Salut à tous,
GillesH38
pour le moment, ça n'empeche pas la population de croitre de 1,5 % /an.... .
La démographie humaine est en passe d’atteindre un pic (transition démographique) ; l’accroissement général est surtout due à un vieillissement de la population mondiale (moins de mort = plus de vivants) consécutif aux progrès de la médecine ; le taux de natalité lui chute. A terme (PO ou pas), la population est condamnée à baisser (non seulement à cause des limites physiques de la planète et de ses ressources, mais aussi par la réforme des mentalités (occidentalisation)).
Une certitude : la population ne se stabilisera pas ; il n’a d’ailleurs jamais existé de population humaine stable. La pop humaine est en éternel déséquilibre (ça monte ou ça descend, alternativement) ; seule une étude sur une période donnée permet de dégager des tendances (haussières ou non).
Il est vrai que ça se passe surtout hors des pays industrialisés : mais quand on voit ce que consomme les habitants des PI, il vaut mieux que leur population n'augmente plus....
Même si la natalité y est très faible (insuffisante pour assurer le renouvellement de la population) et que la pop est en décroissance démographique virtuelle (effective hors immigration et hors vieillissement de la pop), le vide démographique créé entraînerait (si poursuite de l’ère du pétrole) une immigration de peuplement (partiellement en court actuellement) plus intensive. La nature ne supportant pas le vide, le « désert » démographique créé par la dénatalité et le dépeuplement occidentaux, serait compensé par l’afflux d’une pop extra occidentale (qui se convertirait à terme à notre mode de vie).
Le capitalisme crée un vide en hommes (dénatalité) et pour survivre (se perpétuer), il a besoin d’un afflux important en forces vitales extérieures (un peu à la manière d’un trou noir : qui attire et absorbe la matière extérieure sans limite et en continu pour la faire disparaître finalement dans une autre dimension) ; donc pas de diminution de la pop des Pays Industriels immédiate ou prochaine ; toutefois pas tant que le PO (ou une autre cata) ne sera pas passé par là.
Iguane
Pour éviter des souffrances à nos descendants (et probablement aussi à nous-mêmes d'ici peu), ne vaudrait-il pas mieux faire beaucoup plus que d'écrire sur Oléocène ? Mais quoi ? C'est pas non plus en roulant à vélo et en installant des toilettes sèches, comme le dit Tanguy Lien que 3 douzaines de pelés vont amener l'épanouissement général du bonheur parmi l'espèce humaine et l'intégration harmonieuse de ladite espèce dans la biosphère planétaire.
Non, perso, je ne pense pas que nous arrivions à changer le monde (même si nous nous devons d’essayer) ; à moins d’une ou deux catastrophes marquantes et traumatisantes qui éventuellement entraîneraient une certaine prise de conscience et un sursaut salvateur, je ne vois pas comment nous influerions sur le court des choses. Toutefois, si nous ne pouvons pas changer le monde, ni empêcher les cata de survenir, nous pouvons agir sur ce sur quoi nous avons directement de l’influence : nos existences (changer nos comportements, notre façon de percevoir les choses et nous préparer à supporter le choc à venir pour y « survivre », ou tout du moins pour le passer sans trop de casse.)
Pourquoi j'écris sur Oléocène plutôt que de regarder la TV, alors ? Bah, c'est plus intéressant…
Trop tard Néo, tu as pris la mauvaise pilule

Tu as raison et tu as fait le bon choix ; mieux vaut affronter la réalité et s’y préparer que d’enfoncer sa tête dans le sable en attendant de tout se prendre dans la gueule, sans rien comprendre à ce qu’il t’arrive. Le mieux que nous puissions faire si nous ne parvenons pas à empêcher le pire, c’est de transmettre aux générations futures les connaissances indispensables à leur survie et à leur adaptation à un monde « nouveau ».
Bah ! Iguane, on passe tous par cette phase de blues ; il faut dire que tout ça est tout de même difficile à digérer, d’autant plus que l’on est en général assez mal soutenu par notre entourage (qui ne comprend pas).
Le seul remède au cafard c’est d’essayer de relativiser et de profiter au mieux de l’instant présent (profiter des siens, des moments privilégiés, etc.) La solution, c’est peut être aussi d’extérioriser tout ça et de l’incarner dans quelque chose de constructif : comme par exemple réorganiser sa vie de manière plus « authentique » et épanouissante, tout en préparant l’alternative.
Perso, j’ai appris à aller à l’essentiel et à ne plus me prendre la tête pour des broutilles ; s’il y a une leçon a retenir de tout ça c’est, je pense : retourner aux valeurs essentielles et se préparer activement (pour nous et pour ceux qui viendrons après nous) et toujours aller de l’avant.
Ceci n’est bien sure que mon point de vue et il n’engage que son auteur
