Jeuf a écrit :Gilles a écrit :c'est bizarre quand même, tous ces trucs qui dégazent de partout sans que ça se traduise par une accélération sur les courbes ...
Je me posais une question. Il est question de nombreuses rétro-action du réchauffement sur-lui-même tel que
-libération du méthane gelé
-recul de l'arctique remplacé par l'océan à faible albédo
-augmentation de la quantité de vapeur d'eau dans l'atmosphère plus chaude?
-j'en ai oublié
Alors je me demandai si il existe au contraire des rétroactions négatives (si quelqu'un pouvait m'éclairer sur ce forum). Sans quoi le système aurait pu s'emballer pour d'autres raisons depuis longtemps, avec d'autres "étincelles" (grosse étincelle à l'échelle planétaire).
Ce matin, je me dit qu'il y a une réponse, mais malheureusement...il s'agit du remplacement de vertes forêts (faible albédo) et verts paturages par du désert.
Autres réponses?
Quand bien même des rétro-actions négatives existent, si la concentration en CO2 et autres GES est un paramètre fondamental avec le forçage radiatif ajouté, y toucher modifiera quand même la température moyenne...
Oui il doit bien avoir des rétroactions négatives qui font que le réchauffement n'évolue plus comme il y a environ 12 ans malgré l'augmentation des émissions du CO2 et même encore plus rapide d’avant, puis vu de la fonte de la banquise Arctique...
En voici quelques une vérifiables ici http://la.climatologie.free.fr dans des graphiques mis à jours et créés avec les données de la NOAA :
- L'indice de la PDO diminue depuis plus d'une décennie et donc les El Nino sont moins courants et plus faibles alors que c'est l'inverse pour son opposé La Nina. Ce qui fait que l'océan Pacifique se refroidit lentement à l'équateur et sur l'Est et donc a une influence sur l'échange d'énergie entre l'atmosphère et l'océan.
- L'évolution de l'indice du AMO à ralentie voir c'est stabilisée depuis 2005 et donc ceci montre que l'océan Atlantique Nord qui se réchauffé rapidement depuis 1976 et donc émettait de plus en plus d'énergie dans l'atmosphère au cours des 30 années (1976 à 2005) cela n'est plus et donc l'échange d'énergie entre l'océan Atlantique et l'atmosphère c'est plutôt stabilisé.
- Même s'il est vrai que la banquise Arctique fond rapidement il faut ne pas oublier que la banquise de l'Antarctique augmente et donc diminue un peu l'influence qu'a la fonte de la banquise Arctique sur le réchauffement.
- Puis avec la déforestation et les déserts qui s'étendent suite l'action combinée de la sécheresse et l'activité humaine l'albédo du sol augmente car les déserts réfléchissent 30% de lumière contre 14% pour la savane puis l'albédo de la forêt est de l'ordre de 5 à 10 % , alors que celui d'une prairie est de 25 %,...
- L'activité solaire chute tel comme on le voit avec le maximum de l'activité solaire N°24 que nous avons et qui est comme ce fut le cas lors du Minimum Dalton il y a environ 200 ans où la température avait chuté. Alors la constante solaire a légèrement diminué dont bp pour l'UV qui influence l’ozone stratosphérique. Le vent solaire a bp baissé ce qui fait que bien plus de rayonnement cosmique entre dans l'atmosphère et influence la nappe nuage. Justement la revue Science & Vie de mai 2012 nous dit que depuis 10 ans les nuages ont baissé d'altitude. Et c'est par ce qu'ils suivent l'évolution du rayonnement cosmique qui a bien augmenté. Et voilà que plus les nuages sont bas plus l'albédo est importante. De plus la nappe nuageuse aurait augmenté.
- etc
Tout ceci pourrait expliquer pourquoi depuis environs 12 ans l'anomalie de la température est en train de se stabiliser au lieu d'évoluer par un réchauffement de 0,2°C par décennie comme ce fut le cas entre 1976 et 2001.
Il faut voir que la climatologie est une science bien plus complexe qu’on peut le croire et que l'évolution du climat ne dépend pas que de l'influence de l'homme mais aussi de la nature qui a un rôle important sur l’évolution des températures, précipitations... sur Terre.
Williams