Re: Rechauffement climatique / effets économiques
Publié : 14 avr. 2024, 16:15
Si on décime le G20, ce sera le G18.
G bon ?
Supert qui ne dira rien sur un certain point
G bon ?
Supert qui ne dira rien sur un certain point
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://www.oleocene.org/phpBB3/
https://www.lapresse.ca/actualites/envi ... ureurs.php(…) Des assureurs inquiets
Dans un rapport dévoilé en 2023, le Bureau du surintendant des institutions financières du Canada avait identifié les risques climatiques comme l’un des principaux dangers pour le système financier canadien. Un an plus tard, l’organisme « a souligné le besoin de renforcer la résilience en raison des phénomènes météorologiques extrêmes qui pourraient déstabiliser l’industrie. Un seul évènement peut causer des dizaines de milliards de dollars de dommages et pourrait entraîner la faillite ou le retrait d’un assureur », indique le rapport de Statistique Canada. Le document précise que l’ouragan Andrew, survenu en 1992, avait entraîné la faillite de 16 compagnies d’assurances. Plus récemment, la plus grande compagnie d’assurances de Californie, State Farm, a décidé qu’elle n’acceptait plus de nouveaux clients en raison des risques trop élevés dans cet État
(…)
donc ça pouvait arriver avant les effets du RC, et je te dis pas si les inondations de 1931 en Chine avaient été assurées...
Voilà pourquoi les économies africaines se sont développées avec beaucoup plus de vigueur sur les derniers siècles, et les pays de ce continent ont écrasé économiquement et militairement l'Europe, ils l'ont colonisé sans mal. Les populations et la végétation en Europe font face chaque hiver à un refroidissement délétère qui retarde largement la croissance.
Les raisons du sous-développement du continent noir
Indicateurs économiquesPublié le 15 avr. 2002 à 01:01
Les experts planchent depuis des années pour analyser les sources du retard de l'Afrique en matière de croissance. Parmi elles on trouve :
La permanence de conflits armés
Un Africain sur cinq vit dans un pays en proie à de graves conflits qui accaparent une partie de la richesse.
La mauvaise gouvernance
Cinq des dix Etats les plus corrompus au monde sont africains, selon le classement établi par l'ONG Transparency International. La mauvaise gouvernance, c'est également les gaspillages de toutes sortes et la mauvaise gestion des rares deniers publics depuis les indépendances.
Une croissance démographique élevée
Etant donné le taux élevé de croissance démographique (encore 2,8 % en Afrique subsaharienne), le continent doit enregistrer un taux de croissance économique de 5 % par an pour que le nombre de pauvres n'augmente pas. Pour diminuer de moitié le nombre de personnes vivant dans une extrême pauvreté d'ici à 2015, la croissance annuelle devra dépasser 7 %, observe la Banque mondiale.
L'éducation
Plus de 140 millions de jeunes Africains sont illettrés. Les dépenses d'éducation dans les pays pauvres en Afrique représentent moins de 50 dollars par an, contre plus de 11.000 dollars en France ou aux Etats-Unis. En milieu rural, une fille sur quatre seulement a une chance d'aller à l'école primaire.
La santé
Dans la plupart des pays africains, l'espérance de vie n'atteint pas 50 ans. A travers le continent, plus de 24,4 millions de personnes vivent avec le virus du sida. Ce qui se traduit par un appauvrissement des familles concernées, une perte de capital humain et une baisse de productivité, une ponction dans l'épargne.
Un taux d'investissement
et d'épargne très faible
Selon la Banque mondiale, les flux d'investissements directs étrangers et d'aide publique au développement ont encore reculé en 2000. Tout comme le taux d'épargne.
Un coût des communications trop élevé
Compte tenu de l'enclavement de la plupart des pays, le coût du transport routier est extrêmement élevé en Afrique. C'est également vrai pour le transport international, notamment en raison d'accords très restrictifs. Les tarifs téléphoniques internationaux et les coûts de connexion à Internet sont parmi les plus élevés au monde.
Une faible intégration au commerce mondial
La dégradation des termes de l'échange (compte tenu de l'évolution des cours des matières premières, dont dépend largement l'Afrique) aurait coûté à la région depuis la fin des années 1970 quelque 50 cents pour chaque dollar reçu au titre de l'aide, estime l'organisation non gouvernementale, Oxfam.
Le protectionnisme des pays riches
Les subventions agricoles des pays membres de l'OCDE représentent quelque 300 milliards de dollars. C'est l'équivalent du PIB de l'ensemble du continent africain, rappelle la Banque mondiale. Selon Oxfam, ce protectionnisme agricole des pays riches coûte environ 2 milliards de dollars par an à l'Afrique subsaharienne.
Le poids de la dette extérieure
L'Afrique est la région la plus tributaire de l'aide, mais aussi la plus endettée. Ce fardeau est évalué à environ 200 milliards de dollars pour l'Afrique subsaharienne. Son remboursement absorbe la majeure partie des richesses créées et des exportations.
LisaPrath, AP a écrit : (…)
(Montpelier) Le Vermont est devenu le premier État à adopter une loi exigeant que les entreprises de combustibles fossiles paient une partie des dommages causés par le changement climatique, après que l’État ait subi des inondations estivales catastrophiques et des dommages causés par d’autres phénomènes météorologiques extrêmes.
(…)
En juillet dernier, des pluies torrentielles ont inondé la capitale du Vermont, Montpelier, la ville voisine de Barre et certaines localités du sud de l’État, détruit des maisons et emporté des routes dans cet État rural. Pour certains, il s’agit de la pire catastrophe naturelle qu’ait connue l’État depuis les inondations de 1927, qui avaient fait des dizaines de morts et causé des dégâts considérables. Il a fallu des mois aux entreprises ― des restaurants aux magasins ― pour se reconstruire, perdant ainsi leur saison d’été et même d’automne. Plusieurs d’entre elles n’ont rouvert leurs portes que récemment, tandis que des dizaines de propriétaires se sont retrouvés avec des maisons dévastées par les inondations à l’approche de la saison froide.
En vertu de cette loi, le trésorier de l’État du Vermont, en consultation avec l’Agence des ressources naturelles, devra fournir, avant le 15 janvier 2026, un rapport sur le coût total, pour les habitants du Vermont et l’État, des émissions de gaz à effet de serre entre le 1er janvier 1995 et le 31 décembre 2024. L’évaluation portera sur les effets sur la santé publique, les ressources naturelles, l’agriculture, le développement économique, le logement et d’autres domaines. L’État utilisera les données fédérales pour déterminer la quantité d’émissions de gaz à effet de serre couvertes attribuée à une entreprise de combustibles fossiles.
Il s’agit d’un modèle pollueur-payeur qui concerne les entreprises actives dans l’extraction de combustibles fossiles ou le raffinage de pétrole brut et dont les émissions de gaz à effet de serre sont supérieures à 1 milliard de tonnes au cours de la période considérée. Les fonds pourraient être utilisés par l’État pour améliorer les systèmes de drainage des eaux pluviales, les routes, les ponts et les voies ferrées ; déplacer, surélever ou moderniser les stations d’épuration ; et améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments publics et privés. Il s’inspire du programme fédéral de dépollution Superfund.
« Pendant trop longtemps, les géants des combustibles fossiles ont sciemment allumé l’allumette du dérèglement climatique sans être tenus de faire quoi que ce soit pour éteindre l’incendie. » – PAUL BURNS, DIRECTEUR EXÉCUTIF DU VERMONT PUBLIC INTEREST RESEARCH GROUP
« Enfin, et peut-être pour la première fois, le Vermont va obliger les entreprises les plus responsables des inondations, des incendies et des vagues de chaleur liés au climat à répondre financièrement d’une part équitable des dommages qu’elles ont causés. »
Le Maryland, le Massachusetts et New York envisagent des mesures similaires.
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