D'abord, une "généralisation de ce genre de situations" est peu probable, car il y a peu de présence humaine en zone arctique et péri-arctique, là où le réchauffement le plus fort est attendu en raison de l'amplification polaire.Birdy a écrit :Ecologie : Shishmaref, le village qui fondCharles Müller a écrit :PS : "attentiste" ne signifie d'ailleurs rien, je pense simplement que la compréhension climatique ne permet pas en l'état de peser très lourd dans des prises de décision énergétiques. Certainement pas si ces décisions sont lourdes de conséquences pour les populations concernées.
Pour certains, c'est l'absence de décisions qui est lourd de conséquences. Doit-on attendre une généralisation de ce genre de situations pour que tu deviennes triplement actif ?
Ensuite, il faut regarder à deux fois les annonces. L'exil des habitants de Tegua (Vanuatu) pour cause (anthropique) de hausse des mers et des cyclones était par exemple un hoax : http://www.climat-sceptique.com/article-2373562.html
Dans le cas des communautés inuits de l'Alaska, les reportages mentionnent qu'il y a déjà eu des déplacements de la sorte dans les années 1950, ce qui tend à indiquer que le phénomène n'est peut-être pas si rare localement (avant, la plupart des Inuits étaient nomades de sorte que ce genre de pb n'existait pas vraiment).
Enfin, à supposer que les conditions climatiques globales (et non synoptiques locales) expliquent le problème, nous sommes là dans un cas de figure que je décris : une conséquence négative locale dont la solution suppose la solidarité. Cette conséquence négative doit être mise en balance avec le reste : la douceur est-elle vraiment "catastrophique" pour l'Alaska, le Canada, la Sibérie... ou a-t-elle aussi des conséquences positives dans ces zones ?