Récemment écoutant à la radio une émission sur les volcans, il était conté qu'il y a 2,2 milliards d'années la planète était couverte de glace. C'est un phénomène qui s'auto-entretenait puisque plus il faisait froid, plus il y avait de la glace, plus le rayonnement solaire était réfléchi, plus il faisait froid...
au final ce sont les volcans qui auraient sorti la planète de cette ornière, merci à eux.
Bien sûr, ça m'évoque le phénomène inverse, en cours en ce moment : plus il fait chaud, plus les poles fondent, plus le globe absorbe de la chaleur.
Certes, il y a beaucoup moins de soleil qui tape sur les pôles.
Je me demande déjà si l'ampleur de la rétroaction positive (et celle-là seule) a été estimé de manière très grossière. Par exemple +1°C avec d'autres causes fait +0,5°C (c'est certainement exagéré) par réduction de la surface blanche, qui génère elle-même +0,25°C....et ouf, la suite est convergente (à +2°C).
Dans les deux sens, chaud ou froid, je dis que la planète est mal fichue...à moins que ce ne soit carrément la physique de l'eau...puisque une surface d'eau ne possède pas de rétroaction négative aux évolutions de température, un phénomène de refroidissement de glace ou de réchauffement de liquide s'auto-entretien (l'océan absorbe beaucoup le rayonnement, on va y revenir).
La planète est aussi carrément mal fichue de réfléchir la lumière aux pôles, là où il fait déjà le plus froid, alors qu'une surface noire ne serait pas de refus! Elle organise clairement l'accentuation des inégalités de températures! On parle des pôles comme "climatiseurs " de la planète mais ils sont franchement mal positionnés.
Sur le réchauffement, il y aurait d'autres rétroactions positives ( libération de méthane, combustion de forêts, etc...la fonte des pôles ayant un potentiel limité) et pas beaucoup de négatives, ce qui est inquiétant. D'une certaine manière, la planète recèlerait plein de "bombes à retardement" qu'un début de réchauffement pourrait enclencher pour faire encore plus de réchauffement.
Or donc, pourquoi par le passé, un phénomène naturel initial (lequel par contre? Je ne sais pas trop. J'ai pensé à un gros volcan en haute latitude qui épand de la poussière qui assombri les glaces des poles. ) n'aurait pas fait un début de réchauffement et déclenché de lui-même cet emballement sans fin ? Le fait que ce ne se soit pas produit tend donner des arguments pour se rassurer sur la possibilité d'un emballement, sachant qu'il y a beaucoup d'incertitudes à ces scénarios évoqués (notamment le méthane).
Mais on ne sait pas... alors il se peut bien aussi qu'il y ait un emballement. Supposons que ça arrive un de ces jours vers 2045 (plus ou moins 10 ans), qu'on remarque un +0,1°C par an, c'est la panique. Imaginons qu'on soit assez intelligents pour se dire d'une part qu'on fait plein de trucs futiles et que serait bien d'arrêter (faire du tourisme sur d'autres continents, travailler à 50km de chez soi à des choses plus moins utile, etc), et d'autre part on va consacrer les énormes moyens de l'industrie, libérée de productions futiles à un truc qui paraît vital : limiter l'emballement des températures, qui menacerait à court terme l'agriculture et donc la vie humaine entre les 50ème parallèles.
Comme le forçage dur réchauffement du aux GES n'est "que" de 3-4W/m² (fois le nombre de m² de la terre), il "suffirait" de renvoyer des millions de kW vers l'espace. Une surface sombre entre les tropiques actuellement absorbe de l'ordre 500W, si on la change en une blanche, on doit tomber à moins de 50W. ça reste à être multiplié par des millions de km² , olà juste une toute petite partie de la surface pas tout sinon on va refroidir trop,
mais on a fait pire avec les moyens industriels (du moins je crois, tout ça reste à calculer...j'ai fait quelques calculs partant de la production mondial actuelle d'aluminium, il y en a assez en tout cas)
Renvoyer le soleil, cela s'est fait à petit échelle pour un refroidissement local . Voir cet article sur le fait de peindre en blanc les montagnes noires au Pérou , le glacier blanc ayant laissé la place à la roche avec le réchauffement :
https://blog.viventura.fr/au-perou-pour ... s-de-blanc
très bonne initiative à mon avis, d'autant plus qu'on s'applique à mettre des produits biodégradables, ce qui risque ne pas être le cas en géoingénieurie.
(C'est cher à 1 $ pour 2 m² et la peinture tient 2 ans. )
Souci : il n'existe pas beaucoup à l'état naturel de surface sombre terrestre entre les tropiques.
Albdédo du sol :

Comme il y a plus ou moins de nuages, une partie de la surface du globe a moins d'énergie qui parvient au sol, surtout sur les continents :
Ces 2 derniers graph sont issus de
cette page intéressante, où l'on voit au passage, figure 6 "rayonnement terrestre vers l'espace" que le Sahara est un endroit qui émet beaucoup de chaleur, il sert de climatiseur en quelque sorte (probablement bien plus efficaces que les pôles). Avec un réchauffement, on peut supposer que les déserts/climatiseurs "naturels" vont se multiplier, s'étendre, comme rétroaction négative, dans le bon sens pour la régulation de température, mais au détriment des espèces végétales et animales qui s'agitent sur terre, la notre en tout premier lieu évidemment.
Les endroits qui absorbent beaucoup la chaleur, on le voit, ce sont surtout les océans entre les tropiques, et il sera difficiles de les blanchir.
Cherchant quelques infos, je tombe là dessus :
https://www.futura-sciences.com/planete ... ses-23293/ : le congrès des géoingénieurs dit qu'il vaut largement mieux réduire le CO2 et que la géoingénieure est trop incertaine (c'est du moins ce qu'en retient le journaliste). Certes je suis complètement d'accord, mais on ne le fait pas et on ne manque pas de charbon et de gaz. Au pied du mur dans quelques décennies si cet emballement a lieu, si reste encore une organisation sociale et économique, et que c'est la panique, et surtout n'ayant rien à perdre, la géoingénieurie sera peut-être mise en oeuvre. D'où le présentes réflexions.