une anecdote ordinaire du débat climatique : un article s'appuyant sur des données incertaines
Toutes les données sont incertaines en science, non? La question est bien entendu le niveau de l'incertitude.
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Je n'ai pas lu ceci dans l'article.sur es arguments à la validité douteuse (comme si la simple comparaison des temps prouvait la causalité)
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Indépendamment de quoi?et sur des modèles toujours pas validés indépendamment
"Les médias", franchement tu accordes beaucoup d'influence au blog de Sylvestre Huet.survendu par ses auteurs et repris en choeur par les médias, et hop, le bon peuple qui n'a jamais participé à une controverse scientifique avale ça et présente ça comme une nouvelle "preuve" établie par les scientifiques.
Disons d'un point de vue popperien qu'elle ne réfute pas l'idée.GillesH38 a écrit :Je ne vois juste pas très bien en quoi ça apporte plus un élément de preuve supplémentaire que c'est le CO2 qui a provoqué majoritairement le réchauffement.
Les deux sont certes corrélés, mais dans une boucle de rétroaction, il faut aussi que le réchauffement provoque une augmentation de CO2, sinon ça ne marche pas.
Je ne saisis pas très bien ton raisonnement. Si l hausse du CO2 n'est pas provoqué par un réchauffement, elle n'augmente pas es températures.? Tu n'es pas très explicite.
Donc qu'est ce qui permet de dire que le rôle du CO2 a été prédominant par rapport aux autres causes de chauffage (les forçages orbitaux, les rétroactions du à l'albedo des surfaces glacées, et les variations de circulation thermohaline ) ?
je vois toujours pas où est la preuve, et quand on regarde le détail des courbes, on a plutot l'impression que c'est la circulation océanique qui est le principal moteur des variations, et le CO2 surtout un traceur : y a des tas de fois où la température s'est mise à varier en sens inverse du CO2 (par exemple après - 8000 , la température moyenne a baissé alors que le CO2 continuait à augmenter), et il y a des evènements de réchauffement soudains genre Dansgaard-Oeschger qui sont inexplicables par le CO2.[/quote]
Les variations de la circulation thermohaline jouent sur les échanges énergétiques de surface, quel effet ont-elles sur la balance énergétique; Quel mécanisme proposes-tu? La thèse défendue parles auteurs est-elle que le CO2 est la seule explication aux variations de températures?
Curieux que pour juger la fiabilité de l'étude, tu ne te plonges pas dans l'étude elle-même mais dans reproduit les propos d'un polémiste controversé: Exemplec'est un indicateur indirect de températures : comme on a des thermomètres précis que depuis quelques siècles, et qu'en Europe, pour avoir la température des paléos climats , on a besoin d'indicateurs indirects : cernes d'arbres, pollens, sédiments organiques, "plus ou moins" corrélés à la température moyenne. Bien évidemment, il y a plusieurs problèmes potentiels : ça peut être influencé par quelque chose d'autre (pluviométrie, voire .... CO2 !), et la répartition spatiale est aussi forcément fragmentaire.
Pour avoir une idée, regardez dans le détail les 80 proxies utilisés dans l'étude, ça fait un peu peur sur la "précision" de la chronologie
http://wattsupwiththat.com/2012/04/07/s ... s-tricksy/
Ce qui est vraiment fascinant dans ce débat, c'est le niveau de certains arguments.Maintenant que je sais que bien avant nous, les dinosaures ont déconné en pétant à tout va et rechauffé le climat avec du methane, sans se faire inquiéter avant que ciel ne leur soit tombé sur la tête, on peut bien se permettre de se la péter en brûlant tout le gaz qu'on veut