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par GillesH38 » 23 mai 2021, 08:49
oui j'ai entendu ça aussi, si on simule la Terre avec les équations connues, l'Atlantique Nord gèle en masse ... comme quoi on est loin d'avoir une description précise des phénomènes climatiques, en particulier la circulation océanique est très mal comprise .
On est obligé de rajouter des flux "à la main" pour avoir quelque chose d'à peu près correct, et encore, les températures locales simulées diffèrent par plusieurs °C des températures réelles. C'est caché en général par les graphiques car les climatologues préfèrent donner les anomalies, c'est à dire les différences de température , ce qui élimine l'écart du à la "ligne de base" : en gros, on n'a pas la bonne ordonnée, mais on espère avoir la bonne pente, la sensibilité au CO2.
Mais rien ne le prouve, et de fait même sur la sensibilité on a une grosse incertitude, reflétée par un facteur 3 dans la sensibilité climatique donnée par le GIEC, entre 1,5 °C et 4;5°C par doublement de CO2. En fait la climatologie est la seule science qui se réjouisse ouvertement que les données tombe "dans l'intervalle des modèles", ce qui est un critère scientifique curieux car plus on met de modèles faux dans l'ensemble des modèles, plus il a de chances d'être satisfait ..
Sinon oui je suis d'accord il est bien plus clair qu'il y a un bassin d'attraction "froid" correspondant aux périodes glaciaires, due à la rétroaction de l'albédo de la couverture glacée, qui peut emballer un processus de glaciation ou au contraire de déglaciation. En revanche il n'y a pas vraiment de preuves d'un état d'emballement "vers le chaud", la seule rétroaction qu'on peut imaginer serait celle très souvent invoquée de la déstabilisation des clathrates mais il n'y a aucun élément qui montre que çà ait joué dans des événements récents, et l'argument du PETM est très hypothétique, alors que les bascules glaciaires-interglaciaires sont très bien observées et documentées.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".