https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N2213909La France veut stocker son CO2 dans de vieux puits de pétrole
Afin d'accélérer le captage et stockage de CO2, le gouvernement s'intéresse aux anciens gisements pétroliers du territoire français.
Aurélie Barbaux 21 juillet 2024
Le gouvernement a défini un plan national pour le captage et le stockage de CO2, dévoilé l’été 2023, pour les émissions résiduelles des industriels. En plus du stockage sous-marin en mer du Nord, ce plan en prévoit en métropole. Pour identifier les sites éligibles, le gouvernement a lancé le 26 avril un appel à manifestation d’intérêt pour créer des sites de stockage du CO2 industriel en France.
Mise en service des premiers sites en 2026 ou 2027
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Séquestration du CO2
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Re: Séquestration du CO2
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Re: Séquestration du CO2
suite de ce post du 7 janvier 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 6#p2382666
https://www.offshore-mag.com/energy-tra ... is-projectPetrofac to engineer CO2 injection platform for North Sea Aramis project
Aug. 6, 2024
TotalEnergies EP Nederland has awarded Petrofac’s consulting division the FEED contract for a CO2 injection platform in the Dutch sector of the North Sea.
TotalEnergies EP Nederland has awarded Petrofac’s consulting division the FEED contract for a CO2 injection platform in the Dutch sector of the North Sea.
The planned Aramis project involves decommissioning of gas handling topsides and installation of a new, repurposed platform connecting to the proposed Aramis CO2 distribution network.
Earlier in the year, Petrofac received a contract covering design of the 32-inch CO2 trunkline, including the onshore, landfall and offshore sections, along with the offshore CO2 distribution hub platform for the Aramis system. This study work continues.
Aramis, a collaboration between TotalEnergies, Shell, Energie Beheer Nederland (EBN) and Gasunie, aims to reduce CO2 emissions for the hard-to-abate industries by transporting the CO2 to depleted offshore gas fields for storage beneath the North Sea.
In December 2023, Offshore's sister publication Oil and Gas Journal reported that Neptune Energy, operator of the L10CCS—a carbon storage infrastructure development that will connect to the Netherlands’ flagship CCS project Aramis—advanced the project to FEED with a contract award to Petrofac.
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Re: Séquestration du CO2
https://www.actu-environnement.com/ae/n ... 44609.php4Un premier projet de captage et de stockage de carbone se prépare à Grandpuits
| F. Gouty 26.08.2024 actu-environnement
Deux sociétés étrangères comptent implanter le premier complexe de captage et de stockage de carbone (CCS) sur le territoire français. Le 19 août, l'entreprise américaine RepAir Carbon, spécialisée dans la capture du fameux gaz dans l'air, et la société néerlandais C-Questra, portée sur son stockage, ont annoncé s'associer dans ce but.
La préfecture de la Seine-et-Marne a confirmé à Actu-Environnement que la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement, de l'aménagement et des transports (Drieat) et le ministère de l'Économie avaient bien été sollicités pour l'octroi d'un permis exclusif de recherche en ce sens par C-Questra. Ce permis, demandé pour une durée de huit ans, porte sur le stockage géologique d'une superficie de 106 km2 dans les environs de Grandpuits-Bailly-Carrois. La préfecture doit désormais l'instruire et « en vérifier la recevabilité, (…) le faire rectifier ou compléter le cas échéant et (…) procéder à sa mise en concurrence ».
Avec ce projet, « le premier CCS à terre en Europe », RepAir Carbon et C-Questra comptent sur le stockage souterrain de 100 000 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) captées par an d'ici à 2030, et jusqu'à dix fois plus dès 2035. Les deux partenaires tablent en cela sur la technologie de capture mise au point par RepAir Carbon, qualifiée de bien plus efficace en termes d'énergie. Sans en dévoiler davantage, ils annoncent qu'elle ne consommerait que « 0,6 mégawattheure (MWh) d'électricité par tonne de CO2 captée, en comparaison des 2,5 MWh de la plupart des autres technologies conventionnelles ».
Le souterrain prometteur de Grandpuits
Le choix du site n'est évidemment pas anodin. Il s'agit de bénéficier des cavités aquifères salines profondes de la région, longtemps exploitées par l'ancienne raffinerie de TotalEnergies. Celle-ci, voisine de l'usine d'engrais de Borealis, a été arrêtée en 2021 mais a continué ses activités de stockage souterrain de produits pétroliers jusqu'en 2023. Depuis, le Bureau des recherches géologiques et minéralogiques (BRGM) coordonne un projet de recherche cofinancé par l'Union européenne jusqu'en 2026. Celui-ci, baptisé « Pilot Strategy » (ou stratégie pilote), étudie justement la faisabilité de stocker du CO2 sous Grandpuits. Contacté par Actu-Environnement, le BRGM considère les résultats intermédiaires du projet comme « prometteurs quant à la faisabilité d'un site de stockage » et constate que « C-Questra s'appuie sur (ces) premiers résultats ». Cette dernière ne collabore pourtant pas sur le projet Pilot Strategy.
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Re: Séquestration du CO2
https://www.connaissancedesenergies.org ... lie-240903Eni et Snam lancent le premier projet de captage et stockage du carbone en Italie
AFP le 03 sept. 2024
Le géant des hydrocarbures Eni et le fournisseur de gaz Snam ont lancé mardi le premier projet de captage et stockage du carbone (CSC) en Italie, visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) des industries polluantes.
Dans le cadre de leur coentreprise, les deux sociétés ont annoncé qu'elles avaient commencé à injecter du CO2 dans un gisement de gaz épuisé en mer Adriatique, près de Ravenne, dans le nord-est de la péninsule italienne.
Le processus de CSC capte les émissions de CO2 des centrales électriques et d'autres sites industriels polluants, avant qu'elles ne soient rejetées dans l'atmosphère, réduisant ainsi leur impact sur l'environnement.
La phase 1 du projet italien prévoit le captage, le transport et le stockage des émissions de CO2 provenant de l'usine de traitement du gaz naturel d'Eni à Casalborsetti, près de Ravenne, estimées à environ 25.000 tonnes par an, expliquent Eni et Snam dans un communiqué commun.
Une fois capturé, le dioxyde de carbone est transporté jusqu'à une plateforme offshore via des gazoducs reconvertis.
Le CO2 sera ensuite injecté et stocké à une profondeur de 3.000 mètres dans le gisement épuisé de Porto Corsini Mare Ovest en mer Adriatique.
Selon Eni et Snam, ce projet permet de réduire de plus de 90% les émissions de CO2 de l'usine de Casalborsetti.
Au cours des prochaines années, la phase 2 verra le développement d'un système de captage et de stockage du carbone à l'échelle industrielle, permettant de stocker jusqu'à 4 millions de tonnes de CO2 par an d'ici 2030, précise le communiqué.
Le projet Ravenne est candidat pour devenir le pôle italien de la décarbonation des industries à forte intensité énergétique, représentant "une contribution fondamentale à la réalisation de l'objectif de neutralité climatique et de neutralité en carbone à l'horizon 2050".
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Re: Séquestration du CO2
https://www.rigzone.com/news/denmarks_f ... 4-article/Denmark's Flagship Carbon Storage Project Advances
by Rocky Teodoro|Rigzone Staff | Wednesday, September 11, 2024 |
The flagship carbon storage project of Denmark, Project Greensand, has progressed with the completion of the final report from its pilot phase.
Project Greensand was created by a consortium of 23 Danish and international partners. The project aims to develop, test and demonstrate safe and efficient storage of carbon dioxide (CO2) in the North Sea subsurface. It is supported by the Energy Technology Development and Demonstration Program (EUDP), which funds work by enterprises and universities on demonstration of new green energy technologies.
Thorough technical verification ensures that the stored CO2 remains safely and permanently in the closed Nini West reservoir, 5,905 feet (1,800 meters) below the North Sea seabed, according to a news release from Ineos, the lead project partner. The results have been verified by an independent provider of risk, verification, and standardization services, DNV.
“We now have documentation that we have a well-functioning storage for CO2 in the North Sea subsoil, where large amounts of CO2 that would otherwise have been emitted into the atmosphere can be safely and permanently stored. We can see that the stored CO2 behaves as expected in the reservoir 1,800 metres below the seabed. That confidence gives us a solid foundation to take the next steps that will be crucial for CCS [carbon capture and storage] in Denmark”, Mads Gade, Country Manager at INEOS Denmark and Commercial Director at INEOS Energy, said.
“We are very proud that we are the first in the world to succeed in developing, testing and demonstrating a well-functioning value chain for safe and efficient capture, transport and storage of CO2 across national borders with the aim of mitigating climate change. This is an important step on the way to meeting Denmark's and the EU's climate ambitions, and each of the 23 partners has done an outstanding job. I am impressed by how the task has been solved across many professional groups, which has made this phase of Project Greensand come together”, Gade added.
CCS in Denmark
As the first in the world, Project Greensand "demonstrates that captured CO2 can be transported across borders and stored offshore to mitigate climate change,” according to the release, adding that the project has paved the way for the development of CCS in Denmark.
INEOS said it has applied for approval for Denmark's first large-scale CO2 storage facility, and is now working hard to start CO2 storage in the North Sea by the end of 2025 or the beginning of 2026, on behalf of license partners Wintershall Dea (now Harbour Energy) and Nordsøfonden. The company is targeting to store up to 400,000 metric tons of CO2 to be stored per year, with up to 8 million metric tons of CO2 per year in the area stored under the North Sea's seabed beginning in 2030.
Work is also underway to investigate the potential for storing CO2 underground onshore in Denmark. Earlier this year, the Minister for Climate, Energy and Utilities awarded INEOS, Wintershall Dea (Harbour Energy) and Nordsøfonden an exploration licence for an area of the Danish subsurface in Jutland in the Gassum reservoir, according to the release.
“We emphasized that Denmark has moved to the forefront of CCS in the world when we stored the first CO2 in the North Sea. Now we are in the process of investigating how to take the next step, and here we stand on the shoulders of the invaluable experience from Project Greensand's pilot,” Gade said.
“We are keen to continue this momentum with an ambition that Greensand will be the first CO2 storage facility in operation in the EU, and we are now awaiting the Danish authorities' approval of a permanent storage. This is an important step, because if Denmark takes just five percent of a future CCS market in Europe, it could mean up to 9,000 jobs, with an economic potential of DKK 50 billion. At the same time, we can support the EU's objectives, because we have all the prerequisites to create a new industry that is part of the solution to the challenges of the climate,” he added.
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Re: Séquestration du CO2
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N2218368L'exploitant Bridge Energies envisage de stocker du CO2 dans son champ pétrolier de Nonville
L’exploitant pétrolier Bridge Energies projette de démarrer une activité de stockage souterrain de dioxyde de carbone sur le site de son champ de pétrole de Nonville (Seine-et-Marne). En attente de validation de l’Etat, le projet vise une capacité de stockage de 100 000 à 300 000 tonnes de gaz par an à partir de 2030.
Guilhem Bernes 17 septembre 2024
La concession pétrolière de Bridge Energies à Nonville (Seine-et-Marne) compte plusieurs forages, dont un seul est actuellement en production. La durée légale d'exploitation du site s'étend jusqu'à fin 2039. (photo d'illustration)
Bridge Energies envisage de se lancer dans le stockage de CO2 sur son champ de pétrole, situé autour de Nonville (Seine-et-Marne). Le projet prévoit d’injecter et de stocker de façon permanente le dioxyde de carbone dans le réservoir d’hydrocarbure à partir d’un ou plusieurs puits d’injection. Au total, la capacité de stockage visée par le pétrolier est comprise entre 100 000 et 300 000 tonnes par an, pour une mise en service espérée à partir de 2030. En attente de validation de l’Etat, le projet a été soumis à un appel à manifestation d’intérêt lancé en avril par Roland Lescure, ministre délégué démissionnaire à l’Industrie et à l’énergie.
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Re: Séquestration du CO2
suite de ce post du 22 aout 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 4#p2375564
https://lemarin.ouest-france.fr/energie ... 3ac9af3b93Northern lights dans les starting-blocks : le site de stockage est prêt à recevoir du CO2 début 2025
Le projet Northern lights, porté par la joint-venture composée de Totalénergies, Shell et Equinor, entre dans la dernière ligne droite avant sa mise en service, début 2025. Son terminal en Norvège est désormais prêt à recevoir du CO2.
Le terminal de réception de CO2 de Northern lights est prêt pour la mise en service en 2025. | NORTHERN LIGHTS
Publié le 26/09/2024 Le marin
Mercredi 26 septembre, la joint-venture de Totalénergies, Shell et Equinor a annoncé l’achèvement de la dernière phase du projet de stockage de CO 2 Northern lights, en Norvège, dont la genèse remonte à 2017.
À partir du début de l’année 2025, les terminaux d’Oygarden, à l’ouest du pays, pourront réceptionner des cargaisons de CO2 et les acheminer aux sites de stockage offshore – le CO2 sera injecté dans un réservoir à 2 600 mètres de profondeur sous le fond marin – via un pipeline sous-marin long de 100 km.
Northern lights est le premier projet commercial de transport et de stockage de CO2 au monde , présente Totalénergies dans son communiqué.
Doubler sa capacité dans une seconde phase
Il est prévu que 1,5 million de tonnes de CO2 soit stockées par an, dans un premier temps, capacité qui devrait pouvoir monter à plus de 5 millions de tonnes dans une seconde phase. Les études sont en cours. Pour l’heure, la capacité annuelle de stockage est déjà entièrement réservée par les clients européens.
En matière de captage et de stockage de carbone, le monde entier a les yeux rivés sur la Norvège , a déclaré Tim Heijn, directeur général de la joint-venture Northern lights.
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Re: Séquestration du CO2
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... af688cfa31Le premier service commercial de stockage du CO2 prend forme en Norvège
AFP •26/09/2024
Dernière ligne droite avant le coup d'envoi du "premier service commercial de transport et de stockage de C02 au monde", la Norvège a inauguré jeudi la porte d'entrée d'un vaste cimetière sous-marin de dioxyde de carbone.
L'idée? Enfouir sous le plancher océanique, moyennant paiement, du CO2 capté à la sortie de cheminées d'usines en Europe et réduire ainsi les rejets dans l'atmosphère, néfastes pour le climat.
Dans la municipalité insulaire d'Øygarden, une pièce essentielle du puzzle vient d'être mise en place: le terminal terrestre et ses 12 grandes citernes métalliques flambant neuves, prêtes à recevoir du C02. Tout autour, un enchevêtrement de tuyaux, dont l'un, de taille modeste, s'enfonce dans la mer du Nord.
C'est ici que le CO2, préalablement liquéfié, sera acheminé par bateau, puis injecté, à 110 kilomètres au large, dans un aquifère salin à 2.600 mètres sous les fonds marins.
Porté par les géants pétroliers Equinor, Shell et TotalEnergies, le projet Northern Lights devrait enfouir ses premières tonnes de CO2 en 2025.
Sa capacité de stockage annuelle sera initialement de 1,5 million de tonnes, avant d'être portée à 5 millions de tonnes, si la demande suit.
"Northern Lights est un projet qui démontre que le captage et le stockage du carbone est une solution techniquement faisable. C'est donc un des leviers que nous pouvons utiliser aujourd'hui pour avoir un impact sur le changement climatique", explique à l'AFP le directeur de Northern Lights, Tim Heijn.
- Coût dissuasif -
Complexe et coûteuse, la solution du CCS est soutenue par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), notamment pour réduire l'empreinte d'industries difficiles à décarboner telles les cimenteries ou la sidérurgie.
La capacité totale de captage de CO2 n'atteint aujourd'hui que 50,5 millions de tonnes (Mt) dans le monde, selon l'Agence internationale de l'énergie. Soit 0,1% des émissions annuelles mondiales.
Pour contenir le réchauffement planétaire à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, le CCS devrait empêcher au moins 1 milliard de tonnes d'émissions de CO2 par an d'ici 2030, estime l'AIE.
Le développement de cette technologie encore embryonnaire est freiné par son coût dissuasif par rapport, par exemple, à l'achat par les industriels de quotas d'émission de CO2, et dépend largement des subventions.
"L'aide publique a été et restera cruciale pour aider des projets aussi innovants à aller de l'avant, en particulier vu que les coûts du CCS demeurent plus élevés que les coûts des émissions de CO2 en Europe", note Daniela Peta du groupe de réflexion Global CCS Institute.
Dans le cas de Northern Lights, l'Etat norvégien a endossé, lors de la première phrase, 80% des coûts, lesquels restent confidentiels.
Avec ses gisements d'hydrocarbures épuisés et son vaste réseau de gazoducs, la mer du Nord est une région propice à l'enfouissement de CO2.
Plusieurs autres projets de stockage sous-marin progressent en Europe, dont Greensand développé par Ineos et 23 partenaires au large du Danemark et qui prévoit de démarrer fin 2025 ou début 2026.
Northern Lights s'inscrit dans un projet plus ambitieux baptisé "Longship" — du nom des bateaux vikings — d'un coût total estimé à 30 milliards de couronnes (2,6 milliards d'euros), dont 20 milliards à la charge de l'Etat.
Celui-ci prévoyait aussi au départ l'installation de dispositifs de captage de CO2 sur deux sites en Norvège.
Si la cimenterie de Heidelberg Materials à Brevik doit bien expédier son CO2 l'an prochain, les surcoûts ont obligé à revoir les plans concernant l'usine de traitement des déchets de Hafslund Celsio à Oslo.
Northern Lights a aussi noué de premiers accords commerciaux transfrontaliers avec le producteur d'engrais Yara et le groupe énergétique Ørsted pour enterrer du CO2 en provenance d'une usine d'ammoniac aux Pays-Bas et de deux centrales à biomasse au Danemark.
Pas facile de décrocher des contrats quand le "permis de polluer" sur le marché européen des quotas d'émissions (ETS) reste à un niveau abordable pour les industriels.
"Ce n'est pas très confortable pour nous (...) car ça signifie qu'on peut émettre des gaz à effet de serre et payer pour des quotas d'émission au lieu de chercher réellement une solution", souligne M. Heijn.
"Ce qui changera véritablement la donne, c'est si nous pouvons mettre cela en oeuvre à grande échelle", ajoute-t-il. Et pour cela, "nous devons avoir un nombre suffisant d'émetteurs qui décident avec nous que c'est la voie à suivre".
Du côté des défenseurs de l'environnement, certains s'inquiètent qu'une telle technologie serve de motif pour prolonger l'exploitation des énergies fossiles, qu'elle détourne de précieux investissements des énergies renouvelables ou encore des risques de fuite.
"Northern Lights est de l'écoblanchiment", dénonce le chef de Greenpeace Norvège, Frode Pleym, soulignant que le projet était conduit par des compagnies pétrolières.
"Leur objectif est de pouvoir continuer à pomper du pétrole et du gaz. Le CCS, l'électrification des plateformes et les mesures de ce genre sont utilisés de manière cynique par l'industrie pétrolière pour éviter de faire quoi que ce soit avec leurs énormes émissions".
Des récriminations rejetées par le ministre norvégien de l'Energie.
"L'alternative, c'est de ne pas parvenir à relever les défis climatiques, ou que l'industrie doive mettre la clé sous la porte", a déclaré Terje Aasland à l'AFP. "Cette alternative n'est pas du tout souhaitable".
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Re: Séquestration du CO2
https://www.latribune.fr/climat/energie ... 08071.htmlClimat : le très gros chèque de Londres pour développer le captage de CO2
Annoncé ce vendredi par le gouvernement britannique, cet investissement de plusieurs dizaines de milliards de livres sterling vise à réduire de 8,5 millions de tonnes par an les émissions de CO2 du Royaume-Uni.
latribune.fr 04 Oct 2024
Des milliards en faveur de la transition climatique du Royaume-Uni. Le gouvernement britannique va ainsi annoncer ce vendredi un investissement de près de 22 milliards de livres sterling sur 25 ans, pour développer des projets de captage et stockage de carbone, avec l'objectif de stimuler la croissance et de réduire les émissions de CO2.
Ces projets vont permettre de « raviver nos centres industriels en investissant dans l'industrie du futur », doit dire le Premier ministre Keir Starmer, arrivé au pouvoir en juillet après la victoire des travaillistes aux élections législatives. Il va annoncer trois pôles de captage du carbone dans les anciennes zones industrielles du nord-ouest de l'Angleterre, dans la région de Liverpool, et du nord-est.
50.000 emplois à la clef dans quelques années
Selon le gouvernement britannique, ces projets vont permettre de créer 4.000 emplois (50.000 à long terme) et vont générer 8 milliards d'investissements privés. Ils doivent aussi aider le Royaume-Uni à atteindre ses objectifs pour le climat en réduisant les émissions de carbone dans l'atmosphère de 8,5 millions de tonnes par an. Le stockage devrait démarrer à partir de 2028.
Le Climate Change Committee, l'organisme chargé de conseiller l'exécutif sur sa stratégie climatique, salue ce projet. « C'est fantastique de voir le financement de ces grands projets se concrétiser », a réagi James Richardson, directeur de ce Comité.
« Nous ne pouvons pas atteindre les objectifs climat du pays sans le CCUS [les techniques de captage et stockage de carbone, ndlr]. Cet engagement est donc très rassurant », a-t-il ajouté.
Une technologie sur laquelle mise le Royaume-Uni
Pour rappel, le captage et le stockage du carbone (CCUS) consistent à capter les émissions en sortie d'usines (centrales électriques, cimenteries, hauts fourneaux...), avant qu'elles ne partent dans l'atmosphère. Cette technologie prévoit de les injecter en profondeur dans des réservoirs géologiques ou de les réutiliser.
Il y a un an mois pour mois, le gouvernement britannique, alors mené par Rishi Sunak, avait accordé 21 permis pour enfouir du CO2 dans des champs pétroliers et gaziers sous-marins déjà exploités. « Un total de 14 entreprises ont reçu 21 permis dans des réservoirs de pétrole et gaz déjà exploités et vides ainsi que dans des aquifères salins », avait expliqué le communiqué de l'Autorité anglaise de transition de la mer du Nord (NSTA).
Les firmes pétrolières Shell, Perenco et ENI font partie des entreprises qui ont reçu ces permis pour des sites au large des côtes de la région du Norfolk, à l'est de l'Angleterre. D'autres sites étaient envisagés au large d'Aberdeen en Ecosse, ou de Liverpool sur la côte ouest britannique. Ces sites pourront « stocker jusqu'à 30 millions de tonnes de CO2 par an d'ici 2030, soit environ 10% des émissions annuelles du Royaume-Uni, qui s'élevaient à 341,5 millions de tonnes en 2021 », précisait aussi la NSTA.
Les ONG et experts pas unanimes sur le captage de CO2
La captation de carbone ne fait pas l'unanimité chez les scientifiques et les ONG environnementales. D'ailleurs, peu après l'annonce de cet investissement ce vendredi, Doug Parr, un responsable de Greenpeace au Royaume-Uni a déploré : « 22 milliards de livres sterling, c'est beaucoup d'argent à dépenser pour quelque chose qui va prolonger la durée de vie de la production de pétrole et de gaz qui réchauffe la planète. »
Et d'ajouter : « La majeure partie de cet argent devrait plutôt être investie dans la création de nouveaux emplois dans les industries vertes de l'avenir, comme l'éolien en mer, ou dans un programme national pour isoler les logements. »
« Ne pas émettre de CO2 est bien moins cher », insistait l'année dernière Erik Dalhuijsen, expert de cette technologie, peu après l'annonce des permis de stockage de carbone accordée par l'exécutif britannique. « Je ne suis pas du tout certain que la technologie puisse marcher. »
« La technique de captation et stockage de carbone (CCS) est chère, comme le montre le fait que les compagnies pétrolières ne veulent pas le faire seules et demandent au gouvernement de cofinancer ces projets », avait aussi commenté au même moment Erik Dalhuijsen, cofondateur de l'ONG Aberdeen Climate Action, interrogé par l'AFP.
(Avec AFP)
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Re: Séquestration du CO2
https://www.connaissancedesenergies.org ... ion-241015"Forte croissance" des projets de captage et stockage de carbone en 2024 (groupe de réflexion)
AFP le 15 oct. 2024
Les projets industriels de captage et de stockage de C02 (CSC) ont connu une "forte croissance" depuis 2017, avec désormais 628 projets dans le monde, selon un rapport mardi de l'Institut mondial du CSC, un organisme qui promeut ces technologies destinées à freiner le réchauffement climatique.
Au 24 juillet 2024, 50 de ces projets étaient opérationnels, 44 en construction et 534 en développement, représentant une hausse de 60% sur un an, détaille le rapport 2024 de ce groupe de réflexion.
Ils représentent une capacité cumulée de captage de 416 millions de tonnes par an, en "forte croissance depuis 7 ans", précise le document dont les données sont arrêtées au 24 juillet.
Depuis la publication du rapport 2023, 237 nouveaux projet d'installations de captage et stockage de carbone ont été ajoutés.
"L'industrie du CSC mûrit et évolue rapidement, catalysée par une collaboration mondiale, un soutien politique soutenu de la part des gouvernements et une action de l'industrie fondée sur des décennies de partages d'expérience", a commenté Jarad Daniels, directeur général de l'Institut mondial du CSC.
Le captage et le stockage du carbone consistent à capter les émissions en sortie d'usines (centrales électriques, cimenteries, hauts fourneaux...), avant qu'il ne parte dans l'atmosphère. Le CO2, principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique, est ensuite injecté en profondeur dans des réservoirs géologiques ou, dans certains cas, réutilisé.
Au total, 79 installations de captage sont en service ou en construction dans les secteurs suivants : bioénergie/éthanol, ciment et béton, produits chimiques, hydrogène/ammoniac/engrais, fer et acier, gaz naturel/GNL, raffinage du pétrole, production d'électricité et de chaleur au gaz et au charbon, déchets.
Selon l'organisme, le CSC a pris une "importance considérable" en Europe et au Royaume-Uni, qui comptent aujourd'hui 191 projets commerciaux, dont 5 en activité, à la faveur notamment de politiques publiques de décarbonation dans l'UE.
A l'heure actuelle, les installations en service affichent une capacité de captage et de stockage de 51 millions de tonnes de CO2 par an (50,5 millions de tonnes selon l'Agence internationale de l'Energie AIE à mars 2024). L'équivalent de 0,1% des émissions annuelles mondiales.
Mais selon ce "think tank", "ce chiffre est en passe de doubler pour atteindre plus de 100 Mtpa une fois que les installations actuellement en construction commenceront à fonctionner".
Cet objectif reste toutefois très en deçà de ce qui est requis dans le scenario pour atteindre la neutralité carbone en 2050: pour contenir le réchauffement planétaire à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, le CSC devrait empêcher au moins 1 milliard de tonnes d'émissions de CO2 par an d'ici 2030, estime l'AIE.
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Re: Séquestration du CO2
https://www.connaissancedesenergies.org ... acq-241025Abandon d'un projet d'enfouissement de CO2 contesté dans le bassin industriel de Lacq
AFP le 25 oct. 2024
Un projet controversé de stockage de CO2 dans le sous-sol a été abandonné dans le bassin industriel de Lacq (Pyrénées-Atlantiques), en raison de la forte opposition d'élus, d'associations et d'industriels locaux.
Pycasso : 5 millions de tonnes de CO2 enfouies par an
"Le problème, c'est la coactivité avec les industries existantes, a déclaré le PDG du gestionnaire du réseau de gaz Teréga, Dominique Mockly, dans une interview publiée jeudi soir sur le site du journal Sud Ouest . Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de solution. Mais pour qu'il y ait des solutions, il faut qu'il y ait dialogue et il n'y a pas de dialogue. Donc nous avons décidé d'abandonner le site de Lacq."
Élus locaux, syndicalistes, industriels et associations environnementales avaient en effet lancé une compagne de communication pour manifester leur opposition à un projet qualifié de "folie".
Baptisé Pycasso, il visait à enfouir 5 millions de tonnes CO2 par an dans le sous-sol du piémont pyrénéen pour décarboner l'industrie du sud-ouest de la France et du nord de l'Espagne à horizon 2030. Il était porté sur le bassin de Lacq par Teréga, le cimentier français Lafarge, le groupe sidérurgique Arcelor Mittal et le pétrolier espagnol Repsol.
10 autres sites « intéressants » identifiés
Les détracteurs de Pycasso estimaient que cette "technologie à l'efficacité non avérée exposerait la population à des dangers naturels et technologiques non maîtrisés" et que son activité entrait en concurrence avec le tissu industriel déjà existant localement et ses 7 500 emplois directs.
"Nous n'allons pas nous enferrer dans une bataille", a répondu Dominique Mockly dans "Sud Ouest". Le consortium à la tête du projet se penche désormais sur dix autre sites "intéressants" identifiés, en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, assure le PDG de Teréga.
Le captage et le stockage de carbone est une des solutions vues comme nécessaires par les experts pour contenir le réchauffement de la planète, à condition qu'il ne soit pas utilisé comme un permis de continuer à polluer.
Dans un état des lieux publié en juillet, le ministère de l'Industrie estime que le déploiement de la stratégie française en la matière doit permettre de séquestrer 4 à 8 millions de tonnes de CO2 à horizon 2030, pour atteindre 30 à 50 millions de tonnes d'ici 2050.
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Re: Séquestration du CO2
Café des sciences demain à 18h30 au café des arts pour les grenoblois, sur la séquestration du CO2
https://www.echosciences-grenoble.fr/co ... renobloise
(le serveur semble actuellement en rade ...)
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Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: Séquestration du CO2
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... bol=1rPTTENEP et TotalEnergies lancent le premier projet CCS au Royaume-Uni
AOF •10/12/2024
La société Northern Endurance Partnership (NEP) annonce la clôture de son financement, permettant de lancer la construction du premier projet CCS dans le pays. NEP, dont TotalEnergies détient une participation de 10 %, stockera jusqu'à une capacité de 4 millions de tonnes de CO2 par an. Les infrastructures de NEP permettront dans un premier temps de collecter et de stocker le CO2 de trois projets industriels de la région du Teesside (NZT Power, H2Teesside et Teesside Hydrogen CO2 Capture).
Elles comprennent un réseau de collecte du CO2 onshore, des installations de compression et un pipeline en mer de 145 km allant jusqu'aux installations sous-marines d'injection du CO2 dans l'aquifère salin d'Endurance, situé à environ 1 000 mètres sous le fond marin.
La construction de ces infrastructures devrait débuter mi-2025 et le premier stockage de CO2 est prévu en 2028.
et sur lemarin :
https://lemarin.ouest-france.fr/energie ... 12024140bbLes projets européens de stockage de dioxyde de carbone NEP et Greensand sont lancés
Les projets de transport et stockage de dioxyde de carbone NEP, au Royaume-Uni, et Greensand, au Danemark, viennent chacun de faire l’objet d’une décision finale d’investissement. Deux étapes majeures dans le développement du captage-stockage en Europe.
Les infrastructures de NEP comprendront un réseau de collecte du CO2 à terre, des installations de compression et un pipeline en mer de 145 km rejoignant les installations sous-marines d’injection du CO2 dans un aquifère salin situé à 1 000 m sous les fonds marins. | TOTALÉNERGIES
Carole LANZI. Publié le 10/12/2024 lemarin
La décision finale d’investissement a été annoncée le même jour, mardi 10 décembre, pour chacun des deux projets de stockage de dioxyde de carbone en mer NEP (Northern endurance partnership) et Greensand.
La construction des infrastructures de NEP, premier projet de séquestration de CO2 mené au Royaume-Uni, doit débuter mi-2025, en vue de stocker du dioxyde de carbone à partir de 2028. Parallèlement, NZT Power, un projet de captage de 2 millions de tonnes/an (Mt/an) de CO2 associé à... abonnés
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Re: Séquestration du CO2
https://www.connaissancedesenergies.org ... gne-241210Technip Energies remporte un important contrat de captage de carbone en Grande-Bretagne
AFP le 10 décembre 2024
Technip Energies a remporté un important contrat auprès du britannique NZT Power Limited en vue de la construction et du captage du carbone d'une centrale électrique au gaz dans le nord-est de l'Angleterre, a-t-il annoncé mardi.
"Ce projet pionnier sera la première centrale électrique au gaz dans le monde dotée d'un système de captage et de stockage du carbone", indique le groupe français d'ingénierie et de services, leader dans cette opération d'un consortium avec l'américain GE Vernova et le groupe britannique de construction Balfour Beatty.
"Jusqu'à 2 millions de tonnes de CO2 par an seront captées puis transportées et stockées de manière permanente" dans le cadre de ce projet, précise-t-il.
Technip Energies souligne qu'il s'agit d'un contrat "majeur" pour lui, c'est-à-dire représentant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires.
Le captage et le stockage du carbone (Carbon capture and storage, CCS) vise à capturer le CO2 à la source, au niveau des usines par exemple, afin d'éliminer les émissions supplémentaires de carbone. Il se distingue de l'élimination du carbone (Direct air capture, DAC) qui vise à extraire le CO2 déjà présent dans l'atmosphère.
"La centrale pourrait produire jusqu'à 742 mégawatts d'électricité flexible et bas carbone, soit l'équivalent des besoins moyens annuels en électricité de plus d'un million de foyers britanniques, soutenant ainsi la transition du Royaume-Uni vers un avenir énergétique plus propre", affirme Technip Energies, qui a intégré dans sa solution la technologie de captage "Cansolv" de Shell.
Le gouvernement britannique a annoncé un investissement de 21,7 milliards de livres sterling en faveur des projets de captage et de stockage des émissions de carbone issues des activités industrielles, de la production d'énergie et d'hydrogène, dans le cadre de son objectif net zéro d'ici à 2050, rappelle le groupe français.
"Ce contrat confirme la position de leader de Technip Energies en tant que fournisseur de solutions intégrées de captage de carbone", a déclaré Arnaud Pieton, son directeur général. "Ce projet novateur représente une étape importante dans nos efforts collectifs pour amener la technologie de captage du carbone à l'échelle industrielle", a-t-il ajouté.
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Re: Séquestration du CO2
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... n.N2224200La start-up suisse Neustark va implanter en France son système de minéralisation du CO2 dans des granulats de béton
Neustark, une start-up suisse, doit implanter sa technologie d’injection de CO2 dans des granulats de bétons de démolition sur l’un des sites de Lafarge, dans les Hauts-de-Seine. Objectif affiché : stocker le CO2 dans un matériau disponible en grandes quantités.
Franck Stassi 13 décembre 2024
La start-up suisse Neustark va implanter en France son système de minéralisation du CO2 dans des granulats de béton© Neustark
Ces granulats ont été modifiés par injection de CO2.
Ces granulats ont été modifiés par injection de CO2.
La start-up suisse Neustark s’implante en France. Créée en 2019, elle a développé un procédé consistant à injecter, dans des granulats de bétons issus de la démolition, du CO2 biogénique capté dans des installations de production de biogaz. «Minéraliser du CO2, c’est la façon la plus durable de le stocker. Le béton est, quant à lui, le matériau le plus consommé dans le monde», indique Valentin Gutknecht, le président-fondateur de l’entreprise de 85 personnes répartie entre Berne, Zurich (Suisse) et Cologne (Allemagne).
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plus d'info sur le site de Neustark : https://www.neustark.com/fr
https://www.neustark.com/fr/notre-solut ... ralisation : Neustark stocke environ 10 kg de CO₂ par tonne de béton démoli ..... Grâce au processus de minéralisation accéléré activé par notre technologie, le CO₂ se transforme en calcaire et se lie à la surface des granulés de béton de démolition. Ce processus se déroule parallèlement au processus existant du recycleur qui traite les déchets de démolition pour les utiliser dans la construction de routes ou pour produire du béton recyclé.