Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.
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ni chaud ni froid
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par ni chaud ni froid » 30 avr. 2013, 15:59
On supprime l'agriculture et on importe tout mais je ne sais pas avec quoi on va payer... Au moins comme ça c'est 0 pollution.
1. Le secteur céréalier est certes exportateur, et la france squatte
les premiers rangs en terme de bcp de productions agricoles. Il y a donc de la marge (un peu) avant de ne plus nourrir les français. En revanche je t'accorde que ces productions sont possibles en partie grâce aux produits phytos et aux importations (soja, notamment, pour l'élevage).
2. Il s'agit d'un
moratoire de deux ans.
Accessoirement, une partie des plantes survivent mieux avec des abeilles.
lock-out pending...
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kercoz
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par kercoz » 30 avr. 2013, 17:30
ni chaud ni froid a écrit :On supprime l'agriculture et on importe tout mais je ne sais pas avec quoi on va payer... Au moins comme ça c'est 0 pollution.
1. Le secteur céréalier est certes exportateur, et la france squatte
les premiers rangs en terme de bcp de productions agricoles. Il y a donc de la marge (un peu) avant de ne plus nourrir les français.
C'est un effet d' optique .
Nous sommes déficitaire en terme de protéine ...en grande partie a cause des carnivores ( 71% des produits fourragés sont importés , meme si plus de la moitié des sols sont consacrés a l' animal).....maintenant qu' on vend du lait à la chine ( du moins ils construisent une usine en bretagne ..), ça risque pas de s'inverser , meme s' il est probable que la viande sera moins accessible.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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par akochan » 30 avr. 2013, 19:23
j'ai lu qu'on pourrait continuer à les utiliser sur blé à l'automne, sur les betteraves et pour les serres en cas de forte infestations.
Ce qui me satisfait en tout cas, c'est que c'est une mesure européenne et il n'y aura pas de distorsion de concurrence.
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energy_isere
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par energy_isere » 13 juin 2013, 09:30
Expertise de l’INSERM : les conséquences néfastes des pesticides pour la santé sont désormais officiellement reconnues par la recherche française.
13 Juin 2013
Suite à la lecture de l’expertise collective « Pesticides et santé » de l’INSERM (1), Générations Futures exhorte les pouvoirs publics à prendre des mesures fortes et rapides pour réduire l’usage des pesticides et exclure les plus dangereux d’entre eux.
Contexte. L’INSERM rend publique ce jour (une restitution est prévue aussi cet après-midi à l’Assemblée Nationale) une expertise collective (2) menée sur le thème « Pesticides et santé ». Ce document vise à répondre à la demande de la Direction Générale de la Santé concernant les effets des pesticides sur la santé. Ce travail s’appuie sur les données issues de la littérature scientifique disponible et internationale en date du premier semestre 2012.
Présentation des résultats. Générations futures salue ce rapport qui vient confirmer le message que l’association diffuse depuis plus de 10 ans à savoir l’existence de multiples études scientifiques montrant des présomptions réelles de lien entre l’exposition aux pesticides et de nombreuses pathologies graves.
Le rapport de l’Inserm confirme en effet des « présomptions fortes ou moyennes » de lien entre l’exposition à des pesticides et : Lymphome Non Hodgkinien (LNH), cancer de la prostate, myélomes multiples, leucémie, Parkinson, Alzheimer, divers troubles cognitifs et des impacts sur la fertilité et fécondabilité.
Pour d’autres pathologies, même si les liens semblent moins nets pour les scientifiques pour cause de pathologies souvent moins répandues et moins étudiées (comme le SLA (3)), il existe des données françaises très significatives comme dans le cas des tumeurs cérébrales (risque multiplié par 3) ou des méta analyses montrant des excès de risques significatifs de plus de 80% dans le cas de la SLA. Notre conclusion sur ce point est que les scientifiques se sont livrés à une analyse relativement prudente de la littérature scientifique.
« Après que Générations Futures ait tiré la sonnette d’alarme sur la dangerosité des pesticides notamment en diffusant les résultats de très nombreuses études scientifiques réalisées dans le monde sur ce sujet ou lors de notre congrès de mars 2012 (4), nous nous félicitons aujourd’hui de cette publication qui montre clairement le rôle joué par l’exposition à des pesticides dans la survenue de pathologies chroniques extrêmement graves comme le Lymphome Non Hodgkinien, le cancer de la prostate, les myélomes multiples, la maladie de Parkinson, des troubles de la fertilité etc. » déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.
.............
en entier :
http://www.generations-futures.fr/pesti ... se-inserm/
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par Raminagrobis » 17 nov. 2013, 22:24
Lien Une chose qu'on ne dit hjamais à propos des pesticides : les agriculteurs en utilisent netteent moins qu'avant !
Intéressant quand même qu'on fasse tant de bruit sur les risques des pesticides et qu'on passe sous silence une info comme celle là

Toujours moins.
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par duckrichard » 18 nov. 2013, 07:24
Avant on utilisé une particule en masse.
Maintenant on utilise un cocktail cad plusieurs pesticides conjointement, législation oblige.
On ne peut plus utiliser une particule en masse mais on fait ce qu'on peut pour resté efficace.
Quel solution est la meilleur ?
Apparemment les abeilles préféraient avant
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par energy_isere » 04 déc. 2013, 09:49
La sécurité sanitaire des aliments remise en cause par les résidus de pesticides
29 novembre 2013 | Actu-Environnement.com
Si la sécurité sanitaire des denrées d'origine animale est satisfaisante, le taux de non-conformité des produits végétaux est en revanche préoccupant. En cause ? Les pesticides.
Le ministère de l'Agriculture a publié le 21 novembre le bilan des plans de surveillance et de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments mis en œuvre au cours de l'année 2012.
"La très grande majorité des 400.000 analyses a donné des résultats conformes au regard des seuils de contamination fixés par les réglementations européenne ou française, au delà desquels les produits sont considérés non conformes car pouvant présenter un danger pour la santé humaine", indique la Direction générale de l'alimentation, en charge des contrôles.
Le taux de conformité des plans réglementaires varie effectivement de 98,9% à 100% pour la production animale. En revanche, il tombe à 88,4% en ce qui concerne les résidus de produits phytosanitaires dans les productions végétales. En dehors de certaines non-conformités ponctuelles touchant les produits d'origine animale, comme la radioactivité constatée chez les sangliers du nord-est de la France, c'est bien la question des résidus de pesticides dans les fruits et légumes qui est au cœur de la sécurité sanitaire de l'alimentation.
Présence de pesticides non autorisés
Présence de pesticides non autorisés
En matière de produits phytosanitaires, rapporte le bilan, 11,8% des prélèvements présentent des résultats supérieurs aux limites maximales de résidus (LMR) et/ou indiquent la présence de substances actives sans autorisation de mise sur le marché (AMM).
Sur les 546 échantillons prélevés à la récolte, 55 présentent des résultats non conformes. Huit échantillons affichent une concentration en résidus supérieure aux limites maximales autorisées. Les substances en cause sont le diméthoate dans six échantillons de cerise, le méthiocarbe dans une laitue et le chlorpyriphos-méthyl dans un céleri branche.
Peut-être plus grave encore, 47 échantillons contiennent des résidus de pesticides ne bénéficiant pas d'autorisation de mise sur le marché pour la culture ayant fait l'objet du prélèvement. Les échantillons présentant les concentrations les plus problématiques ont été prélevés dans des récoltes de fraises et de tomates.
Sur les 143 échantillons réalisés avant la récolte ou ne respectant pas le protocole fixé par les textes réglementaires, 26 permettent toutefois de démontrer la présence de substances actives ne disposant pas d'autorisation de mise sur le marché ou un non-respect des conditions d'emploi des produits phytopharmaceutiques, soit un taux de non-conformité de 18%.
Plus d'un contrôle sur deux donne lieu à des mesures administratives
"Pour les 6.000 contrôles réalisés en 2012, 3.439 mesures administratives (rappels à la réglementation ou mises en demeure de remise en conformité, destructions de produits et de culture) et 61 suites judiciaires ont été mises en œuvre. Des réunions de sensibilisation avec les professionnels ont été organisées et des contrôles ont été renforcés", indique le bilan.
En ce qui concerne le diméthoate, qui semble poser particulièrement problème, les non-conformités ont fait l'objet de réunions d'alerte des professionnels concernés et les contrôles ont été renforcés cette année, précise la Direction générale de l'alimentation. "Les résultats de 2013 montrent qu'à l'exception d'un cas de mésusage, tous les prélèvements sont conformes. Ce dossier est en discussion au niveau européen dans le cadre de l'approbation de la substance active. Des contrôles renforcés seront maintenus en 2014", ajoute cette dernière.
Sur la problématique spécifique du chlordécone en Guadeloupe et en Martinique, le bilan du contrôle de la conformité des productions végétales montre que 9,5% des échantillons prélevés présentent des résultats bruts supérieurs à la limite maximale autorisée. Les résultats d'un autre plan de surveillance, visant à évaluer les liens entre contamination du sol et contamination des denrées végétales, montre par ailleurs que le chlordécone est présent dans 46% des sols échantillonnés en Martinique et 78% en Guadeloupe.
http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... 20089.php4
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par sherpa421 » 04 déc. 2013, 12:29
Raminagrobis a écrit :les agriculteurs en utilisent netteent moins qu'avant !
Parler de tonnage alors que les molécules ne sont pas les même c'est comme additionner des choux et des carottes !
La guerre tue.
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par Lansing » 04 déc. 2013, 13:16
Exactement.
Méconnaissance profonde des pratiques agricoles actuelles.
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par energy_isere » 17 déc. 2013, 17:56
L'Europe épingle deux insecticides soupçonnés d'être neurotoxiques
Le Monde | 17.12.2013
L'Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) affirme, dans un avis, mardi 17 décembre, que deux insecticides néonicotinoïdes – l'acétamipride et l'imidaclopride – pourraient être neurotoxiques pour l'humain, et prône une réduction des seuils actuels recommandés d'exposition.
C'est la première fois que l'EFSA établit un lien entre la famille des néonicotinoïdes – dont trois ont été interdits dans l'UE en raison des risques pour les abeilles – et un risque sur « le développement du système nerveux humain », précise le bureau de presse de l'EFSA.
L'avis de l'EFSA ne porte toutefois que sur deux insecticides précis, dont l'examen lui avait été demandé par la Commission européenne en vue de nouvelles expertises scientifiques. « Ils peuvent affecter de façon défavorable le développement des neurones et des structures cérébrales associées à des fonctions telles que l'apprentissage et la mémoire », relève un communiqué de l'Agence européenne.
QUATRE INSECTICIDES BANNIS SUR UNE SÉRIE DE CULTURES
En conséquence, l'EFSA « propose que certains niveaux recommandés d'exposition acceptable à des néonicotinoïdes soient abaissés » dans l'attente de recherches complémentaires. Elle demande aussi que « des critères soient définis au niveau de l'UE pour rendre obligatoire dans le processus d'autorisation des pesticides la soumission d'études » sur leur potentiel neurotoxique.
L'Union européenne (UE) a interdit pour deux ans en avril l'usage sur une série de cultures de quatre pesticides de cette famille, dont l'imidaclopride, car ces produits ont été jugés responsables de l'hécatombe d'abeilles. Les groupes fabricants suisse Syngenta et Allemand Bayer ont riposté en saisissant la justice européenne pour tenter de faire annuler cette décision, concernant également la clothianidine et le thiaméthoxame utilisés dans des pesticides considérés comme responsables de l'hécatombe d'abeilles dans l'UE.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
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par energy_isere » 10 janv. 2014, 22:06
Scandale alimentaire au Japon, plus de 1 700 personnes touchées
Le Monde | 07.01.2014
Plus de 1 700 personnes de diverses régions du Japon disent avoir éprouvé des malaises après avoir ingéré des produits surgelés dans lesquels a été découvert un pesticide, selon la chaîne de télévision NHK. Les aliments concernés, des croquettes et des pizzas notamment, ont été retirés des rayons, mais de nombreuses personnes en ont consommé auparavant.
A la fin du mois dernier, la filiale Aqlifoods du groupe japonais Maruha Nichiro Holdings a fait état de la présence inexpliquée de malathion dans divers produits surgelés confectionnés dans une usine de la préfecture de Gunma, au nord-ouest de Tokyo. Une odeur étrange avait été détectée par plusieurs clients qui ont alerté l'entreprise.
NOMBREUX CLIENTS INQUIETS
A la date du 4 janvier, alors qu'environ 6,5 millions d'articles avaient été rappelés, seulement 1,4 million – soit moins d'un quart – avaient été récupérés. Entre le 29 décembre, jour de la première annonce de rappel faite par Aqlifoods, et le 7 janvier, la société a reçu quelque 630 000 appels appels de clients inquiets, a précisé l'entreprise. D'après NHK, un total de 359 individus de 37 préfectures auraient signalé des diarrhées, vomissements et autres troubles.
La teneur en pesticide mesurée dans les produits concernés est telle qu'une introduction délibérée de de ce neurotoxique est soupçonnée dans le processus de production. Il s'agit d'un insecticide utilisé dans l'agriculture que les particuliers peuvent facilement se procurer. Une enquête est ouverte pour trouver l'origine de la contamination.
http://www.lemonde.fr/japon/article/201 ... 92975.html
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par energy_isere » 18 janv. 2014, 13:09
Pesticides : les épandages aériens vont se poursuivre en France
Le Monde.fr | 16.01.2014
Les petits avions qui crachent leurs cargaisons de produits phytosanitaires au-dessus de champs de maïs, de vignes ou de bananeraies ne sont pas prêts de disparaître des cieux français, en métropole comme outre-mer. Cette pratique particulièrement impopulaire chez les riverains des parcelles aspergées va continuer de bénéficier de dérogations généreuses à la règle qui interdit l'épandage aérien en France et dans l'Union européenne.
Le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll en personne, avait pourtant assuré, lors d’une audition devant des sénateurs en juillet 2012, qu’il souhaitait «qu’à terme les agriculteurs n’aient plus recours à l’épandage aérien de pesticides ». « A terme » peut-être, mais pas aujourd’hui, car le dernier décret sur le sujet, publié à la veille de Noël, le 23 décembre 2013, ne laisse aucunement entrevoir la fin des autorisations. A quelques minces détails près, il reprend des passages entiers des dispositions précédentes arrêtées le 31 mai 2011 qui faisaient suite à la directive européenne de 2009. Selon celle-ci, puisque l’épandage aérien « de pesticides est susceptible d’avoir des effets néfastes importants sur la santé humaine et l’environnement, à cause notamment de la dérive des produits pulvérisés », il convient « de l’interdire d’une manière générale » sauf « lorsqu’il n’existe pas d’autre solution viable ».
Des apiculteurs de Midi-Pyrénées aux défenseurs de l’environnement des Antilles, la nouvelle réglementation fait l’unanimité contre elle. Plusieurs associations, dont Générations futures, réfléchissent à déposer un éventuel recours tant on est loin de l’esprit de la directive.
...............
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http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
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par kercoz » 18 janv. 2014, 18:43
sherpa421 a écrit :Raminagrobis a écrit :les agriculteurs en utilisent netteent moins qu'avant !
Parler de tonnage alors que les molécules ne sont pas les même c'est comme additionner des choux et des carottes !
De plus les concentrations peuvent varier de 1 à 10 suiivant les marques ....la concentration réduit volume et poids ...
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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par energy_isere » 23 janv. 2014, 18:47
Les pesticides hors agriculture interdits en 2022
Europe1 avec AFP 23 Janv 2014
Le Parlement a adopté définitivement jeudi une proposition de loi écologiste en ce sens.
Le Parlement a adopté définitivement jeudi, par vote à l'Assemblée nationale, une proposition de loi écologiste qui interdit les pesticides dans les espaces verts publics à partir de 2020 et dans les jardins particuliers à compter de 2022. Outre les écologistes, socialistes, radicaux de gauche, UDI et Front de gauche ont voté pour. Les élus UMP se sont prononcés contre ou abstenus. Ce texte est "une nécessité" pour la santé publique et la protection de l'environnement, a estimé le ministre de l'Ecologie Philippe Martin, relevant toutefois que 90% des produits phytosanitaires étendus le sont en agriculture.
Le projet de loi d'avenir agricole, voté mi-janvier en première lecture à l'Assemblée, pose quelques jalons, notamment un suivi post-mise sur le marché des pesticides. La proposition de loi votée jeudi, déjà adoptée par le Sénat en novembre, interdit, elle, à partir du 1er janvier 2020, l'usage des produits phytosanitaires par l'Etat, les collectivités locales et établissements publics pour l'entretien des espaces verts, promenades, forêts. Ce délai doit leur permettre de s'adapter à de nouvelles méthodes de travail notamment. Près de 40% des communes sont déjà à "zéro phyto", selon le groupe écologiste. Seront exemptées les voies ferrées, pistes d'aéroport et autoroutes. Les pesticides pourront toujours être utilisés en cas d'urgence sanitaire.
Par ailleurs, à partir du 1er janvier 2022, pour laisser le temps aux industriels de s'adapter, la commercialisation et la détention de produits phytosanitaires à usage non professionnel seront interdites. Cette disposition vise les 45% de Français jardiniers amateurs. La France reste le premier consommateur de pesticides en Europe, malgré le plan Ecophyto lancé en 2008 et prévoyant d'en réduire l'usage de 50% d'ici 2018. "Pourquoi légiférer à nouveau puisque le processus est en marche?", a pour sa part demandé Antoine Herth (UMP), y voyant "une volonté de surenchère" des écolos "à proximité des échéances électorales".
http://www.europe1.fr/Environnement/Les ... 2-1780477/
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par kercoz » 23 janv. 2014, 19:58
Un truc qui me choque c'est la disparition de l' etiquetage tete de mort sur les flacons pesticide .....réapparue sur les clopes ....
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