Re: Réchauffement climatique, perception du grand public.
Publié : 22 août 2023, 11:56
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://www.oleocene.org/phpBB3/
La canicule pas en une du jour ?GillesH38 a écrit : ↑22 août 2023, 11:56La une de El Pais
https://elpais.com
y a rien qui vous surprend ?
Ce qui veut dire que les canicules se sont beaucoup multipliées en Espagne et cet été je crois qu'ils ont été particulièrement servis, en accord avec le RCA.
je ne vois pas pourquoi ce pessimisme. On n'aura qu'à leur expliquer que les consommations auxquelles ils renoncent, c'était caca, et que c'est bien mieux si ils ne peuvent plus se les offrir, et tout va bien se passer, c'est sûr.Olivier Babeau
@OlivierBabeau
Le plus grand problème de la transition écologique est qu’elle implique la fin pour les classes moyennes d’un certain style de vie, de certaines consommations. Et quand elles vont s’en apercevoir, elles ne seront pas d’accord du tout du tout, et voteront en conséquence. Les gilets jaunes n’étaient qu’un apéritif.
https://www.tf1info.fr/environnement-ec ... 69114.htmlLa démographie est-elle la première cause du dérèglement climatique, comme l'affirme Nicolas Sarkozy ?
par Thomas DESZPOT le 8 septembre 2023
Après son récent passage sur le plateau de TF1, Nicolas Sarkozy poursuit une tournée dans les médias, avec notamment une escale sur France 5. L'occasion pour l'instigateur du Grenelle de l'environnement en 2007 d'évoquer la question du dérèglement climatique.
Un terme qui dérange l'ancien chef de l'État, estimant que le climat n'a jamais été "réglé" dans l'Histoire. En plateau, il a développé des idées présentées dans son dernier ouvrage et expliqué pourquoi le "dérèglement démographique" constituait à ses yeux un problème central. Soit la "première cause du dérèglement climatique", comme il l'écrit dans son récent essai. Des propos que contestent vivement les experts du climat.
Une analyse trompeuse sur un fond de vérité
Avant toute chose, certains rappels historiques de Nicolas Sarkozy se révèlent justes. Comme il l'explique, la population mondiale a bel et bien connu une progression majeure depuis son année de naissance (1955) : de 2,5 milliards d'habitants, notre planète est passée à environ 8 milliards aujourd'hui. Une croissance démographique qui est en effet unique dans l'histoire de l'humanité. De la même manière, il est exact que la population de l'Afrique devrait doubler à l'horizon 2050, pour atteindre approximativement 2,5 milliards d'habitants.
Néanmoins, l'ancien président fait bondir les spécialistes du climat lorsqu'il met en avant la démographie en la présentant comme une cause centrale du dérèglement climatique. Également interrogé par France 5, le chercheur et membre du Giec François Gemenne a tenu à souligner que l'on ne se trouve plus "dans une logique de bombe démographique comme on a pu le croire à la fin du siècle dernier". Et ce, "même si la croissance démographique pose des problèmes à certains endroits, en matière notamment de disponibilité des ressources".
Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), dans son rapport annuel, a récemment rappelé que le Giec est très clair : "La hausse du produit intérieur brut (PIB) par habitant et la croissance démographique seraient les deux principaux facteurs d’émissions liées à la combustion d’énergies fossiles ces dix dernières années". Des projections qui "ne dépendent pas uniquement de la taille de la population". Partant du constat que "la croissance du PIB par habitant excède les gains d’efficacité", on observe "le rôle déterminant des habitudes de consommation dans les émissions". C'est également ce que martèle François Gemenne : "Il est important de bien délier les questions de démographie et de climat", lance-t-il. "C'est avant tout la manière dont nous avons organisé notre économie dans les pays industrialisés qui est en cause."
L'UNFPA ajoute pour sa part qu'en "règle générale, les personnes aisées, qui peuvent consommer davantage, produisent plus d’émissions et ont un impact autrement important sur les changements climatiques. Or ces personnes ne représentent qu’une faible proportion de l’humanité." Certains chiffres illustrent de manière limpide ces analyses : "Sur 8 milliards d’individus, environ 5,5 milliards gagnent moins de 10 dollars par jour, une somme globalement insuffisante pour consommer significativement et contribuer réellement aux émissions", glisse l'institution en faisant référence aux travaux des spécialistes de climat.
Une remise en cause de nos modes de vie
Le Giec, dans son dernier rapport, soutient que "la vulnérabilité des écosystèmes au changement climatique sera fortement influencée par les modèles de développement humain passés, présents et futurs, y compris la consommation et la production non durables, les pressions démographiques croissantes et l'utilisation et la gestion non durables persistantes des terres, des océans et de l'eau". La démographie, on le constate, est citée et constitue l'un des facteurs à prendre en considération. Pour autant, ce sont en priorité nos modes de vie qui sont pointés du doigt.
Les experts du climat mettent d'ailleurs en garde contre les discours qui pointent du doigt l'impact prépondérant des pays émergents, dont la croissance démographique mettrait en péril notre avenir. "Faire porter la responsabilité du changement climatique aux plus pauvres et, pire encore, aux Africains, est le summum de l’immoralité et de l’indécence", a réagi le climatologue et auteur du Giec Christophe Cassou, à la suite de l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy. Quand l'ancien pensionnaire de l'Élysée s'inquiète des projections démographiques du Nigéria (qui pourrait devenir le 3ᵉ pays le plus peuplé du monde en 2050), les scientifiques appellent à la mesure.
Si l'on se penche sur la moyenne des émissions de CO2 par habitant, on constate que le Nigéria est bien loin des États du Golfe, de l'Australie ou des États-Unis. Le pays d'Afrique de l'Ouest est en effet classé à la 174ᵉ place (sur 217) en 2021. Du côté de Lagos ou Abuja, les grandes villes nigérianes, un habitant émet en moyenne 22 fois moins de CO2 qu'un Canadien, 13 fois moins qu'un Japonais et 7 fois moins qu'un Français. "C'est le mode de développement plutôt que la démographie qui est la clé", assurait en 2016 le climatologue Jean Jouzel. Il réagissait à l'époque aux propos du même Nicolas Sarkozy, qui assurait déjà que le "plus grand choc mondial" n'était pas climatique, mais démographique.
energy_isere a écrit : ↑10 sept. 2023, 14:48La démographie est-elle la première cause du dérèglement climatique, comme l'affirme Nicolas Sarkozy ?
"Sur 8 milliards d’individus, environ 5,5 milliards gagnent moins de 10 dollars par jour, une somme globalement insuffisante pour consommer significativement et contribuer réellement aux émissions", glisse l'institution en faisant référence aux travaux des spécialistes de climat.
J'ai plus confiance dans les actuaires des assurances que dans des scientifiques multidisciplinaires.Le coût pourrait doubler en 30 ans» : quels effets du réchauffement climatique sur les assurances ?
Grêle, sécheresse, tempêtes… Le réchauffement climatique bouscule le secteur de l’assurance. De quoi accroître le montant des indemnisations et faire grimper les cotisations.
Sur une prime moyenne annuelle d’environ 350 € (en hausse de 5 % en moyenne en janvier 2023), le climatique pèse autour de 45 €, calcule Cyrille Chartier-Kastler, le fondateur du cabinet de conseil Facts and figures. Ce montant croît chaque année de 5 à 10 €, ce qui contribue à une hausse de 2 % du tarif global. L’assurance habitation reste pourtant déficitaire pour certains opérateurs.
À l’avenir, la facture pourrait être encore plus salée. Les principaux aléas climatiques ont totalisé 74 milliards de 1989 à 2019, observe Franck Le Vallois. Sur les trente prochaines années, ce coût pourrait doubler. Et les primes dédiées tripleraient dans le monde, selon Ludovic Subran, chef économiste chez Allianz. De quoi bousculer l’assurance, fondée sur la mutualisation des risques. En Californie, devant la multiplication des incendies, des assureurs se retirent du marché, par crainte de faire défaut.
tu arrives à comprendre ça, Phyvette ?le pourtour méditerranéen résiste à la baisse des prix. « Le soleil et la mer attirent toujours même si on ne sait pas jusqu’à quand », affirme Delphine Morgant, agente immobilière chez IAD à Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône).
Pour les vacanciers, le soleil et la chaleur est un gage de bonnes vacancessupert a écrit : ↑24 sept. 2023, 14:11J'habite dans le sud et j'ai toujours apprécié et bien résisté à la chaleur. Et bien je passe le moins de temps possible chez moi l'été et j'envisage d'acheter un terrain de loisir en Lozère afin de me poser au frais lors des canicules récurentes.
Si les choses se confirment voir s'empirent, il y aura fatalement une baisse de l'attrait du sud.