Je ne parle pas d'un facteur 10 ou même 100 mais 1 000 voire 10 000GillesH38 a écrit :sauf quemobar a écrit : Quand on a pas d'argument, en effet ça vaut mieux
40Gt/5 000 000 000 000 Gt = 8 parties par mille milliards massique
Bien loin de l'augmentation de 0,5 ppmv enregistrés annuellement à Manau Loa
a) la concentration est exprimée en volume et pas en masse, il faut renormaliser par la masse molaire (44 pour le CO2 et 29 pour l'air), donc on est plutôt à 5 ppm par an
b) l'augmentation moyenne est de 2 ppm par an dans l'atmosphère et non 0,5.
Ca correspond donc bien à 60 % d'absorption ... on peut contester la validité des simulations complexes des climatologues mais quand même pas qu'ils sachent faire une règle de 3 !!
Comparé aux 1000 Gt d'émission naturelles qui augmentent avec les températures, nos 40 malheureuses Gt anthropiques restent dans l'épaisseur du trait des incertitudes
Curieusement les modèles prédisent tous la même dynamique croissante à la variation de pente près, un biais probablement du à un facteur commun pris en compte de façon erronée qui s'ajoute à une analyse incomplète rendue évidente par le fait qu'aucun des modèles n'est capable de rendre compte de la pause constatée
Évidement tout ça peut s'expliquer par la nécessité de caresser dans le sens du poil les bailleurs de fonds, mais aussi par l'impossibilité de simuler sur le moyen terme des systèmes complexes non linéaires et surement par un peu des deux
On peut rajouter l'impossibilité de tenir rigoureusement compte de l'influence de la vapeur d'eau qui représente au bas mot un poids 20 à 30 fois plus important que le CO2 en termes d'effet de serre
Quand on n'en sait pas plus que ça et qu'il subsiste de telles incertitudes, on range ses logiciels, on se tient loin des plateaux de télévision et on retourne sur le terrain pour essayer d'en savoir plus et de comprendre ce qui peut l'être