous assurer que les tarifs des primes d'assurance sont adéquats", et cohérents avec les sommes à débourser pour les indemnisations et la reconstruction.
En effet, "si les prix sont trop bas et que le marché n'est pas rentable pour nos clients , avant même de passer par la réassurance, cela ne deviendra jamais rentable même en réassurant le risque", insiste le premier réassureur mondial.
La hausse des coûts pour les assurés pose la question de l'assurabilité de certains risques. Dans "des portions de territoires où la récurrence" des catastrophes devient trop importante , "les assureurs eux-mêmes se retirent", comme en Floride, relève Bertrand Labilloy, laissant alors les assurés sans solution.
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Re: Catastrophes naturelles et assurances
dans https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9e688b0250....... l'ouragan Hélène qui a balayé le sud-est des Etats-Unis et déjà causé au moins cinq milliards de dollars de pertes assurées selon les analystes d'AM Best.
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Re: Catastrophes naturelles et assurances
https://www.boursorama.com/patrimoine/a ... 0b7b444e3cIl faut s'attendre à des hausses de l'assurance habitation dans les années à venir
Boursorama avec LabSense •09/10/2024
Le prix de l’assurance habitation continue d’augmenter, et cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir. Un phénomène qui s’explique en partie par l’augmentation des catastrophes naturelles. Explications.
Une hausse de 7,2 % en une année
En 2024, selon les données du comparateur d’assurances Assurland, le tarif moyen d’une assurance habitation a atteint 243 €, contre 227 € en 2023, marquant ainsi une hausse de 7,2 %. Plusieurs facteurs expliquent cette hausse, dont l’augmentation des catastrophes naturelles et l’inflation. En effet, l’un des principaux moteurs de la hausse des assurances habitation est l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes. Inondations, sécheresses, tempêtes ou orages violents ont marqué l’année 2023, avec un coût global pour les assurances de 6,5 milliards d’euros. Cette somme, bien que légèrement inférieure à la facture record de 10,6 milliards d’euros en 2022, reflète l’intensification des catastrophes naturelles.
Des phénomènes extrêmes qui vont s’intensifier
Selon les experts, cette tendance est amenée à se renforcer dans les décennies à venir. Avec le changement climatique, les phénomènes extrêmes deviendront plus fréquents et plus intenses, entraînant une hausse des sinistres. Cette perspective est confirmée par la Caisse centrale de réassurance (CCR), qui estime que la sinistralité liée aux catastrophes naturelles en France pourrait augmenter de 40 % d’ici 2050 uniquement en raison des effets du climat. Si l’on ajoute l’évolution des biens assurés, la hausse pourrait même atteindre 60 %.
L’inflation des coûts de réparation
En parallèle des catastrophes naturelles, l’inflation contribue également à l’augmentation des primes d’assurance. Le coût des matériaux nécessaires pour les réparations après sinistre (toitures, menuiseries, plomberies, etc.) a subi une importante inflation. Cela a logiquement entraîné des réparations plus coûteuses, ce qui se répercute sur les contrats d’assurance. Résultat, les assurés devront payer environ 16 € de plus sur leur contrat d’assurance habitation en 2024. Selon Assurland, cette hausse portera le coût moyen à 243 €, avec une différence notable entre les types de logements : 180 € pour un appartement contre 297 € pour une maison. Cependant, cette augmentation n’est pas homogène selon les régions. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, par exemple, le coût moyen de l’assurance habitation atteint 280 €, tandis qu’en Bretagne, il est plus bas, autour de 198 €.
Une tendance à la hausse inéluctable
Mais ces montants ne prennent pas en compte les augmentations à venir. En effet, dès le 1er janvier 2025, la surprime liée au fonds d’indemnisation des catastrophes naturelles (fonds Barnier) sera revalorisée, passant de 12 à 20 %. Cela devrait entraîner une hausse supplémentaire d’environ 20 € pour un contrat moyen, comme le rapporte La Dépêche. Les projections pour les années à venir sont claires : les tarifs d’assurance habitation continueront à grimper. En plus de l’impact des catastrophes naturelles et de l’inflation, les assureurs doivent anticiper une aggravation de la sinistralité d’ici 2050. D’après France Assureurs, le coût total des sinistres liés aux catastrophes naturelles pourrait s’élever à 143 milliards d’euros sur la période 2020-2050.
perso mon assurance habitation est de 271 euro (appartement de taille moyenne), MACIF.
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Re: Catastrophes naturelles et assurances
donc une augmentation de 60 % ça ferait + 160 € par an environ soit environ 13 € par mois de plus d'ici 2050.energy_isere a écrit : ↑09 oct. 2024, 08:41
perso mon assurance habitation est de 271 euro (appartement de taille moyenne), MACIF.
Ca vous donne une idée de l'ordre de grandeur de la grosse catastrophe climatique qui va tous nous bruler, nous noyer, ou nous faire mourir de soif, en tout cas mourir dans d'atroces souffrances.
Et par curiosité, vous pensez que vous perdriez combien en revenu par mois si on devait supprimer tous les fossiles ?
Si c'est inférieur à 13€ par mois, je dirais volontiers que ce forum n'a aucune raison d'exister sur ce non-sujet.
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Re: Catastrophes naturelles et assurances
Ah sisi, car c'est grace à ce forum que la transition vers une société sans fossile se sera bien déroulée, avec une conséquence de moins de 13€ par mois

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Re: Catastrophes naturelles et assurances
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... c.N2220103L'ouragan Milton pourrait coûter $60 mds aux assureurs et faire grimper la réassurance, selon RBC
L'ouragan Milton qui approche de la côte ouest de la Floride pourrait entraîner 60 milliards de dollars (54,71 milliards d'euros) de pertes assurées, déclenchant une hausse des tarifs de la réassurance en 2025 susceptible de faire grimper les actions de certains groupes du secteur, estime une note de RBC Capital publiée mercredi.
REUTERS 09 octobre 2024
L'ouragan, repassé mardi en catégorie 5 sur l'échelle de Saffir-Simpson, la plus élevée, devrait toucher terre tard mercredi ou tôt jeudi près de la baie de Tampa et pourrait devenir l'un des plus destructeurs à avoir jamais frappé le Sud-Est des Etats-Unis, qui se remet encore des ravages causés par l'ouragan Helene il y a moins de deux semaines.
Plus d'un million de personnes vivant dans les zones côtières ont reçu un ordre d'évacuation.
Le montant évalué serait similaire à celui du coût de l'ouragan Ian, qui a a balayé la Floride fin septembre 2022, selon les analystes de RBC, qui ajoutent que cette estimation pour Milton devrait être "très gérable".
"Le marché semble tabler sur un impact similaire à celui de l'ouragan Ian, soit une perte de 60 milliards de dollars pour le secteur en 2022", écrivent les analystes de RBC.
Ian avait balayé la Floride fin septembre 2022, se classant au deuxième rang des ouragans les plus coûteux de l'histoire pour le secteur, selon le Swiss Re Institute, qui fournit des recherches sur l'assurance.
Les assureurs et les réassureurs - qui assurent les assureurs - ont réagi à l'augmentation des pertes dues aux catastrophes naturelles ces dernières années en augmentant les tarifs et en excluant les activités à haut risque.
"De meilleures conditions pour les contrats de réassurance, une plus grande diversification des revenus et des réserves plus importantes devraient permettre au secteur d'être en meilleure position qu'auparavant", indiquent les analystes de RBC.
Mardi, Barclays a estimé dans une note que l'ouragan Milton pourrait peser sur les résultats des réassureurs européens, particulièrement ceux de Scor.
Les actions des réassureurs Swiss Re et Munich Re ainsi que de Lloyd's of London, Beazley, Hiscox et Lancashire ont reculé cette semaine à l'approche de Milton, alors que certaines d'entre elles avaient récemment atteint des niveaux record en Bourse grâce à des bénéfices importants.
"Ce n'est qu'une question de temps avant que les actions ne regagnent le terrain perdu, car les perspectives d'une tarification plus stricte lors des prochains renouvellements (de polices) s'installent", a ajouté RBC.
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Re: Catastrophes naturelles et assurances
La consultation publique sur la modernisation du cadre réglementaire sur les milieux hydriques et les zones inondables soulève de vives inquiétudes dans le milieu municipal. Il est essentiel de mettre les citoyens visés au centre des actions à poser. Dans le Grand Montréal, plus de 15 000 propriétés se retrouveront en zone inondable lors de l’entrée en vigueur du futur cadre réglementaire, soit plus du double du nombre actuel de propriétés. Le tout pour une valeur foncière de près de 10 milliards de dollars.
(…)
Lorsque nous écoutons les préoccupations exprimées par les citoyens, nous constatons que la dépréciation potentielle de la valeur foncière des propriétés vient en tête de liste. L’évolution de la valeur foncière ne sera pas uniquement influencée par la future réglementation, mais par un ensemble de stratégies et de mesures publiques et privées. Au-delà des normes à adopter, la modernisation du cadre réglementaire constitue un tournant dans la gestion des risques d’inondation au Québec.
Il y aura un avant et un après. Et, pour les citoyens, nous devons nous assurer de minimiser l’impact de ce changement sur la valeur de leur bien le plus précieux.
Quelles stratégies adopteront les prêteurs hypothécaires et les assureurs ? Comment évolueront les règles encadrant l’indemnisation publique lors des sinistres ? Quelles ressources seront consacrées à une juste relocalisation pour les secteurs les plus exposés ? Comment sera soutenue la rénovation résiliente du cadre bâti ? Construirons-nous de nouveaux ouvrages de protection contre les inondations pour les secteurs où il s’agit de la seule option réelle ?
Les réponses à ces questions sont intimement liées aux choix réglementaires en cours, ainsi qu’aux programmes et mesures qui devront les accompagner. Le ministre Benoit Charette s’était d’ailleurs engagé le 11 juin 2024, lors du lancement de la consultation publique, à mettre en place de tels programmes et mesures.
Nous demandons au ministre de respecter cet engagement le plus rapidement possible. Des mesures sont déjà incluses dans le Plan de protection du territoire face aux inondations 2020-2025 du gouvernement du Québec. Elles doivent maintenant être ajustées pour tenir compte des changements apportés par la modernisation réglementaire.
Nous avons besoin d’un nouveau cadre réglementaire en matière de gestion des risques d’inondation.
(…)
Les cosignataires : Valérie Plante, mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal ; Stéphane Boyer, maire de Laval ; Mathieu Traversy, maire de Terrebonne ; Martin Damphousse, maire de Varennes ; Denis Martin, maire de Deux-Montagnes ; Guy Pilon, maire de Vaudreuil-Dorion ; Pascal Quevillon, maire d’Oka ; Sonia Fontaine, mairesse de Pointe-Calumet ; François Robillard, maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ; Pierre Charron, maire de Saint-Eustache ; Benoît Proulx, maire de Saint-Joseph-du-Lac ; Alain Dubuc, maire de Beauharnois ; Normand Grenier, maire de Charlemagne ; Sébastien Nadeau, maire de L’Assomption ; Nicolas Dufour, maire de Repentigny ; Éric Allard, maire de Châteauguay ; Éric Westram, maire de Rosemère ; Chloé Hutchison, mairesse de Hudson ; Émilie Thuillier, mairesse d’Ahuntsic-Cartierville ; Doug Hurley, maire de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève ; Dimitrios Beis, maire de Pierrefonds-Roxboro ; Paola Hawa, mairesse de Sainte-Anne-de-Bellevue ; Julie Brisebois, mairesse de Senneville ; Danie Deschênes, mairesse de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot ; Daniel Martel, maire de L’Île-Cadieux ; Michel Bourdeau, maire de Terrasse-Vaudreuil
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Re: Catastrophes naturelles et assurances
https://www.lapresse.ca/actualites/poli ... ctiles.phpLa députée caquiste de Mirabel, Sylvie D’Amours, a fermé son bureau de circonscription pour une durée indéterminée en raisons « d’enjeux de sécurité », liés notamment au débat entourant les nouvelles cartes de zones inondables proposées par son gouvernement. Selon les policiers, a-t-elle expliqué, des projectiles auraient été tirés avec une arme à air comprimé. Dans une publication, la députée fait un lien entre cette situation et le débat entourant la modernisation des règles encadrant les zones inondables. Au total, 77 000 logements pourront être touchés par la nouvelle réglementation, soit trois fois plus qu’actuellement, a annoncé Québec en juin. Les maisons de certains propriétaires ne vaudront plus rien, craignent des élus municipaux.
— Charles Lecavalier, La Presse
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Re: Catastrophes naturelles et assurances
lire : https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 3c7e2b5b55Risques, assurances : quelles leçons tirer des inondations catastrophiques récentes en Europe ?
Le Cercle des économistes •04/11/2024
Les dramatiques inondations de Valence, en Espagne, tout comme les récentes inondations du sud de la France, incitent à réfléchir sur les catastrophes naturelles, leurs tendances et les moyens de les couvrir. De cette réflexion, Philippe Trainar tire quatre leçons principales.
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